Ni l’arabe ni le français ne sont la cause de la destruction de l’école algérienne

école système éducatif algérien
L'école algérienne est bâtie sur un désert pédagogique. D. R.

Par Khider Mesloub – «Autrefois, les illettrés étaient ceux qui n’allaient pas à l’école. Aujourd’hui, ce sont ceux qui y vont» (Paul Guth). Le système éducatif algérien alimente beaucoup de débats et surtout se débat dans une crise qu’aucun programme politique ne peut restaurer. Et pour cause : au menu de l’instruction manque l’essentiel : l’appétence intellectuelle, par manque de goût à la vie, généré par le climat social dépressif et l’environnement économique récessif.

L’école algérienne souffre d’anémie cérébrale, d’une forme d’anorexie pédagogique caractérisée par une insuffisance d’irrigation intellectuelle des étudiants, provoquée par l’inappétence scientifique induite par un affaiblissement des facultés d’apprentissage des élèves. Des élèves néanmoins abondamment gavés de programmes scolaires salafisés, une espèce de bouillie didactique indigeste et faisandée, importée des pays du Golfe, ces contingentes richissimes nations féodales, bâties sur un désert intellectuel où ne pousse jamais un brin d’herbe réflexif, encore moins un Arbre du savoir.

Une chose est sûre : le système éducatif algérien ne permet ni d’étancher la soif de connaissances, ni de nourrir à sa faim un jeune Algérien au moyen d’un travail jamais décroché à l’issue de ses études. Car en Algérie le travail est une denrée rare. En revanche, les denrées importées sont abondantes (du moins, jusqu’à une date récente car, depuis quelques années, l’assèchement des revenus pétroliers a tari la source des importations), financées par une économie rentière fondée sur la manne pétrolière.

Manifestement, l’Algérie, faute d’avoir de grandes idées pour développer son économie, dispose de raffineries de pétrole pour éviter de penser son développement. A cet égard, il ne faut pas oublier de souligner que l’économie algérienne repose sur du sable mouvant. Et son école est bâtie sur un désert pédagogique. Un système éducatif au sein duquel la programmation de la stérilisation du savoir le dispute à la castration des esprits des écoliers algériens. Une école convertie en caserne idéologique chargée de l’enrégimentement de la pensée, enrôlée au service des successifs régimes monolithiques vivant, depuis l’indépendance, de l’instrumentalisation mémorielle de la glorieuse Révolution de Novembre 1954, secondé, sur le versant religieux, par les mercenaires salafistes de l’enseignement, ces «prophesseurs» islamistes, véritables prophètes de l’abêtissement, missionnés pour endoctriner les élèves algériens. Ces barbus se prennent pour des sages. Or, comme le dit un proverbe arménien : «Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes.» Ces deux entités, le régime monolithique et les islamistes, ont fait de l’ignorance une vertu, et de la crétinisation des écoliers algériens leur programme pédagogique.

Tout le monde s’accorde pour admettre la dégradation avancée du système éducatif algérien. Cependant, nombreux sont ceux qui incriminent explicitement l’enseignement en arabe, rendu responsable de l’échec scolaire. La langue arabe serait coupable, selon les thuriféraires de la francophonie, d’avoir favorisé le sous-développement économique de l’Algérie. D’aucuns affirment qu’avec le maintien du français comme langue principale d’enseignement, l’Algérie serait devenue un pays économiquement développé, hautement technologique. Voilà une allégation totalement fantaisiste, comme on va le démontrer ci-dessous.

La langue arabe n’est nullement responsable de l’échec du système éducatif algérien. C’est l’intrusion tentaculaire et totalitaire de la religion islamique dans l’école algérienne qui a perverti la mission pédagogique de l’Education nationale (comme on le démontrera dans notre prochaine contribution).

Dans les mêmes conditions d’envahissement de la religion islamique belliqueuse et inquisitoriale telle qu’elle s’est implantée depuis les années 1970, même si l’enseignement avait continué à être dispensé majoritairement ou exclusivement en français, le résultat aurait été identique. On aurait connu et l’islamisme et l’échec scolaire, aggravés par le sous-développement économique permanent.

Pour preuve : la Turquie, longtemps parangon de la modernité, utilise l’alphabet latin pour l’écriture de sa langue, et jamais la langue arabe. Or, depuis plusieurs décennies, elle est également infectée par l’islamisme, contaminée par la bigoterie, corrompue par la pensée archaïque, travaillée par la régression sociale et intellectuelle, frappée par la récession, menacée de déclin, après avoir vécu un âge d’or de la rationalité introduite par la Révolution d’Atatürk.

A contrario, la langue hébraïque nous administre la preuve de la primauté de l’économie sur les gesticulations politiques et artifices académiques linguistiques. L’hébreu fut des siècles durant la langue rituelle et liturgique de la religion juive.

La langue hébraïque était devenue une langue exclusivement religieuse utilisée pour le culte, quasiment en voie de disparition. Cependant, depuis la création de l’Etat colonial d’Israël, grâce au développement prodigieux de son économie, l’hébreu a su se moderniser au point de se hisser en langue scientifique.

C’est la formidable puissance de l’économie qui a permis d’accomplir cette révolution linguistique. Aucun décret ni loi constitutionnelle ne peuvent transformer une langue «domestique» ou «morte» en langue dynamique et scientifique. Aucune réforme ne peut révolutionner une langue sans transformation radicale de la société, sans modernisation de l’économie.

Sans conteste, la langue, en fonction de son contenu philosophique et politique et des forces économiques qui la portent, peut se révéler réactionnaire ou révolutionnaire. Il y a des Algériens intégralement arabisants, pourtant extrêmement cultivés et politiquement révolutionnaires. Comme il existe des Algériens francophones, pourtant dramatiquement incultes et politiquement réactionnaires.

La langue arabe est victime et de l’instrumentalisation opérée par les islamistes qui l’ont dégradée en un exclusif idiome religieux inquisitorial et belliqueux, et de l’incurie du pouvoir monolithique algérien qui lui a amputé ses capacités d’expression scientifique évolutive faute d’investissements productifs et de progrès économique.

Aujourd’hui, il faut redonner à l’arabe ses lettres de noblesse, pour renouer avec la noblesse des lettres arabes, «revenir à la langue arabe classique, qu’il soit entendu qu’elle n’a rien de sacré et n’a nul besoin d’être sacralisée pour être appréciée et aimée», comme l’avaient écrit six universitaires algériens, auteurs du texte «Sauver l’école», publié le 17 juillet 2021 dans le Quotidien d’Oran. «Cette langue technique, avant d’être l’expression caractéristique du Coran, fut celle des poètes-rhéteurs, des orateurs, des devins et des prêtres du paganisme arabe», avaient précisé les auteurs.

Une langue peut connaître des temps de gloire, puis subir des déboires. La preuve par la France. La France, pays des Lumières, dotée d’une langue lumineuse, aujourd’hui sombre dans la médiocrité. Son système scolaire est en faillite. Sa population verse dans l’obscurantisme politique, l’intégrisme populiste. Son Etat, dans le racisme institutionnel et le bellicisme pyromane.

Ce n’est pas la langue qui génère les bêtes immondes, mais la décadence économique du monde contemporain qui les produits. La langue française, hier langue des révolutionnaires, est devenue l’idiome des réactionnaires. Hier langue du Progrès, elle est devenue parlure de la régression.

