Que vient faire en Algérie l’adjointe de Blinken pour le contrôle des armes ?
Une contribution de Khaled Boulaziz – Décidément, rien n’arrête le flux déchaîné des visites des chargés de missions américains et leurs auxiliaires vers notre pays. Après la toute récente, celle de la secrétaire d’Etat adjointe chargée des Organisations internationales, Michele Sison, qui a séjourné à Alger en janvier pour discuter, entre autres, des priorités multilatérales communes au sein du système des Nations unies, la dernière en date est celle qu’effectue pendant trois jours, entre le 5 et le 7 du mois courant, Bonnie D. Jenkins, l’adjointe au secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, en charge du contrôle des armements.
Cette dernière, selon l’information postée sur le site des Affaires étrangères américaines, rencontrera de hauts responsables gouvernementaux algériens pour discuter de questions d’intérêt commun, notamment les efforts visant à approfondir la coopération bilatérale en matière de sécurité afin de relever les défis communs en matière de sécurité régionale.
Mais aussi, et c’est le plus grave, cette vénérable suppléante se réunira également avec les ambassadeurs des missions diplomatiques partageant les mêmes idées à Alger pour discuter des questions de sécurité régionale. Rien que cela.
En langage clair, un véritable conclave des ambassadeurs des pays de l’OTAN sous l’égide du sous-secrétaire d’Etat américain se tiendra à Alger pendant trois jours.
Qui veut-on assiéger et sublimement aviser ?
A l’heure où l’Occident essuie revers après revers dans les grandes étendues ukrainiennes, la pression diplomatique et les manœuvres politiques de bas caniveau de la troïka de malheur celle de Blinken, Nuland et Sherman, dont l’allégeance est consignée sur leurs visages, continuent sans relâche envers l’Algérie et sa direction.
Nul n’est dupe que toute cette activité n’a qu’un seul objectif, faire plier l’Algérie en la contraignant à prendre ses distances de son allié historique : la Russie.
Conjuguées aux interminables cabales de l’ancien colonisateur, où une clique de lobbies à la solde d’une France sous influence dont les horloges ont cessé de fonctionner en 1962, d’historiens de la dernière heure et de politiciens obséquieux de bas caniveaux, vassaux de père en fils, conspirent jusqu’à l’heure où ces lignes sont rédigées à nuire à notre pays.
L’Algérie est plus que jamais dans l’œil du cyclone. Les assauts contre notre pays se multiplient, surtout suite au rapprochement stratégique avec la Russie.
Pour résumer le présent contexte, la revue El-Djeïch, dans un éditorial qui fera date écrit : «La bataille d’aujourd’hui est d’autant plus difficile que nous vivons une époque où les événements s’accélèrent et les concepts se confondent, alors que les valeurs et les principes se sont dissous. Chaque génération a son combat, si celui de nos pères et grands-pères était de libérer nos terres des affres du colonialisme, et si celui de nos frères et camarades était de faire face au terrorisme barbare, alors le présent, et à travers les jeunes de toute l’Algérie, est de suivre la voie et de sauvegarder l’indépendance de la nation et sa souveraineté, ce qui représente un combat de conscience par excellence.»
Ceux qui rêvent d’organiser un bal en spéculant d’une chimérique abdication ; ce bal des vampires ne se tiendra jamais à Alger car cette grande nation n’ira tout simplement pas calmement dans la nuit (1).
K. B.
1- We will not go quietly into the night.
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