Les élites intellectuelles françaises : ces éternels «Cerbère» des puissants (I)

Bernard-Henri Lévy
Le philosophe des plateaux télé françaises Bernard-Henri Lévy. D. R.

Une contribution de Khider Mesloub – «Tout bourgeois se sent élu.» (Paul Nizan). Comme l’avait écrit Antonio Gramsci : pour régner, les classes sociales dominantes ne s’appuient pas uniquement sur la puissance de leur pouvoir économique et leurs forces répressives policières et militaires, mais également sur le concours idéologique de la caste intellectuelle. En France, comme dans les pays occidentaux, l’élite intellectuelle a toujours contribué à l’enrôlement des masses populaires dans les instances étatiques bourgeoises, à leur embrigadement idéologique. De fait, à l’exception des rares périodes révolutionnaires singularisées par le ralliement individuel de quelques intellectuels au combat des classes populaires, en général l’intelligentsia française est toujours demeurée la fidèle servante des classes possédantes, particulièrement dans les périodes d’effervescence sociale ou de préparatifs guerriers où elle dévoile sa nature contre-révolutionnaire et belliciste, comme lors du mouvement des Gilets jaunes, et actuellement, à la faveur du déclenchement de la guerre en Ukraine.

Historiquement, les intellectuels organiques, ces parasites à la plume élitiste vénale ou à la voix audiovisuelle cupide n’ont d’autre utilité sociale que de tresser des lauriers à leurs maîtres (les classes dirigeantes) et de se dresser avec hargne contre les classes populaires. De nos jours, à l’ère de la domination totalitaire du capital, l’intelligentsia bourgeoise, c’est-à-dire les gardiens de l’ordre social (journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, écrivains, etc.) a pour fonction de magnifier les bienfaits de la société libérale, de l’argent, de la démocratie financière, du consensualisme, du conformisme, en un mot du capitalisme. De légitimer, à l’instar des anciennes castes aristocratiques religieuses, rabbiniques, chrétiennes et musulmanes, l’inégalité sociale, la monopolisation du pouvoir par la classe dominante. Comme l’a écrit Paul Nizan dans son livre Les Chiens de garde : «La bourgeoisie devine que son pouvoir matériel exige le soutien d’un pouvoir d’opinion. Ne subsistant en effet que par le consentement général, elle doit inlassablement donner à ceux qu’elle domine des raisons valides d’accepter son établissement, son règne et sa durée. Elle doit faire la preuve que son confort et sa domination et ses maisons et ses dividendes sont le juste salaire que la société humaine lui consent en échange des services qu’elle rend. Le bourgeois mérite d’être tout ce qu’il est, de faire tout ce qu’il fait, parce qu’il entraîne l’humanité vers son plus haut, son plus noble destin.»

En France, avec la révolte du mouvement des Gilets jaunes, les médias et les intellectuels organiques, ces voix de leurs maîtres, dévoilèrent, avec des aboiements rhétoriques emphatiques, dans un lexique mordant pour le peuple et léché pour les puissants, leur rôle de Chiens de garde de l’ordre établi. Leur aversion invétérée du peuple. Leur propension pavlovienne à se mettre au service de la classe dominante.

Durant toute la période de la lutte des Gilets jaunes, journalistes et intellectuels, ces clercs des temps modernes, communièrent dans la même ferveur de la surenchère de propagande haineuse contre le mouvement, rivalisant d’ingéniosité pour le dénaturer, le discréditer, le diffamer. Pour distiller contre le mouvement les pires calomnies.