Pour preuve. En France, érigée en modèle par les francophiles algériens partisans de l’enseignement généralisé du français dans l’école algérienne, longtemps pays de culture, outre les élèves, désormais les aspirants professeurs ont également un faible niveau en orthographe, en grammaire et en mathématiques, révèlent les résultats au concours 2022 de recrutement des professeurs des écoles.

En effet, les correcteurs de plusieurs académies décrivent des candidats à la «langue pauvre» et peu cultivés. L’académie de Besançon a fait l’Etat global du niveau de la langue dans les copies : «Des expressions familières, une grande impropriété lexicale, une langue pauvre, au lexique répétitif et sans pertinence, ainsi qu’une mauvaise orthographe.» Toutes les académies soulignent la pauvreté des références littéraires. «Très peu de candidats citent des sources qui permettraient de démontrer une culture personnelle. Certains le font en se trompant d’auteur, en citant une émission de téléréalité ou des dessins animés de Disney. Une petite minorité est en mesure de citer quelques lectures personnelles», rapporte l’académie de Lille. Le jury de l’académie de Nancy-Metz déplore «le recours exclusif à des références de la culture populaire contemporaine». A Amiens, on note singulièrement «le faible nombre d’exemples littéraires ou cinématographiques au profit d’illustrations faisant appel aux séries que l’on peut voir sur Netflix».

Des maladresses et des lacunes des aspirants professeurs qui dénotent leur faible niveau de maîtrise de la langue française et leur vacuité en culture générale. Le niveau en mathématiques n’est pas en reste. L’académie de Besançon déplore un manque flagrant de maîtrise des mathématiques des futurs professeurs des écoles.

Toutes les académies partagent le même constat et tirent la sonnette d’alarme. «On a atteint un point de non-retour», s’alarment les jurys d’académie.

Ainsi, alors même que les aspirants professeurs sont censés instruire les écoliers, ils ne semblent pas eux-mêmes maîtriser certains fondamentaux de la langue française ni ceux des mathématiques, les deux matières fondamentales requises pour l’enseignement. Ainsi, le système éducatif français est en pleine déliquescence. «Un lettré rejoint les illettrés dès lors qu’il cesse de lire définitivement», notait l’écrivain algérien Ahmed Khiat. En France, quoique maintenu jusqu’au cycle supérieur dans le système scolaire, l’élève ne cesse de demeurer illettré effectivement.

«Les qualités rédactionnelles demeurent essentielles pour ce concours visant A recruter de futurs experts qui ont en charge l’apprentissage de la langue aux plus jeunes de nos élèves», rappelle le rapport de jury de l’académie d’Aix-Marseille.

Or, quoique le niveau des futurs professeurs, recrutés actuellement A Bac +5, soit en très forte baisse comme vient de le confirmer les rapports publiés début décembre par les jurés d’académie, pour pallier la pénurie d’enseignants, le ministère de l’Éducation nationale envisage de positionner le concours de professeurs des écoles A Bac +3 au lieu de Bac +5 actuellement. Autrement dit, en France, depuis plusieurs décennies, il y a une volonté politique d’anéantir par l’abêtissement le système éducatif de masse, pour ne conserver que l’école élitiste réservée aux notables.

Comme le soulignait un professeur : «Je pense qu’il y a une volonté politique voilée de créer une élite, en laissant une bonne partie de la population peu ou mal instruite. En étant moins capables de réfléchir, les gens deviendront plus dociles pour un gouvernement quelconque ! Il n’y a qu’A voir le niveau consternant de certaines émissions télévisées».

En France le recul du niveau des élèves en français et la montée de l’illettrisme sont corrélés. De même, la faiblesse de la qualité de l’enseignement est la cause du décrochage scolaire. Au pays des droits de l’Homme, chaque année plus de 100 000 jeunes quittent prématurément le système scolaire sans diplôme ni qualification. Ce sont les hitistes français, emmurés dans l’inactivité professionnelle et le désœuvrement social.

Ni la langue arabe enseignée en Algérie, ni la langue française enseignée en France, ne sont responsables de l’échec du système éducatif. Ce sont les politiques éducatives régressives gouvernementales de ces deux pays qui ont précipité ces dernières décennies les écoliers dans l’échec scolaire. Autrement dit, dans l’ignorance. Et pour cause. Car, comme l’avait écrit Nicolas De Condorcet : «Un peuple ignorant devient nécessairement la dupe des fourbes qui, soit qu’ils le flattent, soit qu’ils l’oppriment, le rendent l’instrument de leurs projets et la victime de leurs intérêts personnels.»

K. M.

Comment (52)

    Clovis
    25 décembre 2022 - 0 h 34 min

    Je n’ai pas toujours été d’accord avec vos precedantes contributions, mais la chapeau bas et bravo Mr, tout est dit et helas tout est vrai…

    lhadi
    24 décembre 2022 - 0 h 46 min

    Quelles que soient les circonstances de la vie qui peuvent donner la richesse à l’un et réduire l’autre à la pauvreté, et que la nature ait doté les êtres humains d’aptitudes et de compétences plus ou moins grandes, tous ont en commun d’être fait de poussière et d’être promis à la poussière, comme le dit le Prophète. Aussi faut-il que maitres, chefs et gouvernants abandonnent tout sentiment de supériorité par rapport au peuple, tout sentiment de charité à son endroit car, en l’occurrence, la charité n’est qu’une forme de condescendance. De tels sentiments doivent céder la place à la foi en l’égalité et la justice.

    Ces sentiments doivent devenir un élément de notre vision des choses et de notre jugement, un élément fondateur de notre sentiment national. Alors et alors seulement, nous pourrons nous convaincre tous que chacun de nous a droit à une vie utile et digne, et que l’enseignement et la culture, sous toutes leurs formes, sont la voie que nous devons suivre pour y parvenir. Alors, nous croirons tous ensemble que l’enjeu et la valeur de l’enseignement sont ceux de la vie même.

    C’est dans le cadre de cette société démocratique que l’indépendance, acquise au prix du sang, pourra être préservée et qu’il sera possible de construire une société forte militairement, économiquement, socialement et culturellement. Tout cela ne peut se faire que par le savoir et l’enseignement.

    La liberté et l’indépendance ne sont qu’un moyen de parvenir à un but : l’édification de la civilisation, qui est fondée sur la culture et le savoir, et sur la force et la richesse qui en découlent. Cela exige la construction d’une armée fière et puissante, la mise en place d’une économie nationale moderne et l’instauration d’une indépendance scientifique, artistique et littéraire. Pour cela, il n’y a qu’une seule voie : assoir l’enseignement sur des bases solides.

    Le ministre de l’éducation nationale actuel se doit de définir, dès le début, les objectifs généraux et les étapes transitoires et, en même temps, proposer des lois de programme pluriannuelles qui mettront le train de l’éducation nationale sur les rails de l’excellence.

    Sa mission consiste à ne pas perdre de vue qu’une politique démocratique et moderne de l’Education nationale doit répondre aux impératifs économiques, sociaux et culturels du développement de l’Algérie et garantir le droit de chacun à l’éducation initiale et permanente qui épouse notre siècle.

    Fraternellement lhadi

    ([email protected])

    Le Chat Botté
    23 décembre 2022 - 19 h 22 min

    Ne dit-on pas un retour aux sources est la meilleure voie pour avancer !? de Ferid Racim Chikhi.

