Délires quotidiens : que serait le régime marocain si l’Algérie n’existait pas ?
Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Que serait le régime marocain si l’Algérie n’existait pas ? C’est une question que l’on se pose à chaque fois que l’on consulte les médias marocains et les réseaux sociaux qui se font les relais de la propagande makhzenienne, en mentant effrontément et en insultant quotidiennement l’Algérie, ses dirigeants, son armée et ses services de renseignement. Ce sont toujours les mêmes mercenaires qui mènent ces agressions, alléchés par les gages qui leur sont alloués pour attaquer notre pays. On comprend bien que, se débattant dans des problèmes insolubles et voyant dégringoler comme un château de cartes son image de royaume enchanté, image falsifiée à coups d’enveloppes bien garnies et de séjours luxueux offerts à des politiciens peu scrupuleux, comme on l’a vu avec le Marocgate qui n’en finit pas de défrayer la chronique, le régime marocain doit calmer ses ulcères gastriques en se défoulant sur l’Algérie. Ce type de comportement est la démonstration en situation réelle de l’expérience du professeur Henri Laborit, médecin chirurgien et neurobiologiste, éthologue et philosophe, qui a révolutionné la psychiatrie en y introduisant les neuroleptiques et l’anesthésie en utilisant les psychotropes. Car la thèse du professeur Laborit s’articulant sur son concept d’inhibition de l’action en soumettant des rats à des décharges électriques, nous verrons plus loin en quoi ce mode de réaction fait appel à la psychiatrie dans le cas du Maroc. Relevons quand même quelques faits pour illustrer les délires mensongers auxquels se livre le Makhzen.
Pegasus, Marocgate, Mamounia, drogue… Les déboires du Makhzen
Plantons d’abord le décor avec un petit récapitulatif : d’invité permanent au Parlement européen, d’enfant chéri de la France et de l’Europe, le Maroc se voit considéré comme indésirable suite au Marocgate et il lui est désormais interdit d’exercer son lobbying au Parlement européen au moment où la France, son second maître, l’a rejeté pour avoir espionné le président français avec le logiciel Pegasus. Rappelons que les enquêtes diligentées par le juge d’instruction belge Michel Claise ont mené des députés européens en prison, comme l’ex vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili ou le député Marc Tarabella, ou bien placés en détention à domicile avec un bracelet électronique et interdiction de sortir, comme Francesco Giorgi, ou comme Pier-Antonio Panzeri auquel la justice belge vient de permettre qu’il rejoigne son appartement à Bruxelles. D’autres députés sont définitivement salis par leur implication dans ce gros dossier de corruption dont Gilles Pargneaux qui a disparu des réseaux sociaux, et Marie Arena qui se fait discrète en attendant les suites de l’enquête, puisqu’il apparaît qu’elle était très proche de Panzeri avec lequel elle a eu 389 contacts téléphoniques en un an et qu’elle a accompagné au Maroc où ils ont pu exercer de concert la diplomatie à la Mamounia pendant plusieurs jours en 2015. Cerise sur le gâteau, et il faut bien taper encore sur le même clou en répétant, pour que cela ne s’oublie pas, que des mandats d’arrêt ont été délivrés contre Yassine Mansouri, le patron de la DGED (service de renseignement extérieur marocain), contre Abderrahim Atmoun, l’ambassadeur marocain à Varsovie, et contre Mohamed Belharch, un des agents de Mansouri. Sans parler du scandale d’espionnage Pegasus qui a ciblé des personnalités politiques de premier plan, comme Emmanuel Macron, Pedro Sanchez, des journalistes et autres personnes influentes. Sans parler aussi de l’implication du Maroc dans le trafic de drogue qui inonde l’Europe via la Mocro Maffia en Belgique et aux Pays-Bas, avec les menaces de mort qui visent le ministre de l’Intérieur belge, Vincent van Quickenborne, et la princesse héritière des Pays-Bas, Amalia, qui sont tous deux placés sous haute protection. Tout cela n’a décidément rien de banal.