A l’époque, y compris le multimillionnaire Bernard-Henry Levy avait pris l’initiative de publier une tribune au titre évocateur «L’Europe est en péril». En termes moins hypocrites, le capitalisme est en péril. En défenseur invétéré du capital, dans ce texte, ce plumitif de salon s’alarmait de l’émergence des «populismes», autrement dit des mouvements sociaux en lutte en Europe, notamment le mouvement des Gilets jaunes, dédaigneusement catalogué de raciste, d’antisémite et d’homophobe. Dans sa croisade contre les mouvements populaires «antisystème», le richissime sioniste Bernard-Henry Levy débaucha une trentaine d’écrivains décérébrés célèbres pour mener son opération de propagande et de calomnie contre les peuples révoltés. Conduits par ce calamiteux philosophe à la pensée polémologique ruisselant de sang vampirique et à l’activité nourrie d’affairements belliqueux macabres sur fond de fructueuses spéculations financières, ces tirailleurs de la littérature, fidèles soldats idéologiques du capital, appelèrent à se mobiliser contre la «vague populiste qui menace l’Europe». Autrement dit, qui menace la stabilité des privilégiés de l’Europe, le règne des classes possédantes.

Globalement, face aux Gilets jaunes, les porte-parole de la bourgeoisie, c’est-à-dire l’élite intellectuelle, se rassemblèrent uniment dans un front commun pour les fustiger, les qualifier de racistes, de fascistes, d’homophobes, de factieux. Mais aussi d’idiots. «Gilets jaunes : la bêtise va-t-elle gagner ?» se demandait Sébastien Le Fol dans Le Point (10 janvier 2019). Un autre intellectuel domestiqué, journaliste de son état, avait déclaré sur la chaîne du pouvoir BFM TV : «Les vrais Gilets jaunes se battent sans réfléchir, sans penser.» Son confrère «de laisse» du Figaro, Vincent Trémolet, en chien de garde du système, avait écrit le 4 décembre 2018 : «Les bas instincts s’imposent au mépris de la civilité la plus élémentaire.» Voici quelques autres perles journalistes vomies par ces plumitifs de service dans leurs périodiques respectifs mais sûrement pas respectables : «Mouvement de beaufs poujadistes et factieux» (Jean Quatremer), «dirigé par une minorité haineuse» (Denis Olivennes), s’apparentant à un «déferlement de rage et de haine» (Le Monde) dans lequel des «hordes de minus, de pillards» «rongés par leurs ressentiments comme par des puces» (Franz-Olivier Giesbert) libèrent leurs «pulsions malsaines» (Hervé Gattegno). Ce sont ces mêmes journaleux qui, hier fustigeaient les Gilets jaunes, qualifiés de racistes et d’antisémites, aujourd’hui, soutiennent les milices ukrainiennes otaniennes, issues du régiment néonazi Azov, régiment auréolé de toutes les vertus par toutes les élites occidentales décadentes belliqueuses.

Ainsi, à l’occasion du surgissement de cet inédit mouvement de masse des Gilets jaunes, l’intelligentsia française, cette caste décérébrée cerbère des puissants, dévoila sa véritable fonction d’auxiliaire intellectuelle servile de la classe dominante. Journalistes, intellectuels et membres de la classe dominante, toute cette mafia élitiste officielle, se liguèrent pour pilonner le mouvement des Gilets jaunes. Les journalistes, à coups de projections informatives insidieusement antimouvement Gilets jaunes ; le pouvoir, à coups de projectiles balistiques handicapants ; les intellectuels, à coups de projets de mobilisation de l’armée et de l’incitation de la police à user de leur arme contre les Gilets jaunes.

En effet, d’aucuns ordonnèrent au gouvernement Macron de mobiliser l’armée pour rétablir l’ordre. A l’instar de l’intellectuel organique Luc Ferry, frère d’arme de Bernard Henry-Levy, professeur de philosophie et ancien ministre, qui défraya la chronique en sommant les policiers à faire usage de leurs armes. Luc Ferry demanda à la police de tirer à balles réelles contre les Gilets jaunes lors des manifestations. «Qu’ils se servent de leurs armes une bonne fois, ça suffit», avait-il martelé lors d’une émission radiophonique intitulée «Esprits libres» (cela ne s’invente pas. Esprits libres… de massacrer le peuple quand il se révolte contre son esclavage). Mais aussi en exhortant l’armée à intervenir contre le mouvement des Gilets jaunes. Autrement dit, à écraser dans le sang ce mouvement. «On a la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies», s’était-il exclamé sur un ton furibond empli de haine de classe.

