Contribution d’Oleg Nesterenko – CPI : de la manipulation médiatique atlantiste

CPI droit pénal
Le président polonais de la CPI jure de servir les intérêts des... Etats-Unis. D. R.

Une contribution d’Oleg Nesterenko(*) – Dès le déclenchement de l’opération militaire russe sur le territoire de l’Ukraine, le 24 février 2022, les institutions occidentales – non pas internationales, comme aiment se dire les fonctionnaires occidentaux en ayant la prétention d’une représentativité mondiale, mais qu’occidentales – se soulèvent d’une manière particulièrement prompte et se rappellent, tout à coup, de l’importance et de la pertinence du droit pénal international.

Ils se rappellent l’importance et la pertinence du droit pénal international qui régit la poursuite des personnes responsables de crimes internationaux, en particulier des crimes d’agression, crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui restaient dans les oubliettes et dont l’existence même paraissait discutable lors des guerres d’agression menées par les pays occidentaux et largement accompagnées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Ce droit est, enfin, mis sous les projecteurs bienveillants des administrateurs du «joli petit jardin entouré de hauts murs pour empêcher la jungle de l’envahir », selon l’expression tant poétique du responsable de la politique étrangère du «joli petit jardin».

Les doubles standards

Dès le moment qu’un conflit armé ne fait pas partie de ceux lancés par un pays ou une coalition occidentale – une mobilisation des acteurs régionaux et internationaux totalement inédite, selon les déclarations mêmes des acteurs occidentaux, est entreprise dès les premiers jours de la campagne militaire de Russie.

Une initiative dont l’ampleur est sans précédent dans l’histoire contemporaine, et ceci sans aucune préoccupation des voix d’indignation qui se lèvent de par le monde exigeant de savoir pourquoi lors d’agressions étatiques répétées de grandes ampleurs des dernières décennies commises par l’Occident, strictement aucune mobilisation au niveau des institutions judiciaires dites internationales n’a eu lieu ou, plus exactement, a été étouffée à chaque fois par les puissances dominatrices.

Le silence en guise de réponse est parfaitement placé, car on ne répond pas à des questions rhétoriques : les agresseurs, quand ce sont les pays occidentaux avec les Etats-Unis en tête, ne sont pas particulièrement motivés ni pour se traîner devant la justice internationale ni pour y être condamnés.

La toute récente déclaration de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans le cadre du soi-disant examen par la Commission de la version de l’implication des Etats-Unis dans les explosions du Nord Stream : «[…] Au cours de toutes les années d’existence de l’Amérique, pas un seul fait de violation du droit international ou d’actions hors du cadre du droit international n’a été établi et confirmé. La réputation irréprochable de l’Etat américain nous permet de ne pas envisager cette version» atteint des sommets inégalés de cynisme.

Dès février 2022, les pays du monde non occidental, observant la flagrance des doubles standards appliqués d’une manière systématique par la communauté politico-militaire occidentale, s’éloignent d’une manière accélérée de cette dernière, constatant, à juste titre, qu’ils peuvent être les prochaines victimes du réveil du zèle occidental vis-à-vis du droit international.

Le futur vote de l’ONU en faveur d’un «tribunal» contre la Russie

A l’instar des Etats-Unis qui utilisent l’extraterritorialité du droit américain contre leurs concurrents en tant qu’arme de guerre économique – ce qui est totalement illégal, selon le droit international, mais parfaitement légal et commode du point de vue de la législation américaine – le bloc atlantiste se penche sur la question de la création d’une structure judiciaire extraterritoriale.

Une telle structure serait totalement illicite selon le droit international et ne représenterait qu’une faible minorité en termes de représentativité, n’étant constituée que du bloc occidental et des pays se situant sous la domination politico-économique de ce dernier.

Lors du futur vote qui ne peut être que consultatif de l’Assemblée générale de l’ONU à l’initiative du bloc occidental sur la création d’un tribunal contre la Russie, le score plus que médiocre vis-à-vis de la représentativité de la population mondiale est connu d’avance.