Le terrorisme et le Maroc : une vieille histoire d’amour
Et comme si cela ne suffisait pas, il est encore utile de rappeler le terreau fertile que constitue ce royaume de dégénérés, véritable matrice pour tous les aventuriers du djihad islamiste, comme on l’a vu lors des différents attentats qui ont pris pour cibles les pays européens. Ainsi, par exemple, celle que l’on avait surnommée «la Veuve noire», Malika El-Aroud, liée à Al-Qaïda, était une Belgo-marocaine qui avait organisé avec son mari une filière d’envoi de combattants djihadistes de la Belgique vers l’Afghanistan et qui vient de ravaler son bulletin de naissance. Parlons également du procès actuel des attentats qui ont mis l’Europe à feu et à sang, et dont les terroristes sont tous d’origine marocaine. Le terrorisme et le Maroc, c’est une vieille histoire d’amour. La monarchie dévoyée marocaine a déjà prouvé par le passé qu’elle était une base arrière du terrorisme, comme on l’a vu avec l’affaire d’Abdelhak Layada, chef du GIA (Groupe islamique armé), planqué au Maroc. A l’époque des années noires, les terroristes égorgeaient notre peuple, puis traversaient la frontière pour se cacher au Maroc où ils puisaient dans des caches d’armes avant de revenir massacrer en Algérie. Et de nos jours, tout le monde sait que le Mujao est une fabrication du Maroc. D’ailleurs, dans un entretien diffusé le 6 avril par Al-Jazeera, le président Tebboune a officiellement désigné le Maroc comme responsable de l’assassinat de nos diplomates à Gao en 2012 et coupable d’instrumentaliser le Mujao pour déstabiliser tout le Sahel. Cette déclaration a fait se dresser toute la chorale médiatique bousbirienne qui a poussé les hauts cris pour critiquer les propos du président Tebboune, mais on n’a vu sortir aucun communiqué officiel du palais royal afin de démentir le président algérien, ce qui constitue un aveu de culpabilité, car «qui ne dit rien consent», dit l’adage. Nous attendons les preuves fournies par Rabat pour démontrer que Monsieur Tebboune s’est trompé et il semble bien que nous attendrons longtemps. Alors, quand on lit dans les torchons makhzeniens que «le royaume est le leader de la lutte antiterroriste en Afrique et dans la région», il y a de quoi s’écrouler de rire.
Zitout, Aboud, Semmar, Amir DZ : le Makhzen adopte ses félons
Depuis des années, le royaume narco-trafiquant du Maroc livre une guerre multiforme incessante à l’Algérie. Etant le premier producteur mondial de cannabis, des tonnes de résine de cette substance sont introduites dans le pays, mais aussi l’héroïne, la cocaïne, l’ecstasy et de puissants psychotropes tels que la prégabaline (Lyrica ou «Saroukh»), le tramadol, et la trihexyphenidyle, produits extrêmement dangereux pour les jeunes qui les consomment. Le Makhzen recourt également à une guerre médiatique, comme on l’a vu plus haut, pour diffuser de fausses informations et pour se glorifier d’une histoire qui n’a jamais existé, pour revendiquer un territoire qui ne lui a jamais appartenu, pour s’approprier une culture qui n’est pas la sienne mais la nôtre, qu’elle soit historique, artistique, culinaire, vestimentaire, et j’en passe, le tout enrobé d’inversions accusatoires, pirouettes destinées à imputer à l’Algérie l’ignominie propre au régime marocain. Le Makhzen et ses relais peuvent-ils citer un seul Youtubeur marocain anti-monarchie qui serait payé par l’Algérie ? Il n’y en a aucun, car l’Algérie ne pratique pas de telles manœuvres déshonorantes. Par contre, le Maroc soutient et finance tous les groupes terroristes algériens tels que Rachad et le MAK, et tous les félons comme Zitout, Hichem Aboud, Abdou Semmar, Amir DZ, etc. qui déversent leur venin quotidiennement sur les réseaux sociaux dans le but de déstabiliser l’Algérie. Et à ce propos, nous réitérons notre demande aux autorités algériennes de déchoir ces cloportes de la nationalité algérienne. Ces traîtres ne méritent pas d’avoir la même nationalité que nos braves martyrs et révolutionnaires. Etant donné que ces traîtres se sentent comme des poissons dans l’eau au Maroc, duquel ils reçoivent accueil et financement, qu’ils prennent donc cette nationalité-là et qu’ils soient définitivement rayés des registres algériens de la population avec interdiction de remettre les pieds sur la terre de Ben M’hidi, Ben Boulaïd, Amirouche, Zighoud Youcef, Bentobal, et tant d’autres dont les sacrifices, y compris suprêmes, ont permis à l’Algérie de se débarrasser du colonialisme français et de devenir un Etat souverain.