L’incitation hystérique au massacre des Gilets jaunes par Luc Ferry ne fut pas le délire d’un «esprit intellectuel» égaré, psychopathe, mais la pensée profonde de ces «Esprits libres» (thuriféraires de la démocratie des riches), de la majorité de cette intelligentsia française décadente, et de ses maîtres, la classe dominante bourgeoise française. Comme l’actualité contemporaine nous le prouve, depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. C’est la même intelligentsia française belliciste et raciste qui, aujourd’hui, appelle à affamer le peuple russe par l’accentuation des sanctions économiques édictées contre Moscou, à massacrer les Russes, envoyer des troupes otaniennes en Russie ; déverse sa haine anti-arabe et islamophobe.

Ce ton haineux de l’élite contre le peuple rappelait curieusement celui des écrivains de l’époque de la Commune engagés de manière enragée contre le mouvement de révolte des communards. En effet, historiquement, ce déversement de haine contre le peuple révolté s’était déjà produit au cours de la Commune de Paris.

La Commune est cet événement historique où le peuple parisien s’empara du pouvoir. Effectivement, du 18 mars au 21 mai 1871, le pouvoir fut concentré entre les mains du peuple. Au cours de cette phase révolutionnaire, la Commune avait gouverné la ville de Paris. La Commune organisa la société dans l’unique intérêt du peuple. Elle fut le premier «Etat ouvrier», première expérience de l’autogestion populaire. Durant cette éphémère période de prise de pouvoir par le peuple, la classe dominante, réfugiée à Versailles, avait déployé tous les moyens meurtriers pour récupérer les rênes de son pouvoir. Jusqu’à se compromettre avec l’Allemagne de Bismarck, la veille encore combattue sur les champs de bataille.

La Commune de Paris donna immédiatement lieu à des réactions véhémentes hystériques. Tout ce qui comptait en France d’écrivains et d’intellectuels manifesta pour le mouvement et pour ses protagonistes une haine assassine. Un esprit vindicatif génocidaire. Sans surprise, actuellement, de nouveau on assiste de la part des élites françaises otaniennes à la même manifestation de haine vindicative et belliqueuse à l’égard des Russes, depuis l’invasion de l’Ukraine. D’aucuns, notamment des généraux, des écrivains, des journalistes, sur les plateaux télé, appellent ouvertement à assassiner Poutine, à s’enrôler dans l’armée ukrainienne pour combattre, abattre les Russes.

Contre la Commune de Paris, la bourgeoisie, effrayée par la mise à mal de son ordre social, trouva aussitôt un allié de poids : l’intelligentsia littéraire, qui mit sa vénale plume au service des classes dominantes. Dans un sursaut d’union sacrée de classe, la majorité des écrivains s’associa à la bourgeoisie pour fustiger la Commune de Paris, pourfendre les révolutionnaires. La Commune de Paris déchaîna aussitôt, chez ces tirailleurs littéraires, un tombereau d’injures et de falsifications.

A l’exception notable de Jules Vallès, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Villiers de l’Isle-Adam, partisans de la Commune, et partiellement de Victor Hugo qui conserva une certaine neutralité, tous les écrivains de l’époque fusionnèrent et communièrent dans une haine inexpiable contre les communards. Ces écrivains s’emportèrent avec virulence contre la Révolution parisienne, «gouvernement du crime et de la démence», selon Anatole France.