Alors, c’est le nombre de pays qui l’approuveront qui sera mis en avant. Le nombre qui serait dû, notamment, à l’approbation par les Etats nains tels que San Marino, Kiribati, Luxembourg, Vanuatu, Monténégro, Antigua et Barbuda, Liechtenstein, Bahamas, Islande, Nauru, Andorre, Comores, Barbade, Fiji, Malte, Iles Marshall, Micronésie, Monaco, Monténégro, Palau, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Samoa, Lituanie, São Tomé-et-Príncipe, Tonga, Tuvalu, Estonie, Chypre, Djibouti, Lettonie et Trinité-et-Tobago. L’ensemble des votes de ces 33 pays mentionnés dont la population en commun ne représente, à titre d’exemple, même pas 10% de la population d’un seul pays tel que le Brésil, seront présentés par le bloc «atlantiste» en tant que «majorité» faisant partie du monde «libre et démocratique».

Les pays non occidentaux qui voteront contre la Russie seront uniquement ceux qui se trouvent sous la domination politico-économique partielle ou totale de l’Occident. Comme exemple, la République islamique des Comores – pays que je connais assez bien, étant, depuis plus de quinze ans, conseiller spécial d’un ancien ministre de l’Intérieur, ancien candidat à la présidence des Comores et président d’un parti politique de l’opposition. Un pays qui votera fort probablement en faveur de la création d’une Cour pour l’Ukraine, de plus que les Comores ont une bonne expérience dans le domaine : ils ont déjà créé par le passé une Cour spéciale permanente qui s’appelle Cour de la sûreté d’Etat – outil de la répression de l’opposition dans les mains de la dictature installée au pouvoir avec l’aide bienveillante de ses superviseurs occidentaux dans le cadre de leur politique néocoloniale.

Un exercice de la démagogie hors-la-loi

Dans cette contribution, mon attention n’est ni de démontrer les éléments tant nombreux et indiscutables de la sélectivité toute particulière du camp occidental «atlantiste» vis-à-vis du choix des pays visés par leur indignation dit des «civilisés» face à la barbarie, ni de d’étaler leurs propres et nombreux crimes d’agressions, crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés par le monde d’une manière quasi discontinue durant les dernières décennies et restés totalement impunis, ni de commenter les preuves matérielles plus que discutables et les mises en scène présumées entreprises par le pouvoir ukrainien sur le théâtre de guerre en Ukraine, ni même de pointer du doigt le refus général et silencieux de l’Occident collectif à admettre et à prendre en considération non pas des dizaines, mais plus d’un millier de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par les représentants de l’Etat ukrainien contre une partie de son propre peuple – crimes parfaitement documentés et répertoriés par les institutions judiciaires du Donbass.

Mon intention présente n’est que de commenter sur le plan légal les fondements du futur tribunal international hypothétique contre la Russie.

Les 20 et 21 octobre 2022, le Conseil européen avait invité la Commission européenne à étudier les options qui permettront «de faire en sorte que les responsables répondent pleinement de leurs actes».

Le 30 novembre 2022, la Commission européenne propose la création d’un tribunal spécial soutenu par les Nations unies pour juger la Russie pour les «atrocités et crimes commis pendant la guerre en Ukraine». La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen annonce : «Tout en continuant à soutenir la Cour pénale internationale, nous proposons de mettre en place un tribunal spécial, soutenu par les Nations unies, pour enquêter et poursuivre le crime d’agression de la Russie».

Le 9 décembre 2022, le Conseil de l’Europe adopte ces propositions et invite tous les Etats membres à permettre l’exercice d’un tribunal ayant une compétence universelle ou une compétence nationale afin de «garantir le succès des enquêtes et des poursuites sur les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine». Les déclarations du Conseil de l’Europe et de la Commission européenne ne sont que purement démagogiques.