Les frontières de l’Algérie, la psychiatrie des Marocains et le Pr Laborit
Nous n’avons que faire de Wikipédia, qui est un outil aux mains des sionistes et qui diffuse de fausses informations, nous n’avons pas besoin de mentir ou d’avoir recours à un discours ampoulé pour parler de notre grande Algérie, elle a suffisamment marqué l’Histoire avec un grand H tout au long des siècles depuis Massinissa plus de 200 ans avant J.-C., époque où ce célèbre roi numide a unifié les deux parties de la Numidie pour en faire un grand royaume et frapper monnaie. Et si certains prétendus «historiens» à la petite semaine, membres de l’Action française et conspués par leurs pairs pour leur manque de rigueur, bien payés par le Makhzen pour colporter des idioties utiles au régime marocain, s’interrogent encore sur les frontières de l’Algérie, qu’ils prennent la Numidie comme référence. Ils auront ainsi le tracé de l’Algérie 200 ans avant l’ère chrétienne. Quant au style dithyrambique des plumitifs du Makhzen pour encenser les «victoires» diplomatiques de «l’empire chérifien», il est unique au monde et relève du délire. «Empire» ! Avouons-le, cela nous fait bien rire. On comprend aisément les raisons de cette exaltation quand on sait qu’une étude publiée par le «Conseil économique social et environnemental» du royaume enchanté de Bousbir a fait état que 48,9% des Marocains souffrent de maladies mentales. Et c’est là que nous revenons au Professeur Laborit. Bref, selon une étude très sérieuse, près de la moitié de la population marocaine est «zinzin», ce qui explique les différentes sorties du sosie du roi de la tomate, du poulpe et du cannabis – la version originale étant très malade – pour inaugurer des asiles psychiatriques. A titre d’exemple, un organe de propagande du Makhzen a publié que, le 5 avril dernier, le royaume du cannabis, du trafic de drogue et de la pédophilie a été réélu «par acclamation» en tant que membre de la Commission des stupéfiants par le Conseil économique et social des Nations unies – oui, vous avez bien lu «par acclamation». En fait, quand le Maroc obtient un siège quelque part, c’est toujours par acclamation, voire par «standing ovation», jamais par vote électronique ou à main levée. C’est comme ça, il faut s’y faire. Et donc, cette commission, qui est l’organe directeur de l’ONU traitant des questions relatives au contrôle des drogues, a décidé qu’elle ne pouvait se passer de «la riche et fructueuse expérience marocaine dans ce domaine», encourageant par là même la nouvelle loi bousbirienne concernant l’usage licite du cannabis sous toutes ses formes, à savoir industrielle, médicale, et même cosmétique. Eh bien, le principal producteur au monde de cannabis et de haschisch, le mentor de la Mocro Maffia, est tout à fait indiqué pour occuper cette place, n’est-ce pas ?
Il est bien connu que dans les moments de crise, désigner un épouvantail est une technique éprouvée pour souder l’opinion publique contre un ennemi extérieur. Pourtant, la population marocaine est déjà toute acquise à sa monarchie rétrograde qu’elle adule au point de voir Mohammed V sur la lune, comme ce fut le cas en 1955. Qui se ressemble s’assemble : les colons sionistes ont vu apparaître une étoile de David au-dessus de la Palestine occupée lors d’une éclipse solaire en juillet 2009. Maîtres et valets partagent la même pathologie psychiatrique mais cela ne nous importe pas. Ce qui nous interpelle, par contre, c’est que ces régimes fascistes colonisent des terres qui ne leur appartiennent pas. Non seulement ils s’approprient des territoires qui ne sont pas les leurs, mais ils le font de la manière la plus brutale qui soit : ils humilient, ils volent, ils pillent, ils détruisent, ils oppriment, ils torturent, ils tuent. Tout cela avec l’approbation des pays occidentaux. Concernant le royaume du cannabis et de la pédophilie, la Commission d’Ursula von der Leyen, la corrompue, négocie à huis clos avec le Maroc un nouvel accord de pêche dans les eaux territoriales sahraouies, en excluant le peuple sahraoui. A titre d’information, cet accord permet à 128 navires européens, dont 93 espagnols, de pêcher illégalement dans les eaux du Sahara Occidental, et arrivera à expiration le 17 juillet prochain. L’eurodéputée espagnole Idoia Villanueva Ruiz (Podemos) s’est élevée contre l’exclusion du Front Polisario dans les négociations qui ont lieu actuellement. En 2021, la Cour de justice de l’UE avait donné raison au Front Polisario qui faisait valoir que l’accord avec le Maroc avait été conclu sans le consentement du peuple sahraoui, mais la décision de la Cour n’a jamais été reconnue ni par le Maroc ni par la Commission. Néanmoins, le vent tourne et la Cour de justice de l’Union européenne a statué que ses décisions seraient désormais «définitivement approuvées» et «exécutoires».