Par-delà leurs divergences idéologiques, tous ces écrivains trempèrent leurs plumes venimeuses dans l’encrier sanguinolent versaillais pour éructer leur belliqueuse hostilité assassine contre la Commune, appeler au massacre des communards. Ils transformèrent symboliquement leurs plumes en baïonnettes prêtes à écrire en lettres rouge sang leurs œuvres criminellement bourgeoises. Actuellement, ces écrivaillions, nullement vaillants, éructent depuis les rédactions de leur journal, les plateaux télé ou leur bureau leur belliqueuse animosité assassine contre les Russes, les nouveaux ennemis déclarés de l’Occident décadent. Sans oublier les Arabes et musulmans, devenus la cible des élites intellectuelle françaises. Notamment de Michel Houellebecq, écrivain devenu, depuis vingt ans, orfèvre en matière de haine des Arabes et des musulmans, néanmoins décoré de la Légion d’honneur par Macron.

En effet, le 18 avril 2019, l’islamophobe «intellectuellement terroriste» (n’avait-il pas déclaré lors de son dialogue avec Michel Onfray : «Je pense que des actes de résistance auront lieu. Il y aura des attentats et des fusillades dans des mosquées, dans des cafés fréquentés par les musulmans, bref des Bataclan à l’envers.» Implicitement, il invite la population française gauloise à s’armer pour se préparer à perpétrer des attentats contre les musulmans, à les combattre – abattre – les armes à la main), recevait des mains du président de la République française la médaille de la honte ; autrement dit, celle de la légitimation du racisme, de l’adoubement ségrégationniste.

Toutes obédiences politiques confondues, depuis les écrivains conservateurs, à l’instar de Maxime du Camp et Gustave Flaubert, en passant par les royalistes comme Alphonse Daudet, le comte de Gobineau, Ernest Renan, la comtesse de Ségur, Taine et bien d’autres, jusqu’aux réactionnaires Leconte de Lisle et Théophile Gautier, tous ces écrivains troquèrent leur costume de salon contre l’uniforme de mercenaire scribouillard, endossé pour épauler les Versaillais dans leur croisade bourgeoise génocidaire.

Outre ces écrivains de l’Ancien régime s’agrégèrent à la canonnade contre la Commune les plumitifs de sensibilité républicaine, comme François Coppée, Anatole France, George Sand, Emile Zola (oui, cet écrivain encensé comme un progressiste était en vrai un partisan de la nouvelle République bourgeoise génocidaire et colonialiste, autrement dit la IIIe République née sur le massacre de masse de la Commune de Paris et la théorisation pédagogique de la politique colonialiste exterminatrice dispensée par l’école de Jules Ferry, lui-même fervent partisan du colonialisme), pour ne citer que les plus célèbres.

En dépit de quelques nuances dans leurs diatribes hystériques anticommunardes, la dénonciation des communards fut unanimement partagée par l’ensemble de ces écrivains (aujourd’hui encore édités, publiés et enseignés à l’école, alors que de célèbres écrivains des années 1900-40 ont été bannis du système scolaire et des librairies en raison de leur vénielle collaboration avec le régime de Vichy). Parmi les plus virulents propagandistes zélés, d’aucuns décidèrent de rejoindre le chef du pouvoir exécutif, Thiers, à Versailles, le boucher de la Commune, pour le seconder dans ses préparatifs de la répression, du massacre de masse.

K. M.

(Suivra)

Note : Dans la mythologie grecque, Cerbère est le chien polycéphale (à trois, cinquante ou cent têtes) sévère et intraitable qui gardait les Enfers. De nos jours, on pourrait dire des «intellectuels organiques» qu’ils sont les Chiens de garde qui protègent l’ordre établi, le système dominant, c’est-à-dire l’infernal capitalisme.

 

Comment (16)

    Brahms
    17 janvier 2023 - 3 h 37 min

    La France a donné notre or du Dey D’Alger à tous ces juifs,

    Le Qatar lui a donné un chèque de 9 600 000 € après la ratonnade en Libye et l’autre juif Nicolas Sarkozy a permis au Qatar d’acheter tout Paris avec son cash issu du Gaz donnant un PSG football club à 15 milliards d’euros d’investissement en pure perte financière avec des salaires de 6 000 000 d’€ / mois.