Car, d’une part, l’expression affirmative prémonitoire et l’ignorance flagrante du Conseil de l’Europe du principe de base de la jurisprudence en matière pénale qui est la présomption d’innocence, inscrite, aussi étonnant que cela peut paraître dans le cas présent, dans l’article 6 de la Convention européenne des droits de l’Homme et qui se fonde sur l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme de l’ONU – est un élément plus que parlant sur le fonctionnement et l’objectivité du prétendu futur «tribunal».

En ce qui concerne les garanties du «succès des enquêtes» – c’est déjà de l’acquis –, nulle importance s’il y aura des enquêtes sérieuses ou non : ceci est factuellement prouvé par les déclarations affirmatives contre la Russie avant même le commencement de l’étude des preuves. En vue de la spécificité du «tribunal» que le bloc occidental est en train d’envisager de mettre en place, il est totalement inconcevable que les «preuves» présentées puissent être irrecevables et classées sans suite.

Le résultat d’un «procès» contre la Russie dans le cadre d’un tel «tribunal» est connu d’avance. Nul besoin ni de preuves, ni de juges, ni d’avocats : le verdict est déjà prononcé.

D’autre part, unique possibilité de garantir le succès des poursuites sur «les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine» est la bonne volonté du système judiciaire de la Fédération de Russie à participer dans la mascarade politique de la chasse aux sorcières qui est en train d’être organisée par les institutions européennes qui n’ont aucune légitimité ni juridique ni morale auprès de la Russie. Le futur verdict ne sera, bien évidemment, jamais appliqué en conséquence de l’illégitimité en termes de compétences juridiques de son émetteur, aux yeux, tout au moins, de la justice de la Fédération de Russie.

Il est important de noter que si tenir des discours accusatoires et des discours sur la création d’un nouveau «tribunal» de la part d’hommes politiques représentant le pouvoir «atlantiste» est parfaitement compréhensible et logique, vu la stratégie politique qu’ils représentent et les intérêts personnels dans la pérennisation des sièges qu’ils occupent, les entendre en écho de la part de nombreux prétendus experts, juristes et, surtout, universitaires et chercheurs occidentaux est déconcertant. Le déshonneur dans leur incapacité à surpasser la myopie analytique, l’incapacité de remonter aux véritables origines des faits et dans leurs tentatives maladroites de procurer un semblant de légalité à des démarches parfaitement illégales est flagrant.

Techniquement, l’option la plus souvent évoquée pour la création d’une Cour pour juger la Russie consisterait en l’adoption d’une résolution par l’Assemblée générale des Nations unies à la plus large majorité possible.

Les «grands spécialistes» du droit international, qui ne sont pas dignes d’être mentionnés par leurs noms, mais qui se reconnaîtront aisément dans ces lignes, affirment : même avec le veto de la Russie au Conseil de sécurité pour la création d’un tribunal international contre elle, la solution pourrait être une résolution par l’Assemblée générale de l’ONU qui autoriserait les autorités ukrainiennes à travailler avec le secrétaire général des Nations unies à l’élaboration d’un accord international qui établirait la future Cour, en fixerait le domaine de compétence et les règles de fonctionnement. Une telle incompétence professionnelle de la part de «spécialistes» connus et reconnus en droit international ne peut que laisser perplexe.

Je ne peux que leur rappeler la réalité : même si les autorités ukrainiennes auront la possibilité de travailler avec le secrétaire général des Nations unies à l’élaboration d’un accord international pour l’établissement d’un hypothétique futur tribunal, de telles actions n’auront jamais aucune valeur juridique au vu du droit international en vigueur et ne resteront que purement consultatives, symboliques et nullement exécutoires.

D’autres illustres professionnels du droit se lancent dans des spéculations : «quelles difficultés la future Cour pourrait-elle rencontrer dans l’exercice de ses pouvoirs ?» et affirment que les obstacles sont hypothétiquement nombreux, mais surmontables.

