Les faux otages Dubois et Aubenas, les GIA algériens et le sale jeu de la DGSE
Par Karim B. – Sémantique médiatique habituelle et mise en scène habituelle à la descente d’avion, de retour d’un séjour spécial au Sahel. «Le journaliste français Olivier Dubois a été libéré, après près de deux ans de captivité. Il avait été enlevé par un groupe djihadiste à Gao», écrivent les médias français. «Mais qui peut encore croire à ces balivernes ?» interrogent des observateurs avertis convaincus de la collusion entre les services secrets français, incarnés par la DGSE rattachée au Quai d’Orsay, et les groupes islamistes armés qui foisonnent dans la région subsaharienne, en Libye, en Syrie, en Irak et ailleurs.
«Cette prétendue libération après une tout aussi prétendue capture par un groupe terroriste différencié des autres par un nom fabriqué dans les bureaux capitonnés des officines françaises intervient après une honteuse interview du chef d’Al-Qaïda par la chaîne de propagande gouvernementale française France 24», rappellent ces sources qui interprètent cette manœuvre comme une réponse directe à la décision des autorités des pays africains de bouter l’armée française hors de ses frontières. «C’est un message clair de la part de la France qui cherche vainement à intimider les peuples africains qui se tournent désormais vers la Chine, pour sortir du sous-développement dans lequel les a plongés l’ancienne puissance coloniale, et la Russie pour assurer leur sécurité et en finir avec les terroristes que la France a implantés dans le continent», expliquent ces observateurs.
Nos sources remontent à la «libération» de la pseudo-journaliste du quotidien du même nom, Florence Aubenas, «prise en otage» elle aussi en Irak, en 2005. «Il est malaisé de cacher la véritable fonction de celle qui a passé le plus clair de sa carrière au sein du journal socialiste à tirer à boulets rouges sur l’armée algérienne et à défendre les terroristes islamistes, en attribuant les massacres commis par ces derniers aux services de sécurité algériens, absolvant ainsi les hordes sauvages qui trouvaient un appui certain chez les services secrets français qui ont actionné des félons et des traîtres algériens pour vendre leur camelote à l’opinion publique internationale», soulignent nos sources, pour lesquelles «le cas Rachid M’barki, l’agent de la DGED marocaine infiltré à BFMTV, a bien montré que, dans les rédactions françaises, il n’y a pas que des journalistes».
«L’affaire des moines trappistes de Tibhirine est la preuve irréfutable de l’implication directe de la DGSE dans les crimes commis par le bras armé du FIS», indiquent nos sources qui rappellent que «ce service d’espionnage français était en contact avec le chef terroriste Djamel Zitouni auquel il a intimé l’ordre d’exécuter les religieux et de maquiller le crime de sorte à l’imputer à l’armée algérienne». «Les services secrets algériens étaient au courant des échanges qu’il y avait eu entre le sanguinaire Zitouni et les officiers de la DGSE au niveau de l’ambassade de France à Alger», précisent nos sources.
La relation entre les services secrets français et les groupes terroristes a été – maladroitement ou sciemment ? – confirmée par l’ancien ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui affirmait qu’Al-Nosra – dépendance d’Al-Qaïda – «fait du bon boulot en Syrie». Cette déclaration, greffée à l’interview du chef d’Aqmi à France 24 et aux libérations cycliques d’«otages» français, ne laisse aucune place au doute.
«Emmanuel Macron coule dans les sondages, il avait besoin d’une perche pour faire oublier sa chute vertigineuse. Olivier Dubois est sorti de son trou pour lui faire gagner quelques points», relèvent enfin nos sources, persuadées que «ce vaudeville ne servira à rien au président naufragé».
K. B.
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