    Or, de tels salaires, profitent à la Sécurité sociale de Paris qui ainsi se renfloue tous les mois grâce aux cotisations salariales et patronales 30 % chaque mois soit 160 000 € pour un salaire à 6 000 000 € (côté salarié) + 180 000 € (coté employeur) = 340 000 € mensuel pour un seul joueur comme Mbappé sans compter la fiscalité sur son salaire 50 % pour les impôts soit plus de 3 000 000 d’€ mensuel.

    J’ajouterai pour finir que ce juif habite dans le 8ème arrondissement de Paris car son argent provient du Qatar mais aussi de la France qui l’a indemnisé avec le Trésor volé au Dey D’Alger faisant ainsi croire que le juif serait riche alors que son argent ne provient que du vol de pays, de complot et de manigance.

    Regardez Volodymyr ce qu’il fait en UKRAINE, il s’enrichit, son financier étant Georges Soros.

    Tous ces juifs ne sont que des comploteurs de France ou d’ailleurs, c’est inscrit dans leurs gènes.

    Asyar
    14 janvier 2023 - 19 h 25 min

    « DHL et BHL »

    L’un est spécialisé dans l’envoi et la livraison de colis à l’international…
    L’autre est spécialisé dans la diffusion d’idéologies malfaisantes, se nourrissant du sang d’innocents.
    A classer parmi les rattus, membre de la famille du peuple fantôme maudit du Seigneur de l’Univers.

    Amin99
    14 janvier 2023 - 18 h 15 min

    « De nos jours, à l’ère de la domination totalitaire du capital, l’intelligentsia bourgeoise (…) a pour fonction de magnifier les bienfaits de la société libérale, de l’argent, de la démocratie financière, du consensualisme, du conformisme, en un mot du capitalisme. »
    Malheuresement quand les choses vont mal, dans sa croisade contre les mouvements populaires, la classe dominante, pour sauver sa peau, met tous les moyens pour détourner la colère populaire, d’une part en finançant l’extreme-droite et la montée du fascisme partout en Europe et d’autre part en fabriquant un ennemi potentiel par la diabolisation et la manipulation, cet ennemi est tout désigné, il s’appelle l’immigré, le musulman et accessoirement
    l’Algerien.

    Il faut comprendre que c’est dans leur projet de créer une guerre civile en Europe et en particulier en France où tous les ingrédients sont réunis, en se faisant aider par leurs médias et leurs journalous de salon comme Zemmour, BHL, Messiha and Co qui en font l’éloge. A force de crier au loup, ils parviendront probablement un jour à l’allumer où l’on verra s’entretuer principalement les classes populaires qui tomberont malheureusement dans le piège de la manipulation alors que les riches dominants se frotteront les mains et continuront à fructifier leurs affaires. Regardez ce qui se passe en Ukraine, ils achètent leq meilleurs terres agricoles pour une bouchée de pain.

    Malheureusement peu de gens comprennent ces choses, les événements ne sont jamais fortuits, ils sont orchestrés, planifiés et derrière chaque évènement il y’a une raison et une suite logique.
    A bon entendeur

    yacoub
    14 janvier 2023 - 12 h 12 min

    Mais de quels intellectuels français parlez-vous ?

    Anonyme
    13 janvier 2023 - 21 h 21 min

    @Abou Stroff. Bonjour, je ne pense pas qu’il y ait ‘un vide sidéral en terme de contre-discours » face à ces « intellectuels » sionistes du capitalisme mais bien un boycott des intellectuels qui ne vont pas dans le sens de « la pensée unique », une volonté délibérée des médias sionistes de faire taire toute voix discordante. Le contre-poids n’est pas possible quand on a toujours la même bande de décérebrés qui font de la masturbation intellectuelle à sens unique.