Ils trouvent la solution sur le principal problème consistant dans le principe nullum crimen sine lege, qui signifie qu’aucune incrimination, aucune peine ne peut exister, ni être prononcée sans avoir été prévue par un texte du droit déjà existant au moment de la réalisation d’un fait incriminé. La solution qu’ils présentent au futur non-lieu juridique est dans les modifications apportées au Statut de Rome de la Cour pénale internationale à l’issue de la conférence de Kampala en 2010 et, notamment, l’insertion de l’article 8 bis qui fixe la définition du crime d’agression et, donc, selon laquelle la Russie peut en être jugée.

Sans avoir à rappeler aux illustres adeptes du droit sélectif que sont les porteurs de cette «solution», à titre d’exemple, que l’agression de la Syrie dès 2017 par la coalition occidentale sans la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU à cet égard constituait directement un crime d’agression, selon les points «a», «b», «c» et «d» du paragraphe «2» de l’article 8 bis du Statut de Rome qu’ils mentionnent et dont les auteurs de ce crime – les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et le Canada – n’ont jamais été poursuivis en justice,  je tiens à leur rappeler les quatre faits de la réalité qui leur échappent :

1-  Dans le cas du conflit armé non conventionnel qui a actuellement lieu en Ukraine, la définition «crime d’agression», ou une similaire, ne sera jamais agréée par une très grande majorité d’Etats dans le monde et ne disposera donc nullement d’une nature coutumière, ce qui est une condition sine qua non, considération faite, du principe de légalité.

2- Le droit international pénal retient comme principe la nécessité de comparution de l’accusé devant son juge. Et il est connu d’avance qu’aucun des futurs accusés ne se présentera jamais devant un tel simulacre de tribunal.

Nul besoin de commentaire sur la signification même d’un tel procès et sur l’équité du jugement in abstentia – en absence de l’accusé – qui aura lieu.

3-  Dans la grande volonté de la coalition occidentale de faire comparaitre le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, devant le «Tribunal pour l’Ukraine», les partisans de cette idée oublient ou, plus exactement, font l’effort de ne pas mettre en avant un obstacle juridique majeur : le droit international procure l’immunité absolue aux chefs d’Etat en exercice.

Tout mandat d’arrêt émanant de quelque organe judiciaire que ce soit serait totalement illégal.

4-  Et, surtout : la Fédération de Russie ne fait pas partie des pays signataires du Statut de Rome. Ce statut n’a donc aucune valeur juridique vis-à-vis de la Russie et, de facto, inapplicable sous quelque forme que ce soit.

De ce fait, d’une part, la Cour pénale internationale (CPI) gérée par ce statut est incompétente dans le domaine et, d’autre part, le nouveau hypothétique «Tribunal pour l’Ukraine» ne peut ni utiliser le Statut de Rome qui n’est pas le sien, ni être compétent vis-à-vis de la Russie, exactement au même titre et pour les mêmes raisons juridiques que la CPI.

Un tribunal contre la Russie n’aura aucune légitimité juridique

Néanmoins, ses préconisateurs défendent l’idée que dans le cas de la création d’une telle structure la participation et l’approbation de la Russie ne seront pas requises, au même titre que l’approbation de l’Allemagne n’a pas été requise lors du procès de Nuremberg en 1945-46, ni celle du Japon lors du procès de Tokyo en 1948.

De ce point de vue, l’ignorance et le ridicule contradictoire des auteurs de l’initiative d’un «Tribunal pour l’Ukraine» sont d’une profondeur abyssale.

D’une part, l’idée de juger le président russe, à l’instar du tribunal de Nuremberg est totalement farfelue : il a été possible de juger les fonctionnaires allemands en 1945-46 qu’à la suite de la perte de leur immunité individuelle. Et cela n’a été dû uniquement au fait que le Conseil de contrôle allié était le gouvernement de l’Allemagne. C’est en tant que gouvernement de l’Allemagne qu’il a levé l’immunité de ses fonctionnaires. Une procédure inimaginable, bien évidemment, de part du gouvernement de la Fédération de Russie vis-à-vis de son président.