    Quand on apprend à son fils dès son jeune age à exceller dans les magouilles et les ruses pour s’enrichir illégalement au dépend de vulnérables gens, l’école ne peut rien y faire, le ver est déjà dans la pomme.
    Comme on dit souvent: Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de rage.
    C’est ce qui se passe avec la Langue et les gens qui sont derrière ce genre de problème le savent depuis longtemps. Donc il n’y a pas lieu de chercher midi à 14 heures. Les DÉS sont jetés depuis longtemps.

    Ferid Racim Chikhi
    22 décembre 2022 - 15 h 40 min

    Ne dit-on pas un retour aux sources est la meilleure voie pour avancer !?

    Tout ce qui est imposé finit par disparaitre !

    Il n’existe que quelques exemples qui montrent que la langue de l’usurpateur qu’il soit impérial ou colonisateur, occupant ou conquérant qui survit à son départ causé par la nature, la guerre, la révolution en d’autres mots les résistances du peuple qui subit l’usurpation. Ce sont les gouvernants qui décident de la maintenir contre vent et marée qui tracent le chemin de déperdition.

    En Algérie les exemples sont nombreux : Les romains et leur Latin ; les Vandales et leur Scandinave ; les Wisigoths et leur Goth ; les Espagnols et leur Ibère ; les Turcs et leur turc … Aujourd’hui, c’est au tour du Français de se préparer à faire ses valises, cependant, les gouvernants errent en choisissant une langue usurpatrice – l’anglais – pour le remplacer. L’exemple des anciennes républiques soviétiques est à méditer et je ne citerai pas celui des États fantoches qui briment, oppressent et répriment des peuples avides d’indépendance et de liberté. Aslouka Aslouka !

      Belveder
      22 décembre 2022 - 19 h 11 min

      L éducation et l instruction n ont rien à voir avec La Langue comprenez le une fois pour toute..
      Si on veut accéder au savoir même en Braille ou en langage des signes on peut réussir

        Ferid Racim Chikhi
        22 décembre 2022 - 20 h 36 min

        Personne ne dit le contraire cependant, l’idéologie est le paramètre le plus sensible dans les apprentissages d’une société et à cela s’ajoute l’histoire et ses apports. À votre tour de le comprendre une fois pour toute…

          Belveder
          23 décembre 2022 - 7 h 56 min

          L école instruit
          Les parents eduquent
          On a tendance a melanger les deux
          Dans l école Algérienne le problème c est la perméabilité ou pas a ces idéologie de nos enfants
          Et ca c est le role des parents

    Multilinguisme
    22 décembre 2022 - 11 h 08 min

    Personnellement, je pense qu’il faut Accepter le MULTILINGUISME , et chercher un ÉQUILIBRE car Chacune a SA PLACE dans L’ÉCOLE et son ROLE (Formation, Mobilité. échange, Culture, Spiritualité, Travail , Administration, ect…)
    Il faut Maîtriser les
    Langues Nationales : ARABE , TAMAZIGHT
    Langues Étrangères: FRANÇAIS ANGLAIS ,
    Il nous faut aussi SANS COMPLEXES PRESERVER et PROMOUVOIR les variantes Locales ou Régionales de TAMAZIGHT sans Chercher a les ALTÉRER.
    Enfin , La DERDJA doit avoir SA PLACE dans l’ECOLE
    ….
    Le Multilinguisme b’est pas une EXCEPTION ça a toujours été la RÈGLE dans notre Pays et dans notre Région pendant des Siècles depuis la NUMIDIE ou cohexistsient le LATIN , le PUNIQUE et les langues LYBIQUES amazigh
    Cela n’a pas empêché des Empires ALMOHADES , FATIMIDES et l’ANDALOUSIE …

    Algérien-libre
    22 décembre 2022 - 10 h 58 min

    Le titre « Ni l’arabe ni le français ne sont la cause de la destruction de l’école algérienne » n’est l’explication complète du niveau de l’École Algérienne. Quand vous assurez un enseignement en Arabe, qui n’est pas la langue maternelle des enfants, jusqu’en terminale et qu’à l’Université les malheureux étudiants (en sciences et technologies) doivent suivre des cours en Français (langue non maitrisée par la grande majorité) comment voulez-vous que le niveau ne se dégrade pas ? Tous mes neveux et nièces ont subi cette situation catastrophique. Un des mes neveux, parmi les plus doués de sa classe, avait passé ses 5 années d’Université accroché à son dictionnaire pour passer du Français à l’Arabe afin de mieux comprendre ses leçons. Cela demande plus de temps de révisions et préparations de ses cours. La rédaction du mémoire de fin d’études a été pour lui un calvaire. Je ne parle pas du passage au LMD où , pendant plusieurs années, les enseignants n’assuraient que les cours magistraux et quelques TD sans TP. Ces enseignants sont en grande partie responsables de la dégradation du niveau de l’Université (manque de sérieux complet de la plupart des enseignants, absences, retards…). Dans ces situations à qui la faute ? En grande partie à la langue Arabe bien sûr. Quand vous décidez du jour au lendemain (les années 1970) d’arabiser la classe de seconde littérature pour des élèves qui ont suivi des cours jusqu’en 3ème en Français, le résultat ne peut être que catastrophique. C’était le cas de mon jeune frère qui n’a pas pu terminer le lycée et était obligé de passer un concours de Technicien avec les élèves de 3ème. Il se trouve avec 2 ans de perte. Il y a eu pendant cette période des milliers d’élèves dans cas. C’est une perte énorme pour toutes ces personnes et pour l’état Algérien. En conclusion, la dégradation est due à plusieurs facteurs mais l’Arabe et les décisions politiques du gouvernement restent les principales. DOMMAGE

    Salim Samai
    22 décembre 2022 - 10 h 35 min

    FAUX DEBAT que « Les Chercheurs-Islamologues » nourrissent pour NOUS DEVIER des VRAIS DEBATS!
    DZ a PERDU trop de temps á disserter d`Amazigh, Arabe, Francais & du SEXE de la MOUCHE!

    LANGUE et RELIGION sont des OUTILS dont l`USAGER & SON BUT DETERMINENT la FONCTION!
    On peut aller sur la LUNE en Chinois, en Arabe, Amazigh, Anglais, Hebreu ou en Francais!

    PAREIL pour L`ETAT de DROIT et des CONTROLES! ClVIL ou MILITAIRE, l`essentiel est que l´ETAT soit CONTROLÈ et que le CONTROLEUR soit aussi CONTROLÈ! Dieu le faisait avec SES EMISSAIRES!

    Anonyme
    22 décembre 2022 - 9 h 00 min

    On dirait que Khider Mesloub n’est pas au courant de ce qui se passe en Algérie.

    Ce sont des poncifs venant du filtre « franco-français ». L’Algérie était analphabète à 97% de sa population. Au regard des destructions structurelles commises par la colonisation française, d’un pays exsangue, d’une population déstructurée par plus d’un siècle de luttes, d’une décennie noire traumatisante, eh bien non M. Mesloub vous vous trompez, l’Algérie a une trajectoire remarquable si l’on regarde d’où elle vient.

    Car si vous comparez à la France qui n’a jamais été déstructurée par aucun pays, puisqu’elle a colonisé de nombreuses régions européennes devenus françaises (Louis XIV vole l’Alsace et la Lorraine à l’Allemagne au moment où celle-ci perd 2/3 de sa population durant la guerre « religieuse » entre Catholiques et protestants de 30 ans, la Bretagne n’est française que depuis 500 ans, la Corse depuis 1769 soit 60 ans avant la colonisation de l’Algérie, le pays basque est écartelé entre France et Espagne, La Catalogne aussi, la région Rhone-Alpes, la Bourgogne (Burgondie) était germanique.