Conseil de sécurité sous la présidence de la Russie : le Makhzen grince les dents
Autre migraine en perspective pour le Makhzen, le Conseil de sécurité de l’ONU est passé sous la présidence de la Fédération de Russie qui a décidé de tenir «une session à huis clos pour discuter des développements concernant le conflit au Sahara Occidental, dans le cadre de son programme mensuel qui comprend des questions de paix et la sécurité et le statut des missions de paix dans le monde». Staffan de Mistura se présentera devant le Conseil de sécurité le 19 avril afin d’informer du résultat de ses consultations. Nous entendons d’ici les grincements de dents. Et ce n’est pas tout. Bien qu’il s’approprie les richesses sahraouies qui ne profitent pas au peuple de moutons bêlants que sont les Marocains mais engraissent la famille royale, les généraux affairistes et les entreprises étrangères impliqués dans ce pillage, le royaume de Bousbir est tellement dans la misère qu’il a dû mendier 5 milliards de dollars au FMI qui, bien entendu, va exiger des retours conséquents et mettre le pays un peu plus sous tutelle alors que celui-ci est déjà totalement soumis à l’entité sioniste, plongeant la population encore un peu plus dans la mouise. Encore une fois, ce prêt a été présenté comme une victoire du Makhzen auquel «personne ne résiste». Ahurissant. Ce n’est donc pas demain la veille que Marrakech va perdre son statut de capitale mondiale du tourisme sexuel depuis que le Maroc a détrôné la Thaïlande dans ce type bien particulier de voyages de «détente», notamment avec de jeunes garçons destinés à la consommation des riches Occidentaux libidineux. Lyautey était décidément un visionnaire lorsqu’il a fait de Bousbir un immense lupanar à ciel ouvert, le plus grand du monde.
Des faits, rien que des faits : le Makhzen joue et… perd
Et puisque nous avons évoqué la participation des entreprises étrangères au vol des richesses sahraouies, nous apprenons que le groupe Selina de l’entité sioniste a construit un village de vacances à Dakhla, et une autre entreprise sioniste compte également s’implanter au Sahara Occidental pour y établir un centre d’aquaculture. On le voit, petit à petit, l’entité sioniste s’infiltre dans les territoires sahraouis jusqu’à s’y établir à son tour. Autre société complice de la spoliation des richesses sahraouies, parmi toutes celles que nous avons déjà citées dans nos précédents articles, la société italienne Bedeschi qui a obtenu un contrat pour la construction de trois installations de stockage pour l’exportation des phosphates, le prochain complexe chimique de Phosboucraa se situant à 30 km de Laâyoune. L’Allemagne est également impliquée, puisque le parc éolien actuellement opérationnel au Sahara Occidental fonctionne sur des éoliennes fournies par la famille Siemens : le parc privé CIMAR de 5 MW (turbines Gamesa), 300 MW Boujdour (turbines SG), 50 MW Foum el Oued (turbines Siemens) et 200 MW Aftissat I (turbines SG). De plus, le parc éolien de 100 MW de Tiskrad, dont la mise en service est prévue pour 2024, sera équipé de turbines Siemens. Pour chacun de ces projets, Siemens a coopéré avec Nareva, la société de production d’énergie qui appartient à la monarchie marocaine. En outre, le PDG de SGRE (Siemens Gamesa Renewable Energy SA) n’a pas exclu de nouveaux projets au Sahara Occidental.
Des faits, rien que des faits. Nous avons une nouvelle fois démontré sur base de faits avérés que malgré toutes ses tentatives de travestir la vérité sur son histoire, sur son territoire, sur sa culture, le Maroc est perdant sur toute la ligne. Ce n’est ni un Etat ni une nation, c’est une entité voyou sans honneur et sans gloire destinée à végéter sous la tutelle impérialiste et du sionisme. Et pour bien enfoncer le clou, nous terminerons par cette carte de l’Afrique publiée par l’ONU le 8 avril dernier et qui reprend les frontières délimitant le Maroc et la RASD, et rappelant que toutes les résolutions internationales considèrent le Sahara Occidental comme un territoire «séparé et distinct» sur lequel le Maroc n’a aucune forme de souveraineté.
M. A.
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