Ceci est sans même rappeler aux ignorants un autre fait : selon la législation russe, le chef de l’Etat est le bénéficiaire de l’immunité personnelle non seulement durant le délai de son mandat, mais à vie.

D’autre part, si la participation et l’approbation de la Russie ne sont pas requises dans le cadre de la création d’une telle nouvelle institution judiciaire internationale, alors nul besoin de la créer. Il suffit d’utiliser la structure déjà existante de la CPI dont, comme mentionné précédemment, la Russie n’est ni signataire ni participante. Si même les défenseurs de l’idée de la création d’un «Tribunal pour l’Ukraine» reconnaissent que la CPI est incompétente dans le cas de l’Ukraine, en quoi la nouvelle institution à créer en serait davantage ?

La réponse à cette question est illégale du point de vue du droit international, mais très simple est parfaitement pragmatique : les Etats parties au Statut de Rome et donc à la CPI sont en nombre de 123, dont la majorité n’est certainement pas favorable à des agitations du camp occidental face à la Russie. Il est donc nécessaire pour ce dernier de créer un nouveau «club» en comité plus restreint qui exclura les pays-participants pro-russes auprès de la Cour pénale internationale, tels que le Brésil, l’Afrique du Sud, la Croatie, le Venezuela et tant d’autres.

La bonne volonté de la Fédération de Russie

Néanmoins, je crois à la bonne volonté de la Fédération de Russie de trouver un consensus avec l’Occident collectif au niveau du jugement des événements en Ukraine.

Dès le moment que les pays occidentaux – auteurs des crimes d’agression, crimes de guerre et des massacres de masse des populations civiles, les Etats-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni en tête de liste, seront traduits en justice, jugés et condamnés ne serait-ce que pour les derniers sur la longue liste, dont on peut mentionner ceux de l’Irak en 1990-2022, de la Serbie en 1999, de la Libye en 2011, de l’Afghanistan en 2014-2022 et de la Syrie en 2014-2022 –, je crois très sincèrement que la Fédération de Russie sera parfaitement disposée à participer à un Tribunal international pour juger les événements en Ukraine et pourra même y apporter une contribution considérable en y amenant plus de 1 300 dossiers d’instructions accumulés sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés par les représentants du régime de Kiev contre le peuple ukrainien depuis le déclenchement en 2014 de la guerre en cours.

O. N.

(*) Président du Centre de commerce et d’industrie européen, ancien professeur auprès des masters des Grandes Ecoles de commerce de Paris.

Ndlr : Le titre est de la rédaction. Titre originel : Le «Tribunal pour l’Ukraine» ou la chasse aux sorcières à l’occidentale.

Comment (19)

    Belveder
    20 mars 2023 - 11 h 55 min

    Le Jour où vous comprendrez que Poutine s est fait Manipule par les Chinois et les Américains
    On pourra avancer dans le débat

      Anonyme
      24 mars 2023 - 12 h 19 min

      et les 2 manipulateurs se font manipuler par qui ?

    Raïna
    19 mars 2023 - 14 h 05 min

    L’occident qui ne représente tout au plus que les 1/5ème des pays du monde s’entête à se revendiquer « communauté internationale »,une minorité qui veut imposer son diktat à une majorité avec des pseudos-institutions taillées sur mesure mises en place pour asservir les peuples,les appauvrir et les réduire à néant…
    Qui peut encore adhérer à cette supercherie??
    Nan mais sérieusement!!
    A quand un procès à la CPI pour les Reagan,Bush Albright,Powell,Rice,Obama,Biden,
    Olmert,Bennett,Lapid,Barack,Sharon,Shetanyahu,
    Mitterand,Sarkozy…

