Président Tebboune : «L’année 2023 sera couronnée par l’adhésion de l’Algérie aux BRICS»

Tebboune BRICS
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune. D. R.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé jeudi que l’année 2023 sera couronnée par l’adhésion de l’Algérie aux BRICS, rapporte l’APS.

Lors de l’entrevue périodique accordée à des représentants de médias nationaux, diffusée sur les chaînes de Radio et de Télévision nationales, le président Tebboune a indiqué que l’année 2023 sera couronnée par l’adhésion de l’Algérie aux BRICS, soulignant que ce processus exigeait une poursuite des efforts dans les domaines de l’investissement et du développement économique et humain, d’une part, et de passer à des niveaux supérieurs d’exportation, d’autre part.

Le président de la République a affirmé, dans ce sens, que l’augmentation de la valeur des exportations hors hydrocarbures n’est plus un simple slogan, mais une réalité sur le terrain, relevant l’effort consenti par la Société algérienne des foires et exportations (Safex) pour organiser des expositions de produits nationaux dans certains pays africains en attendant leur généralisation vers d’autres pays.

«C’est lorsque notre Produit intérieur brut (PIB) dépassera les 200 MDS USD que nous pouvons dire que nous sommes proches des BRICS», a poursuivi le chef de l’Etat.

S’agissant de la position des membres de l’organisation vis-à-vis de la candidature de l’Algérie, le président Tebboune a affirmé que la Chine, la Russie et l’Afrique du Sud ont accueilli favorablement cette démarche, ajoutant que le travail se poursuivait pour la concrétiser avant la fin de l’année 2023, et ce, à travers la présence officielle de l’Algérie à sa réunion.

L’adhésion de l’Algérie aux BRICS ouvrira des perspectives prometteuses à l’investissement dans le pays et au partenariat dans les différents domaines économiques, notamment les mines et les infrastructures, a estimé le président Tebboune, soulignant que les BRICS constituent une «base économique solide».

A ce propos, le président de la République a formulé le souhait de lancer des investissements conjoints avec les pays du groupe en vue de réaliser le projet de train transafricain qui permettra de relier l’Algérie aux pays du Sahel.

R. N.

Comment (5)

    Amin99
    25 décembre 2022 - 14 h 23 min

    L’une des missions principales de la banque centrale est le contrôle permanent de l’inflation et les fluctuations de la monnaie par rapport aux autres devises étrangères.

    Or à chaque crise pétrolière, l’Algérie se trouve confrontée à une chute brutale de ses recettes en devise et ses réserves de change fondent comme neige au soleil.

    C’est une situation difficile qui pousse les pouvoirs publics à revoir toute leur stratégie, en premier lieu la dévaluation du dinar par la banque centrale dans un souci de conserver une masse monétaire suffisante pour que l’état continue à faire face à ses dépenses et assure le salaire des fonctionnaires, sauf que cette situation n’est pas sans conséquences.

    A l’echelle économique, le tarissement des réserves de change fait beaucoup de dégâts au pays, des projets sont gelés, des contrats résiliés, des dizaines d’entreprises fermés, des milliers d’emplois détruits (bâtiment), beaucoup d’étrangers renvoyés chez eux, sans parler des pénuries de produits liés au ralentissement du commerce extérieur et enfin la fuite des capitaux.

    A l’échelle sociale, la dépréciation de notre monnaie génère l’inflation, encourage la spéculation, baisse le pouvoir d’achat des ménages, accentuent le mécontentement populaire et les mouvements sociaux sans oublier la réduction des subventions des produits de première nécessité et ses conséquences sur la vie quotidienne des citoyens.

    La banque centrale et les pouvoirs publics se trouvent confrontés à une situation complexe très difficile à stabiliser, il faut parfois des années pour revenir à une situation quasi-stable avec un pouvoir d’achat conséquent et une inflation maitrisée.

    Or, tous les pays avancés veillent sur la stabilité de leur monnaie, le contrôle de l’inflation et la préservation du pouvoir d’achat, ils savent les conséquences en cas de défaillance, qu’il en soit ainsi pour l’Algérie.

    Pour y arriver, il est de notre intérêt de repenser entièrement notre modèle économique, à commencer par le diversifier, créer la richesse locale, augmenter nos exportations hors hydrocarbures, matriser notre facture d’importation dans le but d’équilibrer nos comptes, sécuriser nos recettes en devises et rendre notre monnaie plus forte et plus stable. Il faut sortir de cette forte dépendance aux hydrocarbures.