    Anonym3
    13 janvier 2023 - 15 h 45 min

    Les Francos Algeriens sont aussi la France. comme BHL et Sarkozy avec les Zemmours, les Lea les messiha et les francois falafel et baba ghennouch avec les juliens d’afrique et des millions d’autres qui ne sont pas des frenchies de souche.on a qu’a voir leurs joueurs et joueuses des equipes nationales de sports, les chauffeurs de bus ,les hopitaux etc etc. Les Algeriens qu’ils soient nees en France ou des residents ont les memes droits et responsabilites que les autres pour crititquer et donner leurs avis . ce n’est pas eux qui tiennent le pouvoir et les medias et ne sont pas responsables de la haine, du racisme, de la division et ce n’est pas eux qui sont derriere les guerres dans les pays musulmans et voisins de L’Algerie. C’est bien de mentionner les clandestins et ceux qui prennent le risque de prendre des barques pour mourrir dans la mer.je n’ai pas le chiffre exact mais pas comme le Drian pense, ce ne sont pas 45 millions et aucun Algerien est fier d’eux.ils sont jeunes comme nous etions sauf qu’eux ils voient la France dans leurs smartphones, ordinateurs et televisions en direct et en couleurs.les pauvres ils croient que francoise et francois sont les memes qu’ils voient sont les memes qu’ils voient ,qui vont les acceuillirs a bras ouvert et croient que leurs copains qui leurs envoient des photos vivent dans le comfort entoures avec des belles blondes qu’ils voient dans dans les clips de musique et non sous les ponts. Il ya aussi des harragas qui traversent la mer et le ciel sans invitation sur des avions et bateaux de guerre pour detruire des maisons, les hopitaux et les infrastructures des peuples en seuleument quelques jours .que ceux qui essayent a chaque fois qu’un article sur mama essayent de la defendre qu’ils voient le monde d’aujourdhui,le monde du noir et blanc du journal de 8 heures et un film de Jean Gabin font partie du passer.

    Belveder
    13 janvier 2023 - 14 h 37 min

    Ils sont dans leur rôle et ILS ont raison
    Et Nos élites a Nous ???
    Que font elles ??
    Que produisent elles??
    Quelle poids ont-elles ??
    A part occuper des postes à budget faramineux et attendre des retraites dores ..
    En France le plus souvent
    Faisons notre Autocritique

      Rassures-toi
      13 janvier 2023 - 19 h 47 min

      Tu risques rien.
      Les Élites ALGÉRIENNES ne parlent pas aux Chouineuses Marocaines de service.

        Belveder
        14 janvier 2023 - 18 h 28 min

        tu radotes
        tout ce qui est excessif finit par devenir insignifiant
        trouve autre chose
        vous devenez ridicules avec ces arguments

          Je répète
          15 janvier 2023 - 15 h 52 min

          @Belveder
          Les Élites ALGÉRIENNES ne parlent pas aux Chouineuses Marocaines de service.
          Non , C’est pas Excessif , c’est juste très simple.

    Belveder
    13 janvier 2023 - 10 h 35 min

    A chaque fois vous Affirmez et vous déféndez l idée que le mouvement Gilets jaunes était soutenu par l ensemble des francais
    C est FAUX il a pu l étre au début mais la majorité de la FRANCE qui TRAVAILLE l a rejété aprés devant les dérapages et les graves incidents
    des Désoeuvrés qui vivent de l aide sociale qu ils consomment en 24h dans un bistrot ou au PMU et bloquent des gens qui se lévent pour aller travailler vous appelez ca un mouvement ???

    Salim Samai
    13 janvier 2023 - 10 h 06 min

    Exemple de SOUMISSION ou GUILLOTINE! Source « Americans for Peace Now ».

    « Kenneth Roth is one of the world’s leading experts on international human rights. Dubbed “the Godfather of human rights” by The Nation, for almost three decades Ken led Human Rights Watch, America’s chief human rights organization and the world’s second-largest.