    Algerien Beni Ouassine
    19 mars 2023 - 10 h 41 min

    Toutes est bâtie sur le mensonge en » oxydant  » liberté,démocratie,égalité,justice , etc, etc ceux qui y vivent depuis près de 50 ans comme moi l’on compris depuis un petit moment , j’invite mes frères et soeurs Algerien vivant en europe ou autres a se révéillés

    Salim Samai
    19 mars 2023 - 9 h 14 min

    Allelujah! Les USA et « l`Occident » soumis REDECOUVRENT le Droit Int. qu´ils APPLIQUAIENT á Geometrie Variable! Retroussons les manches CAR pour arriver au DOSSIER de Poutine, il y a 1 PILE de dossiers d´ASSASSINS depuis 1948 qui ont SEMÈ leurs graines á Washington SOUMIS!

    De « Democratie » DZ est 1000 fois PLUS DEMOCRATIQUE qu´Israel! Quel Critére?
    « Aucune Goutte de Sang en 2 ans » alors qu´Israel versait le Sang des enfants comme des Pigeons!
    Jadis Israel fanfaronnait: « DZ a TUÈ en 7 Jours plus que MOI en 7 ans! » (Oct.88).
    Le 1er a APPRIS! Le 2eme, aveuglé, est devenu béte & Nazi!

    Belveder
    19 mars 2023 - 8 h 25 min

    Un puissant qui s attaque à un Faible et aux civils lors d une guerre n est pas GRAND
    En ne respectant pas des conventions de droits en matière de protection des civils on est un criminel de guerre qu on soit Russe Américains européens ou asiatique
    Sans oublier les dictatures africaines et Arabes
    Personne n est exempt

    Anonyme
    18 mars 2023 - 21 h 21 min

    Cela prouve un état de dépit de cervelets déboussolés . Déjà qu ils sont des Cretins Congénitaux , ils viennent de s apercevoir qu il y a plus INTELLIGENTS qu eux , même s ils ne sont pas aussi riches qu eux …..Ces Psychopathes ne savent plus quoi inventer ….

    Soso
    18 mars 2023 - 20 h 39 min

    Un polonais juge de la cpi pour mettre en accusation poutin mdrrrrrr…où ont va sérieusement !!!
    Cet comme ci un juge du narco-regime marochiens à la cpi jugeait l’Algérie sa n’a ni queu ni tête. arrêtez avec votre cpi qui sert à rien de rien faudrait jugé bush et ses caniche anglais pour l’Irak et ses réel crimes atroces contre l’humanité de gaulle et la france pour l’Algérie Netanyahu et j’en oublie beaucoup la cpi et sélective…

      Anonyme
      18 mars 2023 - 22 h 23 min

      Oui c est aussi comme confier l enquête du poulailler au renard .

    Djebel DZ
    18 mars 2023 - 19 h 20 min

    Je conseille à nos amis russes que dès réception du mandat, ils le mettent là ou il faut qu’il soit, c’est à dire aux toilettes du kremlin pour qu’il serve de ????

    J’invite, par ailleurs la cpi à émettre un mandat d’arrêt international contre bill cliton, george bush, barak obama et le caniche tony blair. À eux quatre, ils ont envahi en 23 ans plus de 9 pays et ont fait plus de 10 millions de victimes civiles dans le monde. J’invite également la cpi à émettre des mandats à l’encontre des dirigeants des pays occidentaux vassaux des usa pour complicité de crimes de guerre et génocides.

    J’invite, d’autre part, la cpi à émettre un mandat d’arrêt international contre l’entité sioniste et à inventer une nouveau crime en droit international car les horreurs que vit le peuple palestinien depassent les crimes de guerre et génocide. C’est de l’extermination à ciel ouvert sous le regard complice des usa, de l’europe et de certains pays arabes vassaux insignifiants tel le royaume du chichon et de la dépravation (régenté par le roitelet M6 le 106) dont le suzerain américain lui a fait croire qu’il pouvait lui concéder un sahara qui n’est pas le sien à la condition d’offrir son fessier aux nervis sionistes. Dans quelques temps nous pourrons traduire « accords d’abraham » par « blague du siècle ».