    Il faut comparer avec ce qui est comparable.
    Nous avons été colonisés, pillés, déstructurés.

    Il suffit de savoir le temps que met une personne traumatisée met pour retrouver son équilibre et vous comprendrez que les efforts des patriotes algériens sont remarquables.

    Pour autant cela ne veut pas dire qu’il faut dormir sur ses lauriers. Nous devons continuer et petit à petit nous parviendrons à régler nos problèmes structurels.

    Par Pitié, stop avec le discours et les arguments poussés vers la critique négative, cela donne le sentiment d’avoir raison ou de se défouler, mais cela ne correspond pas à la réalité.

    Les problèmes sont`là pour être résolus, par conséquent M. Mesloub relisez-vous de temps à autre, faire des discours à la française ne règle rien, ce sont des lamentations.

    Abou Stroff
    22 décembre 2022 - 7 h 19 min

    pour compléter mes commentaires d’hier, permettez moi d’ajouter que l' »arabe classique » est une langue qui ne peut que mourir, malgré la « levée de boucliers » des don quichotte de la 25ème heure, parce qu’elle est rivée au texte coranique et que ce dernier l’empêche d’évoluer pour appréhender le vécu en constante évolution et en perpétuel changement des peuples dits arabes.

    en effet, la langue n’est pas neutre mais reflète une configuration sociale donnée et des rapport de force particuliers.
    si la configuration et les rapports évoluent et se modifient, la langue doit refléter cette dynamique. or, l’arabe classique est figé parce que « fixé » et « figé » particulièrement par le texte coranique.

    conclusion: l’arabe classique ne peut être perçu, par les peuples dits arabes, que comme une langue étrangère, désarmée et impuissante à appréhender ce qui est.

    PS1: pour étayer ma proposition, je suggère aux lecteurs d’étudier l’évolution des langues des sociétés dites développées. on remarquera que les langues actuelles n’ont plus que des liens ténus avec leurs « ancêtres » (comparer l’anglais de Shakespeare avec l’anglais d’aujourd’hui, par exemple).

    PS2: je pense que l’arabe classique est à la derdja ce que le latin est à certaines langues européennes actuelles (français, italien, espagnol, etc..). les frenchies, les italiens, les espagnols devraient ils se mettre à défendre l’enseignement du latin comme langue principale dès l’école maternelle jusqu’à l’université?

    PS3: au risque d’être traité de tous les noms d’oiseau, j’avance que: nos linguistes ont une immense tâche historique à accomplir, i. e. codifier l’arabe algérien (la darija), seule langue (un dialecte se transforme en langue dès que ceux qui l’utilisent prennent le pouvoir) qui reflète notre être historique en perpétuel devenir et seule langue à même de répondre aux divers besoins de la société algérienne.

      Belveder
      22 décembre 2022 - 9 h 11 min

      On sait la haine viscéral que tu as contre l Islam et L Arabe
      Tu nous sert ça à chaque sauce

      Le Chat Botté
      22 décembre 2022 - 20 h 05 min

      @ Abou CatasTroff,
      Une langue proprement est définie par sa grammaire et son vocabulaire(linguistique). Une langue qui n’a pas de grammaire est une langue en déperdition totale. Elle n’est basé sur aucun précepte littéraire
      Vous vous trompé sur toute les lignes (ps1/ps2/ps3).
      PS1: L’Anglais de Shakespeare est le même que l’anglais moderne jusqu’à date d’aujoud’hui. J’ai étudié la langue Anglaise et j’en connait un bout.
      Le Français de Napoleon est le même que le Français d’aujourd’hui et j’en connait un bout aussi.
      La Langue Greque de Socrates est la même que celle d’aujourd’hui. L’alphabet grec est toujours d’actualité à ce que je sache.
      PS2: L’arabe littéraire et non classique est la même depuis la nuit des temps.
      L’arabe classique dont vous mentionnez est un amalgames de mots importés pour détruire la langue mère littéraire pour la qualifier de langue morte.
      La médiocrité de tout individu en language de rue excelle dans la manière de trouver un échappatoire à son ignorance.
      PS3: L’arabe Algérien ou dialecte est un ramassis de mots importés de nulle part (France, Amazigh, grec, Anglais etc…) pour l’imposer comme langue officielle par des gens qui ont la tâche de détourner les gens d’étudier et de comprendre la langue du CORAN.
      Demandez à n’importe Algérien d’écrire une phrase complète sans lui greffer de mots étrangers

      Banou_Hilal
      26 décembre 2022 - 1 h 07 min


      La langue arabe est une langue qui a son écriture au contraire du tamazigh qui était plus parlée qu’écrite

    Kadour El Vingtquatre
    22 décembre 2022 - 3 h 49 min

    Dommage qu’un aussi sensible sujet soit abordé avec autant d’approximation et de partialité. Une partialité trahie par une approche partielle et un parti pris. Autant l’auteur a raison de dire que la langue ne peut être rendue responsable de l’échec d’une école, autant il rate sa thèse en dédouanant le rôle de cette dernière du bon fonctionnement de l’école. Le problème est complexe et multifactoriel, et par conséquent sa résolution doit suivre une approche globale et intégrative. Poser le problème avec une méthode réductrice c’est le mal nommer. Et comme disait un certain Albert: Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. Ceci dit, et si on traite ce problème de façon globale, on trouve facilement que la structure d’une langue, sa richesse du vocabulaire et sa place dans l’usage et dans le corpus des connaissances est capital dans le fonctionnement et le succès d’une école. Je ne vais pas faire comme l’auteur et prélever des exemples particuliers pour démontrer que la langue est déterminante dans le succès ou l’échec d’une école car c’est insulter l’intelligence des lecteurs de AP. Cependant, je peux partager mon vécu comme témoignage. Je fais partie de la dernière promotion des bilingues, et je peux donc légitimement dire que j’ai les éléments nécessaires pour comparer l’arabe du français. La sentence est sans appel: l’arabe est une langue datée et zombie (cad, elle a tous les attributs d’une langue morte mais tenue vivante par une volonté politique). Aussi, on a pas besoin de compliquer les choses pour voir si une langue est vecteur de développement dans une société. Il suffit de regarder le corpus des connaissances écrit dans cette langue pour réaliser que l’arabe est nul part. L’auteur semble avoir un affect vis à vis de la langue arabe. Ceci est son droit et c’est à tout son honneur d’aimer une langue qui demeure attractive par sa poésie et son lien à une religion. Cependant, laisser entendre qu’elle n’y est pour rien dans le sinistre de l’école algérienne, c’est faire montre au mieux d’aveuglement et au pire de malhonnêteté intellectuelle.

    Tin-Hinane
    22 décembre 2022 - 2 h 32 min

    Ceux qui ont installé l’islamisme dans notre pays savaient ce qu’ils faisaient, ils se sont montrés habiles et intelligents. Ceux qui se sont engouffres dans cette secte salafiste savaient également ce qu’ils faisaient en tuant des algériens, leurs compatriotes, cela s’appelle la trahison (une trahison bien payée et récompensée) On a bien vu quel genre de recrues ils ont fait, des teneurs de murs, des bons à rien qui ont fait le choix de tuer, de massacrer plutôt que de faire les efforts pour se développer, ils refusent une société moderne parce que trop paresseux pour fournir l’effort nécessaire à la construire alors ils tuent ceux qui ont la volonté de vouloir le faire. Aujourd’hui le pays patauge dans une grande médiocrité, le peuple algérien ne mérite pas une telle indigence intellectuelle et sociale. Le système éducatif est dominé par l’ignorance et la soumission au salafisme. Il n’y a qu’une solution: prendre le taureau par les cornes et dégager cette engeance.