    Last week, Roth was denied a previously arranged year-long fellowship at Harvard’s Kennedy School. A member of the Kennedy School faculty told Roth that his fellowship was revoked because of his and HRW’s criticism of Israel’s violations of human rights.

    In what ways do Roth’s current and past experiences reflect efforts to quash criticism of Israeli human rights abuses in the US public sphere? Do international human rights activists disproportionately focus on Israel? What are unique concerns that human rights groups have regarding Israel and its treatment of Palestinians? In what ways have these concerns escalated with the proliferation of the IHRA definition of antisemitism and the swearing in of Israel’s current extremist government? »

    Anonyme
    13 janvier 2023 - 9 h 51 min

    Mr Mesloub vous avez denudé comme il se doit cette corporation de « plumitifs de salon » , ces Péripatéticiennes de « luxe » . Néanmoins vous avez pêché,par inadvertance , en utilisant des expressions telles que « Élite » , « Intellectuels » qu ils se sont attribués pour en «  jeter «  face à la Plèbe. Or vous savez très bien que ce ne sont que des FAUSSAIRES , certains plus « BOTULIQUES » que les autres et qui , dès que vous gratter le Vernis dont ils s enduisent , s avèrent être la pire espèce de corrompus de bas étage et de plagiaires invétérés. De plus et surtout toute cette engeance , n est pas seulement aux ordres du Capital , elle a été définitivement dressée par les Nazisionistes pour justifier l innommable . L enflure Onfray en est la plus récente illustration .

    Anonyme
    13 janvier 2023 - 9 h 32 min

    Juste quelques lignes pour vous rappeler qu en Allemagne un grand journaliste Allemand Udo Ulfkotte retrouve mort ,était le rédacteur en chef de l’un des plus grands journaux allemands, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, lorsqu’il a publié son bestseller « Journalistes qui s’achètent  » « Gekaufte Journalisten  » révélant comment la CIA contrôlait les médias allemands, un livre qui lui a coûté sa carrière – et peut-être sa vie.. Sa mort éveille d’autant plus de questions parce qu’il était surtout connu pour son livre-dénonciateur  » Journalistes qui s’achètent  » ( Gekaufte Journalisten ). Là, Udo Ulfkotte a dévoilé comment la CIA payait des journalistes en Allemagne, en France, au Royaume-Uni, en Australie et en Nouvelle-Zélande pour qu’ils publient de fausses informations. Le journaliste connaissait bien les menaces qu’il affrontait, mais croyait qu’il était mieux placé que la plupart des journalistes pour exposer la vérité puisqu’il n’avait pas d’enfants qui pourraient courir un risque.Craignant une guerre en Europe, il a pris la décision de dévoiler la vérité quant aux médias contrôlés par les services secrets. » J’ai été journaliste pendant presque 25 ans, on m’a appris à mentir, à trahir, à ne pas dire la vérité au public,La CIA me soutenait, pourquoi ? Parce que j’étais pro-américain « Selon l’écrivain, les médias allemands et américains tentent d’amener la guerre en Europe mais aussi en Russie. C’est contre cette propagande médiatique qu’il s’est dressé avec son livre  » Journalistes qui s’achètent  » qui est devenu un bestseller. Un livre qu’il était interdit de mentionner dans les médias allemands…et qui a ete mis en vente en janvier 2017,bien avant la guerre en Ukraine,et pourtant Udo Ulfkotte a tout devoile….Il faut aussi se rappeler de Uwe Barschel, homme politique allemand, retrouvé mort en 1987 dans un hôtel en Suisse. Une mort mystérieuse.On parlait du Kennedy Allemand ou la raison d’état l’emporte sur le droit. On ne saura peut être jamais ce qu’il s’est passé ce jour là à Genève. Il y a un vrai mystère qui va s’en doute encore perdurer..Surnommé le Kennedy allemand, l’avenir de ce député et ministre était tout tracé. Barschel était appelé à diriger le pays et à devenir Chancelier…et personne n en parle depuis sa mort mysterieuse ou plutot une elimination et crime parfait..l homme genait beaucoup..Aujourd hui l elimination de la scene politique allemande et europeenne de l homme politique allemand Martine Schultz,ex president du parlement allemand et brillant orateur en Francais anglais et allemand devenait un adversaire redoutable a la politique europeenne et allemande d Angela Merkel qui a elimine sa candidature pour la presidence de la commission pour imposer le corrompu luxembourgeois Jean Claude Junkers,et a tout fait pour saboter la candidature de Martine Schulz a la chancellerie allemande en septembre 2017 avec la trahison de ses propres partenaires socialistes Frank-walter Steinmeier (devenu president d Allemagne ) et Sigmar Gabriel ancien président du SPD et vice-chancelier a été nommé au conseil de surveillance de la première banque allemande. Une recompense pour leur fidelite a la politique de Merkel…mettre l europe sous la coupe des USA…Martine Schulz etait pour l independance et la souverainete de la politique europeenne…