    J’invite enfin les usa et leurs vassaux occidentaux à détruire tout le stock de fioles qu’ils ont constitué depuis 2003 par l’entremise de colin powell et qu’ils utilisent encore à ce jour à travers leurs médias mainstream ; la communauté internationale, la vraie, en a marre des mensonges, des simulacres et des galéjades de « l’homme blanc ». Les usa et leurs vassaux occidentaux doivent comprendre qu’un nouvel ordre mondial est en marche et qu’ils ne peuvent aller à l’encontre de cela. L’impérialisme et l’hégémonie occidentaux sont de plus en plus honnies par 80% de la population mondiale, par la vraie communauté internationale. Ne pas en tenir compte serait irresponsable. Mais, au regard du comportement enfantin des occidentaux, ont ils finalement été un jour responsables !? ( extermination des amérindiens, pillages et génocides en Afrique, 1ere guerre, Hiroshima et Nagasaki, 2ème guerre, Irak, Lybie, Syrie…et j’en passe…)…

    Le Chat Botté
    18 mars 2023 - 19 h 16 min

    Ce qui me préoccupe le plus c’est de voir créer un Tribunal Pénal National ou je dirais TPN pour juger tous les ripoux qui ont squatté les hautes sphères de l’État en déracinant tous les acquis aussi minimes soient-ils sans qu’ils soient tenus pour responsables de toutes les exactions commises envers ses institutions publiques. Sans parler des comptes bancaires OFFSHORE gracieuseté du silence complice de certains qui prêchent la démocratie tout en la piétinant.
    Ce qui se passe à l’international ne m’intéresse ni de près ni de loin parce qu’on n’a pas les outils nécessaires pour en débattre et encore moins les capacités de le faire ou le droit de parole pour en débattre. On veut jouer dans le cours des grands mais on a ni les moyens ni les capacités de le faire.
    Un chat qui se prend pour un lion et essaie de l’imiter par ses rugissements ou je dirais miaulement à qui veut l’entendre.
    L’Algérie a été gangréné dès le départ de notre indépendance sans que l’on se rendre compte et essayer de rapiécer les morceaux ne tient pas la route pour la bonne et simple raison que la gangrène a envahi tout le collectif gouvernemental et a pris le dessus, le seul moyen de l’éradiquer c’est L’amputation des parties touchées et faire un lavage de cerveau aux personnes qui prendront la relève dans le futur.
    Tout ce qu’on fait ou dit c’est dénoncer les exactions des autres tout en l’incarnant.
    on est devenu l’incarnation du mal sans se rendre compte avec une fierté mal placée.

    Elephant Man
    18 mars 2023 - 18 h 25 min

    «Le Tribunal pour l’Ukraine» où LE TRIBUNAL DES FLAGRANTS DÉLIRES pour reprendre le cultissime Desproges.
    Quelle TARTUFFERIE MONUMENTALE cette CPI.

    Anonyme
    18 mars 2023 - 17 h 51 min

    Ce paradigme occidental est en train de s’occire. Il ne sait faire que ça : occire.
    Occire est l’origine étymologique de occident.
    Ayant occis nombre de contrées, il finit par occire désormais sa propre image, son propre futur.
    L’égo, l’entêtement dans l’égo est un vrai poison.
    Perçoivent -ils ce qui se passe réellement : une perte totale de crédibilité de tous leurs voisins, soit le reste du monde…