    La création de richesse aidera à terme l’Algérie à solutionner ses nombreux problèmes structurels et conjoncturels (pouvoir d’achat, habitat, modernisation infrastructures, zones d’ombre, reformes divers éducation, santé…), il ne faut donc pas perdre de vu cet objectif et continuer dans ce sens.
    A bon entendeur

    EL HAMDOULILLAH
    24 décembre 2022 - 3 h 38 min

    Quoiqu’il en soit, moi et beaucoup de gens que je connais dans mon entourage proche et lointain.
    Allons tous voté au prochaines élections présidentielle, avec nos mains et nos pieds pour garder et reconduire nôtre président ABDELMADJID TEBBOUNE.
    Depuis HOUARI BOUMÉDIENNE ALLAH yarhamou.
    Il est le premier à marché sérieusement sur ces pas.
    Seul les imbéciles ne changent pas d’avis.
    Nous avons tous traîné des casseroles.
    Que celui qui ne l’a jamais fait lève la main !
    Lui ABDELMADJID TEBBOUNE à saisi le meilleur moment pour sortir l’Algérie des griffes du clan de Oujda et de ces commanditaires.
    Il est âgé et n’attend plus rien de cette vie.
    Il a dit c’est le moment où jamais pour donner tout ce qu’il lui reste de vie et de force pour sortir l’Algérie du Tiers-Mondiste d’où elle se trouve.
    Et d’extirper son peuple de l’esclavage des occidentaux dans la misère d’où ils les ont mis avec les gouvernements précédents.
    Le président attaque les chantiers dans tous les sens, il a créé un dynamisme autour de lui en s’entourant d’équipes qui ont les mêmes objectifs que lui, faire qui que coûte émerger l’Algérie.
    Tout les pays s’intéresse de nouveau à nous.
    Tous les pays africains copies l’Algérie en s’extirpant des chaînes de la soumission des occidentaux.
    Le monde est en train de bouger de manière très significative et les surprises s’enchaînent les uns après les autres.
    La vitesse à laquelle les choses évolue et changent fait même peur à beaucoup de pays.
    Beaucoup sort de leurs hibernation, de leurs autarcie pour saisir leurs chances en faisant le bon choix de l’alliance.
    La corruptions à atteint un niveau tel , que le droit, la justice, les principes de noblesse, la vertu, l’honneur, les valeurs éthiques, qui caractérisait les humains ont étés et reléguées aux niveaux des caniveaux.
    Ce qui pousse L’ALGÉRIE à se ranger parmi ceux qui refuse que toutes ces valeurs soient relégués à jamais aux oubliettes et à fait le choix d’adhérer aux BRICS, afin de préserver ce qui reste de l’ancien monde multipolaire.
    Peu à peu si parmi les dirigeants actuels, personne ne franchi la ligne de non retour par une erreur d’appréciation qui nous entraînerait tous vers l’Armageddon.
    Les oligarques sataniques qui nous ont conduit à cette situation, seront arrêtées et tous traduit en justice pour hold-up de la planète ainsi que pour crimes , esclavagiste, abus de pouvoir sur l’espèce humaines.
    Quant 8 milliards d’humains seront dos aux murs.
    Il n’y aura qu’une issue, périr où survivre.
    L’instinct de survie devrait logiquement être un reflex naturel !!
    En tout les cas nous devons être très attentif dont les choses évoluent en ce moment partout dans le monde, pour ce dire que les bonnes décisions a prendre ne doivent plus être repousser.
    Comprendra celui qui veut comprendre.
    Qu’Allah nous guide tous vers les bons choix pour l’autre vie.
    ALLAH OUWA KBAR

    Amin99
    23 décembre 2022 - 23 h 55 min

    Un discours à la hauteur qui résume très bien la situation du pays et traduit la volonté de hisser ce dernier en puissance émergente.

    Quand on se rappelle dans quel état se trouvait l’Algérie il y’a à peine 3 ans et le risque majeure d’implosion qui planait sur notre tête, il y’a eu beaucoup de chemin parcouru depuis et un nombre important de réalisations par le travail continu sur tous les plans: politique, diplomatique, économique, judiciaire et sécuritaire. On ne peut qu’être fier de toutes ces réalisations.

    Merci Mr le Président et merci à tous les hommes et à toutes les femmes qui ont contribué à cette avancée.

    Belveder
    23 décembre 2022 - 9 h 14 min

    Le problème n est pas le volume des exportations
    Mais la solvabilité des Clients
    Ces Marché dit Africains sont ils solvable paient ils ?
    Car on a beaucoup Fait du SOCIAL dans cette histoire d exportations
    Les partenaires ne paient pas L Algerie
    Et on efface les Ardoises parce que c est des Pays «  » »dits Amis »:

      Anonyme
      25 décembre 2022 - 15 h 41 min

      D’accord avec vous. On leur fait trop de cadeaux a ces pays soit disant freres et amis. Il faut prendre example sur la chine. Quant elle fait quelque chose pour eux, c’est la dependance economique pour au moins 100 ans. C’est comme ca que la chine est devenu la chine d’aujourdhui. Ni freres ni amis ni amar bouzouar. Ses interets passent avant tout. Moi j’aimerai bien savoir si l’effacement de la dette africaine par bouteflika sans demande l’avis de personne a part peut etre ses beni oui oui a aussi touche le cameroun.

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