      M & Mss
      22 décembre 2022 - 14 h 34 min

      Bonjour @Tin hinane,
      Votre commentaire est on ne peut plus précis et honnête à l’endroit de cette moussiba des islamistes.
      Je ne peux pas les blairer tellement limité et saboteurs.
      À bon entendeur..

    Il ne suffit pas d'aller bien loin
    21 décembre 2022 - 22 h 12 min

    Bonsoir,
    Les langues ne sont que des supports et s’il on s’y prend tôt, on pourrait en maîtriser autant que l’on veut et l’essentiel comme la courtoisie, le savoir vivre, la politesse , le respect des autres et surtout surtout de soi , l’ouverture d’esprit sont autant de choses facilement transmissible mais difficile à mettre en oeuvre…
    C’est la dessus que l’éducation nationale doit tous miser. Mes parents bien que musulmans m’ont placer dans mon enfance en cours de morale et c’est la que contrairement aux cours de religion islamique que j’ai choisi en secondaire. Et bien ces valeurs étaient bien loin des cours de morale que j’ai regretté et pour cause la classe ou il n’avait que des enfants d’immigrés (violence psychique et verbales , prof d’arabe tapant avec la règle sur les doigts, islam et langue arabe que j’avais difficile à assimiler, etc..). On veut nous faire grandir trop vite.
    Merci de poster ce message.

    Amin99
    21 décembre 2022 - 22 h 06 min

    Tout le monde s’accorde pour admettre la dégradation avancée du système éducatif algérien.

    Ce sont les politiques éducatives régressives telles que les programmes scolaires, le recrutement des enseignants, le manque d’ouvrages et la généralisation de la pensée extrémiste importée du Moyen-Orient
    qui sont les principaux responsables de la faiblesse de la qualité de l’enseignement dans notre pays, du recul du niveau des élèves et de la montée de l’illettrisme.

    Par ces politiques, nous avons aussi privilégié la quantité au détriment de la qualité.

    Or le recrutement des enseignants ne doit pas être négligé, il doit être d’un haut niveau et sur concours, ce sont eux qui forment les générations de demain.

    Enfin, comme rappeler très justement par Said Chengriha lors du récent colloque « la géopolitique sur l’extrémisme », nous devons forger notre propre identité et réapproprier nos pensées et cela passe d’abord par l’école.
    A bon entendeur

    Le Chat Botté
    21 décembre 2022 - 19 h 50 min

    « Ni l’arabe ni le français ne sont la cause de la destruction de l’école algérienne » titre K. M.
    Ce qu’on excelle bon dans la manière d’énumérer les problèmes et DIEU sait combien il y en a en ce moment. Mais on ne s’aventure jamais dans la manière d’énumérer les causes de ce cataclysme éducatif en particulier.
    En effet la Dégradation du système éducatif a été voulu par la horde qui a pris le pouvoir après la mort de H. Boumediene. Toutes les institutions ont été chamboulées de la base du primaire jusqu’à l’université.
    Les Universités et facultés d’Alger ont été la fierté du monde, comme le faisait remarqué Belveder, on avait étudié sous l’ére Boumediene et notre programme éducatif était parmi les plus avant-gardiste. J’étais au collège, renommé moyen pour la circonstance, et notre programme était la fierté du monde, j’ai étudié également après à Boumerdes au Centre Africain des Hydrocarbures et du Textile (CAHT) renommé INH et INIL en 1975. les Profs étaient RUSSES, Français, Anglais, Suisse, le niveau d’intruction était tellement élevé que même les Profs s’étonnés de la maturité et l’intélligence des étudiants. Les statistiques le prouvent, actuellement il y en a plus de 200,000 cadres de la santé et autres qui travaillent dans les institutions Françaises de l’avoeu même du ministère de la santé Français, alors pourquoi ses gens-là ont été admis dans les hautes sphères Française s’ils n’avaient pas les compétences requises.
    Les lamentations ne règlent pas nos problèmes, il faut appeler un CHAT un CHAT, il suffit d’un peu de bonne volonté et d’abnégation le reste suivra. Mais tant et aussi longtemps qu’il y aura des taupes et virus à l’affut et au travers tout progrès il n’y aura aucun changement ni proche ni dans l’avenir.
    Tenez le pour dit, la pouriture est dans l’oeuf et pas ailleurs.

      Fodil
      21 décembre 2022 - 23 h 10 min

      Non, la pourriture n’est pas dans l’oeuf mais elle peut par contre dégager une odeur d’oeuf pourri. Une nuance importante à souligner..

    dz
    21 décembre 2022 - 18 h 40 min

    l algerie a construit des millions de logement tout neuf faut voir dans quel etat ils sont devenus les algeriens aucune civilite jets d ordures par les fenetres urine dans l escalier aucune education faut mettre un policier derriere chaque algerien ? c est pour ca que les gens eduques se sauvent commencer par l education civile et dans 30 ANS CE SERA positif

      Anonyme
      21 décembre 2022 - 19 h 05 min

      Vous avez 100% raison
      Les algériens éduqués ont résisté à la décennie noire et ont permis à l état de continuer à fonctionner mais au lendemain de ces années douloureuses une délinquance déguisée en assassins salafistes a pris les rênes des villes et a détruit toutes les valeurs du vivre ensemble.
      La seule chose qui leur importait était de remplir les mosquées et de faire du business.
      Les éduqués se sont soient exilés ou enfermés chez eux et abandonné la partie.
      Pourquoi il y a eu plus d exilés après la décennie noire que pendant??

        Fatima
        22 décembre 2022 - 15 h 58 min

        Tout est dit et bien dit

      Lounis
      21 décembre 2022 - 19 h 33 min

      Vous avez parfaitement raison, votre commentaire est pertinent. Certains comportements d’adultes dénotent un manque flagrant d’éducation. Le premier lieu d’éducation est la famille, et si le cercle familial laisse à désirer, cela aura des répercussions sur le devenir de l’enfant. Il ne faut pas mettre tous les échecs sur l’éducation nationale. De plus, c’est bien de faire la distinction entre instruction et éducation.
      Instruire, c’est transmettre un ensemble de connaissances et de savoirs d’une génération à une autre.
      Éduquer, c’est donner aux enfants les savoirs-faire et les savoirs-être utiles à la vie sociale.
      Ne donc pas négliger la responsabilité de la famille dans l’éducation de l’enfant. Il suffit parfois de regarder l’environnement familial d’un enfant pour comprendre les raisons de certains échecs.
      Importance donc de l’éducation civisme et de favoriser les échanges et entre les familles et l’école.

      Bonne soirée.