    Abou Stroff
    13 janvier 2023 - 8 h 12 min

    « Les élites intellectuelles françaises : ces éternels «Cerbère» des puissants » titre K. M..

    je pense que toute classe dominante qui se respecte, exige, pour la pérennisation de sa domination, un discours qui justifie cette dernière. et ce discours se résume à présenter les intérêts de la classe ou des couches dominantes comme les intérêts bien compris de la société dans son entièreté (avant la domination de la classe capitaliste, le discours religieux n’avait t il pas pour objectif ultime de justifier l’ordre établi?).

    en termes simples, à moins de vouloir réinventer le fil à couper le beurre, ce qu’avance K. M. a été analysé par Marx pour être résumé par Gramsci par la production du concept d' »intellectuel organique ».

    en termes crus, il n’y a rien d’étonnant à ce que « de nos jours, on pourrait dire des «intellectuels organiques» qu’ils sont les Chiens de garde qui protègent l’ordre établi, le système dominant, c’est-à-dire l’infernal capitalisme. »

    ceci étant dit, posons nous la seule question qui mérite, effectivement d’être posée:
    pourquoi, face aux éructations des intellectuels organiques du capitalisme, il y a un vide sidéral en termes de contre-discours?

    la ou les réponses à cette question expliqueraient, sans nul doute, la domination sans partage des idéologues de la bourgeoisie sur tous les thèmes de réflexion possibles et imaginables.
    PS : je pense que présenter le sioniste bhl comme un intellectuel organique est un non sens remarquable dans la mesure où bhl et ses coreligionnaires (fienkelkraut, bruckman, einthoven, etc) n’ont d’intellectuels que le nom. En effet, si ces hurluberlus n’étaient pas constamment invités (pour donner leur « avis » sur tous les thèmes possibles et imaginables) par leur coreligionnaires qui contrôlent les media, en général et les télés, en particulier, personne n’aurait parier un kopeck sur leur production idéologique.

    Salim Samai
    13 janvier 2023 - 7 h 44 min

    « Maa El Ouagaf », « Ceux qui hurlent avec les Loups » (S.Schröter) & « Le Roi est mort! Vive le Roi » n´est PAS 1 MONOPOLE des « Intellectuels/Imam Chelghoum Francais « ! C´est 1 « Vertu » UNIVERSELLE!

    Il y a 1 nuance!
    – Le Fellah/Mouatan ORDINAIRE est PLUS HONORABLE que « l`Intellectuel »! Le 1er N`APPLAUDIT PAS!
    Il est INDIFFERENT, passe son chemin & SURVIT que ca soit Moussa, Aissa, FIS, FLN, Ane ou Elephant!
    – Le second FLATTE & CIRE les Bottes du Maitre! Pire! Dés que le Roi est Mort, IL CRACHE sur sa TOMBE pour plaire au NOUVEAU Roi!

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