    Anonyme
    18 mars 2023 - 17 h 48 min

    En fait cette CPI qu ils ont créés pour eux ces occidentaux vient de se tirer une balle ds le pied et prouve bien qu elle est bien actionner et aux services de ces pairs.Acunes impartialité et jamais un européens ou américains les atlantiste malgré où on peut parler de génocide qd on bombarde aveuglément des populations vous savez comme le fait en ce moment Israël l entité sioniste sur jrs palestiniens . On les verra jamais débouler ceux ci ds ce tribunal du monde qu ils ont fabriqués pour eux . Moi je vous le dis pour un monde multipolaire un TPI 2 et avec des lois des greffiers des juges des procureurs des affaires et des témoins des documents des vidéos qui existe mais tt en respectant les règles internationales et la dignité humaine, nous éviterons les condamnations à morts mais de la perpétuité et ceci bien sûr accompagné d une équipe d intervention rapide afin d interpeler le mise en cause lisant son chef d inculpation et ces droits. …

    Anonyme
    18 mars 2023 - 17 h 32 min

    Ce CPI n’a toujours jugé que des Africains et un seul européen milosevic le monde entier a compris depuis bien longtemps que cette cour de  » justice » n’est qu’une moquerie de justice. car si elle était juste elle aurait beaucoup de pain sur la planche à juger ceux qui l’ont créé.

    les mensonges et manipulations médiatiqques occidentaux et sionistes constituent un véritable danger pour la paix dans le monde. vivement un nouveau BRICS
    18 mars 2023 - 15 h 42 min

    vite il faut développer le BRIICS, car les pays du monde et tous les peuples du monde ne supportent plus les diktat des médias, des sionistes et des banques mondiales américaines sur les pays et les peuples. et la russie devrait commencer à livrer (vendre) des armes atomiques à des pays amis en secret. car si l’occident veut nous tuer, ils mourront avec nous et nous on n’a pas peur de mourir, car nous sommes justes et honnêtes. en fin de compte, la corée du nord n’a pas tort de développer des rames balistiques.

    Abou Stroff
    18 mars 2023 - 14 h 52 min

    « CPI : de la manipulation médiatique atlantiste » titre O. N..
    je pense qu’il n’y a strictement rien à argumenter avec ces gens là, i. e. la première puissance impérialiste et ses vassaux.
    ce gens là ne connaissent que la force et rien que la force qu’ils utilisent toujours pour atteindre leurs objectifs tout en nous enfumant avec des histoires de droit (quel que soit l’adjectif ou les adjectifs qui suivent).
    en termes crus, la grande Russie doit simplement finir la tâche qu’elle s’est fixée en termes de gains territoriaux et ensuite, elle pourra, négocier, grâce à un rapport de force favorable, une trêve ou un règlement définitif du conflit qui l’oppose à l’état corrompu ukrainien, avant poste des puissances impérialistes et ….. probablement de l’entité sioniste.
    ceci étant dit, remarquons que les leaders des puissances impérialistes qui ont déclenchés des guerres aux quatre coins de la planète pour asservir des Etats et des peuples « non-occidentaux » ne sont pas et ne seront jamais présentés devant une quelconque cour, bien au contraire.
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part le constat incontournable que lorsque le soi disant droit ne sert pas les intérêts bien compris des puissances impérialistes et de l’entité sioniste, le droit est bafoué (voir le nombre incalculable de résolutions de l’onu condamnant l’entité sioniste qui de dépassent jamais le statut de résolution) et lorsque la soi disant démocratie ne sert pas les intérêts de la classe capitaliste, la démocratie est mise entre parenthèses pour laisser place à la dictature (soft ou radical selon les enjeux du moment.

    Sprinkler
    18 mars 2023 - 13 h 27 min

    Étrangement, dès qu’on entend « CPI » défile tous les noms des bouchers de guerre, vivants et morts, qui y ont échappé…De Bush à Sharon, en passant par Chitanyahoo…

      Elephant Man
      19 mars 2023 - 12 h 34 min

      @Sprinkler
      Sans omettre Mitterrand Hollande Sarkozy …
      Thatcher et Long Kesh (qui en matière de tortures et sévices sexuels et en tout genre n’est pas en reste ..
      )…

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