      Logement tout neufs
      23 décembre 2022 - 22 h 49 min

      Vous dites : « logement tout neuf « . Vous plaisantez ou vous n’avez jamais vu un appartement au moment de sa livraison. Avant d’habiter dans son nouveau logement, chaque locataire doit réparer tous les défauts commis par les soi-disant entrepreneurs malhonnêtes. Et ce travail souvent au moins une année. J’ai connu plusieurs cas. Il ne faut cacher le soleil par un tamis comme le dit le proverbe populaire algérien

    Belveder
    21 décembre 2022 - 18 h 34 min

    C est Faux
    Ce ne sont pas uniquement les idéologie qui ont détruit l’école Algérienne
    Mais l introduction de L ecole Fondamentale..
    J ai fait mes études primaires sous Boumedienne avec des institutions Algeriens egyptiens..je ne suis pas devenu terroriste
    J’ai fait mon parcours au CEM ou j ai aimé la langue Française auprès de prof passionné
    J’ai fait mes études universitaire a Alger avec des profs d’ex URSS je ne suis pas devenu Marxiste pour autant
    On pioche et on s enrichit la on le souhaite

    Anonyme
    21 décembre 2022 - 17 h 48 min

    La seul cause ces les ennemies de l’Algérie de l’intérieur et de l’extérieur et cela depuis l’indépendance la langue Arabe et la priorité absolut ensuite être ouvert à toutes les autres langue surtout l’anglais !!!

    Raïna
    21 décembre 2022 - 17 h 42 min

    En Algérie nous n’avons pas semé cette graine de la culture dites « du travail » pas plus que celle des compétences et pourtant nos écoles ont formé ce fût un temps des cerveaux.

    Dans notre cher pays parmi ceux qui estiment avoir réussi,très peu vous diront que c’est grâce à leurs études,leurs savoirs ou leurs compétences pour la simple et bonne raison que cela ne reflète pas la réalité car pour réussir en Algérie vaut mieux être (haut) fonctionnaire,importateur ou faux moujahed ou filles et fils de faux chahid…
    Le lien entre ces trois statuts pourtant distinct les uns des autres et qu’ils ne produisent rien,ne créent aucun emploi,aucune richesse et dépendent tous de la rente des hydrocarbures et font parti du cercle des fortunés.

    Cirta25
    21 décembre 2022 - 17 h 07 min

    En réalité, la rupture de la langue arabe, des arabes, des arabisés et des musulmans avec l’univers des sciences est déjà très ancienne. Il faut remonter au XIIe siècle pour retrouver l’origine de l’opposition des religieux à la critique philosophique contraire au dogme. La langue n’est pas incriminée en tant que telle mais plutôt les rouages de la pensée humaine dans les limites qui lui sont propres. Hors l’invocation d’une divinité est par essence n’a pas de limites visibles. C’est là que résident les enjeux entre le visible et le chemin vers le sens caché (sacré) que prônent les religions. Ce sont aussi les enjeux à l’œuvre entre le rationnel et l’irrationnel, entre le réel et la toute puissance de l’imaginaire, la différence entre un homme libre et responsable et celui, qui abdique à la volonté d’une puissance lyrique impénétrable. Tout cela se retrouve condensé dans le magma d’une Algérie en quête d’une dépendance supposée salvatrice. L’aliénation, c’est l’économie de l’effort à commencer par celui de l’intelligence et de la réflexion. Un peu de répit après tant de siècles de soumission aux caprices coloniaux français, ottoman, arabe, vandale, byzantin, romain, grec. La langue arabe est bien plus grande que les modestes enseignants gavés au salafisme politico-religieux, juridique, économique et culturel mais une bénédiction pour les tenants du destin à l’identique, dupliqué par cinquante millions de vagues à l’âme. L’école publique, celle de la république, est un héritage de la colonisation française. Les musulmans de l’époque refusaient d’y inscrire leurs enfants et pour cause. Et cela dure encore. Car sinon comment admettre que l’école puisse agir dans le sens contraire des percepts islamiques, ceux de l’émancipation, un mot cher aux algériens, l’émancipation de l’esprit, de l’esprit de la critique, de la réflexion et du progrès. Comment admettre l’analyse des faits réels vérifiés par l’expérience que l’esprit humain peut formuler sans contredire sa plus profonde conviction d’appartenir à l’éternité. Il est dit que la langue arabe est celle du paradis, autant dire de l’éternité. Que peut l’humain face face au désarroi du quotidien, qui commence chez le boulanger du coin, le boucher, il ne faut pas en rêver, de la promiscuité et du mélange incestueux qu’elle fabrique toutes les nuits, comment se lever au petit jour et d’aller simplement à son travail lorsqu’il y en a un. S’il existe bien une économie, une politique économique, c’est bien celle à l’œuvre dans nos écoles. C’est le seul domaine où on vérifie la capacité productive de notre société. Et la langue arabe n’y est pour rien. Heureusement qu’elle n’appartient pas qu’aux algériens.

    Anonyme
    21 décembre 2022 - 15 h 50 min

    Un constat que tous les algériens sensés et amoureux de leur pays ont fait mais qu on ne voit pas appliqué sur le terrain…
    Est ce volontaire de laisser la religion se substituer à un vrai programme scolaire qui pourrait former de vrais élites éclairés et qui pourrait revendiquer une partie de la gouvernance du pays????
    Tant que le niveau de certains enseignants est aussi bas et que l école forme de futurs salafistes ,on ne s en sortirira pas.
    Les pays du Golfe le font pour leur peuple mais envoie leurs enfants dans toutes les grandes écoles du monde pour revenir gouverner….
    Nous avons une diaspora bien éduquée laissons là travailler…..

      dz
      21 décembre 2022 - 20 h 19 min

      il y a une elite en algerie bien forme mais qui prefere vivre en europe specialement en france dailleurs lmacron propose un titre de sejour pour les medecins algeriens un vrai pillage cela nos augustes ne pipent mot il veulent vider l algerie de sa matiere grise et ne laisser que des tubes digestifs

    c comme ca
    21 décembre 2022 - 15 h 12 min

    c est l education tout court quil faut revoir tandis que l arabe n est pas un modele pour l algerie

    Brahms
    21 décembre 2022 - 13 h 17 min

    Pour apprendre une langue étrangère, il faut qu’un enfant travaille en moyenne 04 heures par jour,
    Le professeur doit avoir un très bon salaire,
    Les enfants doivent être bien éduqués et si vous avez des problèmes familiaux, l’enfant en partira dans sa scolarité, il sortira très vite du système scolaire pour aller vendre des sachets à 1 dinar au marché central pensant devenir riche ainsi.
    De nos jours, les études coutent très chères également.

    Ce sont donc les comportements qu’il faut changer, un logiciel a modifié et au lieu de financer des conférences, des réunions, des assemblées avec des pays étrangers, notre argent public devrait servir à faire des écoles, des universités afin d’avoir 20 élèves par classe permettant ainsi au professeur de mieux enseigner, de mieux transmettre le savoir.

    Il faut donc une prise de conscience.

    Abou Stroff
    21 décembre 2022 - 12 h 54 min

    j’ajoute, pour compléter mon commentaire de 10 h 40 min, que je trouve la hâte à « remplacer » le français par l’anglais qu’exhibent les deux ministres en charge de l’education nationale et de l’enseignement supérieur, totalement absurde, irréfléchie et irrationnelle.

    en effet, je persiste et signe que le remplacement du français par l’anglais est objectivement une chimère et subjectivement un leurrre pour « divertir » les algériens lambda et eviter qu’ils posent les questions qui fâchent.

    en effet, si l’argument consiste à avancer l’idée que l’anglais serait la langue de la science, il faudrait alors démontrer que tous les algériens (de 7 à 77ans) vont fréquenter l’université, se lancer dans la recherche, obtenir un doctorat, avoir donc besoin de l’anglais pour être informés et pour publier leur travaux (nous serions alors une société de chercheurs et uniquement de chercheurs, au lieu d’être un ensemble de tubes digestifs ambulants doublés de zombies décérébrés). or, la plupart des algériens n’auront jamais besoin de maîtriser la langue anglaise puisqu’ils se contenteront d’un vocabulaire de 4000 mots de « francalgérien » au maximum pour vivre heureux.

    ceci étant dit, je reste persuadé que le comportement de la marabunta qui nous gouverne répond exactement à la citation de Nicolas De Condorcet reprise par K. M, à savoir : «Un peuple ignorant devient nécessairement la dupe des fourbes qui, soit qu’ils le flattent, soit qu’ils l’oppriment, le rendent l’instrument de leurs projets et la victime de leurs intérêts personnels.»

