Importation et construction d’automobile : les activités recadrées

automobile Algérie
Le marché de l'automobile verra-t-il enfin le bout du tunnel ? D. R.

L’année 2022 aura été marquée par le dénouement du dossier de l’automobile en Algérie, à la faveur de la publication, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, des décrets exécutifs fixant les conditions d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs et celle de construction de véhicules, ainsi que la relance de l’importation des voitures de moins de trois ans, dans le cadre du projet de loi de finances de 2023.

Ces mesures phares permettent ainsi au dossier de l’automobile en Algérie de connaitre son épilogue, après une expérience non réussie ayant coûté cher au Trésor public, ainsi que des poursuites judiciaires dans des dossiers de corruption.

Ainsi, et grâce à la volonté politique affichée pour régler ce dossier, le marché de l’automobile verra enfin le bout du tunnel, à la faveur des nouvelles mesures, avec le retour, tant attendu, des activités d’importation de véhicules neufs et de la construction des véhicules, permettant une baisse des prix des voitures en Algérie lesquels atteignent des records.

Des activités qui seront cependant fondées sur de nouvelles règles et soumises à de nouvelles conditions, à la faveur du décret exécutif N22-383, fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, ainsi que le décret exécutif N 22-384, fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules, publiés en novembre dernier.

Parallèlement à ces deux décrets, le texte de Loi de Finances 2023 a également relancé l’importation des véhicules touristiques de moins de trois ans d’âge, par les citoyens, pour usage personnel, en réponse aux directives du Président de la République, ce qui constituera, avec les autres mesures, une bouffée d’oxygène pour le marché de l’automobile en Algérie.

Ce marché devra ainsi, dès les premiers mois de 2023, commencer à accueillir des véhicules neufs ou d’occasion, commercialisés par des concessionnaires ou importés par des particuliers, au grand bonheur des citoyens, rapporte l’APS.

R. E.

Commentaires

    Brahms
    18 décembre 2022 - 12 h 41 min

    Les algériens d’Algérie ne connaissent rien des importateurs étrangers,

    Croyez moi, ces importateurs se frottent les mains, il va falloir allonger les billets de banque alors que RENAULT commence à couler en Europe, ses parts de marché diminuant partout en Europe et son action en Bourse de Paris a dégringolé passant de 80 € à 19 € pour être actuellement à 33 €, le tout, sans versement de dividende aux actionnaires depuis plusieurs années.

    Les pertes financières sont donc colossales pour RENAULT et offrir le marché algérien sans contrepartie serait une erreur magistrale comme on l’avait déjà fait avec ALSTHOM, NATIXIS qui tournent en Algérie.

    Je rappellerai enfin qu’avant d’acheter une voiture, il faudra en amont offrir des emplois aux travailleurs pour qu’ils puissent acheter une voiture et ainsi consommer le produit.

    L’Algérie c’est la France des années 1960, on importe des projets français pour les calquer en Algérie

    Autre rappel, les Français sont à la voiture électrique de sorte qu’on va se retrouver à financer leur transition énergétique en achetant leurs voitures thermiques.

    J’invite donc le gouvernement algérien à construire des pistes cyclables pour les vélos, trottinettes, à mettre des bornes électrique pour passer tout doucement vers la voiture et le camion électrique étant précisé qu’Israël fait même des avions à moteur électrique pouvant faire 800 kilomètres de distance.

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