Ce que cache la campagne d’intox enragée visant les diplomates algériens
Par Mohamed K. – Couronné par un succès indubitable, le Sommet arabe d’Alger a pris fin. Mais, en réalité, pas tout à fait car les choses sérieuses ne font que commencer, d’autant que plusieurs lobbies participent à la violente guerre médiatique qui ne dit pas son nom contre l’Algérie et ses symboles, voulant lui ôter sa brillante victoire qui consacre le retour en force de sa diplomatie.
Certains commentateurs zélés, qui vont jusqu’à inventer et décrire, récemment, une éclipse de la diplomatie algérienne, tentent d’omettre que les médiations de l’Algérie au Sommet arabe des 1er et 2 novembre 2022 ont réussi à allier la crédibilité de l’expérience avec la détermination, de la volonté et aussi, évidemment, la confiance que toutes les parties ont investie dans l’Algérie.
Vu sous cet angle, le constat est sans appel. Ce sujet est trop sérieux pour en faire l’objet d’un hasard ou d’une coïncidence aléatoire. En fait, la mobilisation hystérique fait suite à trois vidéos et à une série d’articles publiés sur un site revendiquant prétendument son algérianité. Ainsi, les allusions, les sous-entendus et les insinuations visant les diplomates algériens, les invectivant, font long feu, parce que, comme dit l’adage, «tout ce qui est excessif est insignifiant».
Les allégations infondées, recuites et réitérées de manière presque obsessionnelle, ne sauraient rester sans réponse, en dépit de l’attitude des autorités algériennes de ne pas réagir au tissu de mensonges, en appelant à faire en sorte que «chacun s’en tienne à ses référents».
Dernier article en date, une description apocalyptique et mensongère de la situation au ministère algérien des Affaires étrangères. Le discours est le même et les éléments de langage sont choisis avec une jalouse précision pour faire accroire à un effondrement imminent de cette institution de souveraineté. Répandu par un journal douteux, un tel mensonge ne passerait pas. Mais cette alerte lancée par une source à laquelle des services étrangers gonflent les chiffres artificiellement pourrait marquer les esprits, croient les auteurs d’une telle machination grotesque.
Décidément, la diplomatie algérienne ne cessera jamais d’être l’objet de la diversion des nouveaux mercenaires, basés pour la plupart en France, à Londres et à Casablanca, d’où ils mènent une guerre par procuration pour le compte de leur employeur, agissent en fonction d’une feuille de route préétablie à laquelle ils doivent se conformer selon une stratégie déterminée. Ils doivent lancer leurs attaques simultanées et servir de faire-valoir pour «montrer» une soi-disant «faillite» de l’Algérie et le caractère «incongru» des positions algériennes. La cible principale de ces stipendiés est notre appareil diplomatique, et la mission est confiée à un pseudo-journaliste connu pour ses fréquentations douteuses et son argumentaire fallacieux.
Il est vrai, cependant, qu’il ne faut accorder aucun crédit aux ragots et aux commérages malveillants et sans fondement, servis vilement par quelques propagateurs qui sont, comme chacun le sait, très motivées pécuniairement.
Il y a dans ces informations complètement erronées une volonté flagrante de propager des rumeurs sur les hauts cadres du ministère algérien des Affaires étrangères après que l’auteur de ce scenario écrit à l’avance eut essuyé échec sur échec.
La guerre des mots, avec des arguties fallacieuses et un discours mensonger qui nous renvoie, hélas et trois fois hélas, aux âges farouches du siècle dernier, celle que les relais à la botte d’officines douteuses croient livrer contre les diplomates algériens, n’en finit pas de nous éberluer, en ce qu’elle procède d’une primaire et vulgaire cabale. Ces «hominidés» n’ont de nom que la piteuse apparence, et cela va sans dire des apprentis-sorciers du mensonge au réflexe pavlovien, comme dirait tout observateur honnête de cette comédie.
On devine donc quelle officine instrumentalise les traîtres et dans quel camp ils sont. Les transfuges se sont métamorphosés et leurs compromissions sont celles maintenant de leurs nouveaux alliés.
M. K.
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