    Belveder
    21 décembre 2022 - 12 h 36 min

    Je suis Desole cette excuse de la religion ou du Salfisme n a absolument rien à voir
    L idéologie Sous toutes ses Forme a été présente dans l enseignement il est vrai depuis l acces de Boumedienne au pouvoir
    Mais il y a eu aussi des Marxistes envoye en Masse dans les universités
    Au final chacun en tire ce qu il veut
    A titre personnel j ai eu des instituteurs en Algérie au primaire sous Boumedienne égyptien j en suis pas sorti intégriste
    J’ai eu au CEM des profs qui m ont fait découvrir et aimer la richesse des langues Française et Anglaises apres sous CHADLI
    J ai eu a Benaknoun des profs de l ex URSS j en sui pas sorti communiste
    Le système éducatif s est écroulé avec l Ecole Fondamentale
    Néanmoins il a produit des millions de Médecins ingénieurs
    Qui sont malheureusement partis Ailleurs

    veronese21
    21 décembre 2022 - 12 h 34 min

    La déliquescence du système éducatif Algérien a commencé avec l’ECOLE FONDAMENTALE, vraie abrutissement des consciences et applatissement des apprentissages et des connaissances. Depuis, la descente aux enfers tendant vers l’agonie fut lente mais sûre. Cela a conduit à la fuite des cerveaux et à l’abrutissement des écoliers. Depuis rien n’a été fait pour redresser la situation, bien au contraire.

    Luca
    21 décembre 2022 - 12 h 29 min

    Arrêtez de tout claisemer diviser, vendre du papier du blabla comme en ce pays de France producteur à grande échelle de blabla et de mensonges. rien n’est détruit en Algérie, et l’Algérie se chiffre en 1, rien n’est division ni divisible dans mon pays, et il se porte très bien

    Lyes2993
    21 décembre 2022 - 12 h 23 min

    Il faudrait arrêter de dénigrer systématiquement le système éducatif algérien en jouant juste le jeu des forces obscures …. en attendant, notamment la prise de conscience de sa qualité par vos congénères, les pays étrangers s’arrachent nos compétences : nos ingénieurs, nos chercheurs, nos médecins, nos techniciens …. Je regrette de le dire mais les dérives dans notre pays sont directement liés à la défaillance de l’éducation parentale/familiale ! L’école c’est pour essentiellement l’instruction pas l’éducation ou le savoir-vivre ! effectivement, ce n’est pas une question d’arabe ou de français ! Les parents se défilent de leur rôle sur l’enseignement du savoir-vivre, de la morale et l’attachement au pays des millions de martyrs !

    Anonyme
    21 décembre 2022 - 11 h 51 min

    Excellente analyse, analyse complète. On ne peut y ajouter ni retrancher le moindre iota.
    C.Q.F.D. Merci M. Khider Mesloub.

      dz
      21 décembre 2022 - 14 h 36 min

      comment alors vous explique ces milliers de medecins forme en algerie par l ecole algerienne et qui profite ailleurs trop de defaitisme c est pas bon vous etes de ceux qui baisse les bras l algerie algerienne a 60 ANS rome ne c est pas construit en &1JOUR si les algeriens se retroussent les manches tout est possible mais la c est une autre question l algerie c est pas l europe ont peut avoir le meme niveau de vie

    ivialG
    21 décembre 2022 - 11 h 28 min

    Vu le budget accordé a l éducation j espère qu’il profitera au élèves et non aux autres corrompus profiteurs et escrocs qui se font passer pour des responsables et ceci jusqu’àu ministère de l éducation
    savoir qu’il est du devoir et de la responsabilité des élèves et des parents de surveiller la bonne marche de l éducation en tout légalité et de dénoncer tout abus

    Anonyme
    21 décembre 2022 - 10 h 59 min

    Ce sont les barbus qui détruisent tout au passage, des institutrices et des femmes médecins camouflées par des vêtements très longs qui sentent l’odeur des cuisines. La propreté min el imen, ces institutrices, infirmières et médecins ternissent l’environnement et le cadre de vie. Ces femmes doivent faire attention à leur apparence car c’est trop, un voile n’est pas nécessairement trop long et surtout pas sale.

    L’ÉCOLE est DÉRACINÉE de son MILIEU
    21 décembre 2022 - 10 h 46 min

    On ENSEIGNE pas ni l’Histoire de l’ALGERIE , ni celle des Courants de la PENSÉE RATIONNELLE ni celles de nos PHILOSOPHES sans parler des Autres ?
    >>> Et pourtant
    De -200 AV JC et la NUMiDIE a Aujourd’hui
    L’ALGERIE a donné su MONDE a des MILIERS de PERSONNAGES
    Les Penseurs :
    Derida , Boucebsi , Frantz Fanon , M’Barek El Mili , Apule de Madaure
    Saint Augustin , Malek Bennabi. IBN Arabi et Nos Chouyoukhs Soufis , Emir Adbel Kader Et les POÈTES Ect , Ect …tous les autres..
    Les rois des Royaumes des Ait Hammad , Ait Abbas
    Gaia
    Massinissa
    Jughurtha
    Juba II
    Tarik Ibn Ziyad
    Tin Hinane
    El Kahina
    Yaghmoracen
    Adel Moumen
    Les Deys Algériens
    Les Marins de la République d’ALGER : Hamidou , Arroudj et tous les Autres..
    Fibonacci a BEJAIA
    Cervantes
    Les conquêtes Fatimides
    Les Rostemides
    Abu Medien el ghout
    La Tidjania
    Sidi Abderrahmane
    La Rahmaniya
    Fatma N’Soumer
    …Les Révolutionnaires
    Le Messali el Hadj d’Avant 1954
    Krim Belkacem
    Ben M’hidi
    Ferhat Abbas
    Abane Ramdane
    Houari Boumedienne
    Ahmed Ben Bella
    Ben Boulaid
    Hocine Ait Ahmed
    Amirouche
    Si El Haoues
    Yacef Saadi
    Zabana
    Zohra Drif Bittat
    Hassiba Ben Bouali
    Djamila Bouhired
    Les Communiste Musulman Hadj Abdelkader co-fondateur de l’ENA
    Malek Haddad
    Mouloud Feraoun
    Les Peintres RACIM et BAYA
    Les Musiciens El Anka , Ahmed Wahbi ect
    Les Sportifs : l’Equipe du FLN , Belloumi , Boulmerka , Assad , Madjer , Merzekane , les heros de Oum Dourmane ect
    …Les Diplomates
    …Les Militaires
    Ect…
    La LISTE est LONGUE

      Fodil
      21 décembre 2022 - 15 h 51 min

      A’oudhu bil-Lahi Sami’i l’Alibi mina shatani rajim, min hamzihi wa nafkhihi wanafthih.

