Ces six diplomates dont le nom circule comme successeurs de Lamamra
Par Abdelkader S. – Sauf changement de dernière minute, le remaniement ministériel annoncé par le président de la République, lors de sa dernière rencontre avec des représentants de la presse nationale, devrait intervenir incessamment, selon des sources concordantes généralement bien informées. Plusieurs noms de grands diplomates sont cités par les observateurs avisés pour succéder à Ramtane Lamamra et briguer cet outil d’influence géostratégique, au service des intérêts de l’Algérie.
Parmi les priorités assignées au nouveau ministre des Affaires étrangères, outre la présence effective de l’Algérie dans les fora internationaux et son apport substantiel aux grandes questions de l’heure, nos sources citent l’accélération du processus d’intégration de l’Algérie aux BRICS et l’encouragement de la diaspora à jouer un rôle actif dans l’effort de développement.
Si rien n’a filtré sur la composition de la nouvelle équipe gouvernementale et le sort réservé au Premier ministre, on sait, cependant, que le ministre des Affaires étrangères, dont l’absence a été remarquée durant des activités diplomatiques de premier plan ces derniers temps, est sur le départ.
Le protocole diplomatique a été complètement chamboulé lors des dernières activités présidentielles de ces derniers jours. Un protocole qui, néanmoins, a transmis des indices, voire des messages subliminaux dont un concerne un haut cadre qui pourrait préluder sa possible désignation comme remplaçant de Ramtane Lamamra, tout en sachant que c’est au président de la République que reviendra la décision de le nommer à ce poste ou non.
Ce département ministériel, qui assure des conditions confortables et octroie à son titulaire une influence dans le monde de la diplomatie et des relations internationales, est très convoité dans les hautes sphères des Annassers, à Kouba. Ces derniers jours, les noms qui reviennent avec insistance dans certains cercles initiés sont ceux d’Amar Belani, actuel secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et ancien envoyé spécial pour les pays du Maghreb et le Sahara Occidental ; l’ex-ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum ; le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Nadir Larbaoui ; l’ancien ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf, qui a manifesté une opposition farouche à l’ancien président Bouteflika ; le directeur général de l’Agence de coopération et président du Comité de suivi de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, Boudjemaa Delmi ; et, enfin, l’ancien commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine et actuel conseiller diplomatique auprès du président de l’APN, Smaïl Chergui.
Tous ces diplomates se singularisent par une proximité avec la technostructure algérienne, précisent nos sources.
Des sources informées nous confirment que le contact a déjà été établi avec plusieurs noms pour tenter de créer un consensus autour d’une personne ministrable énergique, omniprésente et dévouée à sa mission à la tête de cette institution régalienne. On en saura plus d’ici peu.
A. S.
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