      « Wadda kathirum min ahli l’kitabi law yarudunakum mis ba’di imanikum kuffaran hassadam min indi anfusihim mim ba’di ma tabayyana lahumu al’haqq, Fa’fu wa sfahu hatta ya’tiya Lahu bi amrih, inna Laha ala kulli shay’in Qadir. » – Coran, Sourate al-Baqara, verset 109.

      Je cherche refuge auprès d’Allah, l’Oyant, l’Omniscient contre le diable maudit, contre sa tentation, son souffle et sa supercherie.

      « Nombre de gens du livre aimeraient par jalousie de leur part, pouvoir vous rendre mécréants après que vous ayez cru. Et après que la vérité s’est manifestée à eux. Pardonnez et oubliez jusqu’à ce Qu’Allah fasse venir son commandement. Allah est très certainement Omnipotent. » – Coran, Sourate 2 : 109.

      Bonne soirée.

        al Ilm Nour ..Iqra
        21 décembre 2022 - 22 h 42 min

        Bismillah al Rahmane al Rahim
        Aoudh billah min al Chaytan al rajim
        IQRA
        اقرأ باسم ربك الذي خلق خلق الإنسان من علق اقرأ وربك الأكرم الذي علم بالقلم علم الإنسان ما لم يعلم
        Sadaq Allah El Adhim
        Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume [le calame], a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas »
        ….Al-‘Alaq 96,1-5
        Allah (soubhanou wa ta’ala) a réservé de nombreuses rétributions pour ceux qui accomplissent l’effort scientifique: Le Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit:
        « On a évoqué devant l’Envoyé d’Allah le cas de deux hommes : l’un est un dévot et l’autre est un savant. L’Envoyé a dit : Le mérite du savant sur le dévot est semblable au mien sur le plus proche d’entre vous. Ensuite, l’Envoyé d’Allah a ajouté : Allah et Ses anges ainsi que les habitants des cieux et de la terre et même la fourmi dans sa fourmilière et le poisson prient sur ceux qui initient les gens au bien. » (rapporté par Al Tirmidhi, qu’Allah l’agrée).

          Fodil
          22 décembre 2022 - 17 h 15 min

          Salam alaykoum,
          Oui, ce hadith parle de savant en science religieuse.
          Mais certains dévots peuvent atteindre, grâce à la sincérité de leur dévotion et en multipliant les actes d’adoration, le statut des bien-aimés d’Allah, les awliya Allah salihin. Une sorte de statut de sainteté en islam.

          Je vous souhaite une agréable soirée.

          Fodil
          22 décembre 2022 - 22 h 27 min

          Je rajoute à mon commentaire précédent que vous avez raison de souligner l’importance des personnes qui accomplissent cet effort scientifique. La définition même du « djihad » est le terme « effort ». Il a été galvaudé par des extrémistes qui l’ont figé dans sa dimension guerrière (une connotation négative qui a donné un aspect repoussoir à la religion musulmane). Il y a donc aussi un grand bien dans la recherche à travers les sciences dites profanes.
          Ainsi, le Coran valorise les personnes ayant ce profil scientifique quand il utilise des expressions telles « seuls les doués d’intelligence méditent les signes dans l’univers », « pour les doués d’intelligence »…
          La religion musulmane accorde donc, comme vous le dites, une grande rétribution à ceux qui font cet effort de réflexion. Et les plus aptes à méditer sur les signes d’Allah dans l’Univers sont bien ces scientifiques qui ont cette capacité de faire cet effort de réflexion qui peut les amener à prouver la vérité de l’islam et donc à amener des gens à l’islam. La science étant, par conséquent, une porte à l’invitation à l’islam, un prosélytisme subtil et convaincant.

          Bonne nuit.

          Ijtihad
          23 décembre 2022 - 1 h 37 min

          Ijtihad seulement en Religion?
          Ce serait dommage non ?
          Bonne nuit

    Abou Stroff
    21 décembre 2022 - 10 h 40 min

    « Ni l’arabe ni le français ne sont la cause de la destruction de l’école algérienne » titre K. M..

    en effet, ni l’arabe, ni le français ne peuvent être la cause de la déliquéscence remarquable du système éducatif algérien, en particulier et de la société algérienne, en général.

    ceci étant dit, je pense que la question de l’école en particulier et du système éducatif, en général doivent être contextualisée au sein de la logique d’un système particulier. en effet, dans toute formation sociale, l’école, en tant qu’appareil idéologique (voir Althusser, sur ce point), contribue à la reproduction du « système » dont elle n’est qu’un élément. la reproduction du système suppose qu’à travers l’école ou le système éducatif, en général, les classes et couches dominantes imposent, pour leur pérennité en tant que classes et couches dominantes, leurs valeurs au reste de la société.
    posons nous une question simple ou une simple question: l’école actuelle répond t elle aux besoins de renouvellement du système rentier qui domine en Algérie, système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation?
    la réponse ne peut être que positive. en effet, la marabunta qui nous gouverne, composée de couches prédatrices a besoin d’abrutir l’ensemble de la société pour continuer à jouir des bienfaits de la rente qu’elle monopolise. car, les couches rentières qui abhorrent le travail en tant que valeur, n’ont besoin que de tubes digestifs ambulants à gaver pour que l' »activité » de ces derniers se réduise à absorber pour ensuite déféquer. la marabunta qui nous gouverne n’a besoin ni d’une industrie performante, ni d’une agriculture performante et encore moins d’un système éducatif performant. car, la performance constitue la négation du système rentier qui permet à la marabunta qui nous gouverne de pérenniser son pouvoir.
    en d’autres termes, dans le cadre du système rentier, l’objectif essentiel assigné, entre autres, au système éducatif en général, est de produire des zombies (d’où la connivence, malgré les apparences, entre la marabunta qui nous gouverne et la vermine islamiste qui lui sert de force d’appoint pour enfumer les algériens lambda) dont le nombre de connexions neuronales se limitent au minimum (n’avez vous pas remarqué que les universitaires sont devenus de plus en plus amorphes et que les étudiants algériens ne montrent plus la fougue d’antan?).

    PS : si le système dominant en algérie était un système basé sur le travail,la production et l’innovation, le choix de la langue et des méthodes d’enseignement se serait imposé de lui-même (la langue qui permettrait aux algériens lambda d’optimiser leur travail et leur production s’imposerait sans « débats byzantins ») car, toute autre alternative aurair été automatiquement synonyme de mort programmée.
    par contre, à partir du moment où la « reproduction » de la formation sociale algérienne s’effectue grâce à la distribution de la rente et non sur la base du travail productif, nous, les algériens, pouvons nous permettre de dormir sur nos deux oreilles, nous interroger sur les places de l’arabe classique, de l’arabe dialectal, du tamazight et pourquoi pas de l’araméen et du wolof dans le système éducatif algérien tout en regardant les autres peuples travailler pour nous.

      Dzcca
      21 décembre 2022 - 14 h 55 min

      vous oubliez que l ecole algerienne a forme des milliers de medecins tres apprecies en europe des milliers de pharma ciens des milliers infirmiers etc alors vous en pensez quoi ? il y a encore beaucoup a faire c est sur mais pour ca faut travailler et ce retrousser les manches et arreter avec votre bizeness a 2BALLE toujours a critiquer le peuple a sa part de responsabilite quand ton fils preferent magouiller que d aller a l ecole pose toi des questions

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.