L’«ONG» corrompue RSF doit disparaître du paysage médiatique algérien !
Une contribution d’Amar Djerrad – «Celui qui finance votre poche prend les décisions pour vous.» (T. Gatabazi). Reporter sans frontières (RSF) est une association franco-française de droit français. Elle est devenue, à force de compromissions, une organisation dite «non gouvernementale» (ONG) d’envergure «internationale» activant dans le domaine de la «liberté d’expression» sans mandat de quiconque dans le monde.
Un instrument néolibéral subversif et de sape
Comme Amnesty International, Human Rights Watch et d’autres organisations dites «ONG» créées par les gouvernements occidentaux, à leur tête les Etats-Unis, RSF est chargée aussi de promouvoir, en fait, le néolibéralisme américain en leur lieu et place pour mieux duper.
RSF (tout comme ces ONG) est un virus destructeur, un cheval de Troie, un moyen d’infiltration et de sape, un instrument de propagande et de subversion au service des milieux impérialistes et néocolonialistes qui la financent. C’est une organisation qui n’a jamais été «non gouvernementale». Elle travaille, contre financement, pour des «printanistes» occidentaux avec mission de juger les «non-Occidentaux» insoumis à leurs règles en s’introduisant – par le biais d’autochtones frustrés, revanchards et sans principes – pour les déstabiliser dans le but d’y placer des dirigeants liges, dans le cadre de ce qu’il appelle «Regime change».
En Algérie, RSF (qui déclare être concernée par l’Afrique du Nord, mais qui ne s’intéresse qu’à l’Algérie) a été en première ligne derrière Radio M et son correspondant (travaillant aussi dans cette radio) pour manipuler et dévier le véritable hirak en connivence avec des associations algériennes (Rassemblement Action Jeunesse (RAJ), Ligue des droits de l’Homme (LADDH) et autre Barakat de Amira Bouraoui, l’exfiltrée depuis la Tunisie par les «services» français) qui se sont avérées des instruments financés par la NED américaine, entre autres, et par Canal France International.
RSF est un club d’usurpateurs et d’imposteurs qui ne défend pas la «liberté d’expression» et les «journalistes», mais leurs agents sous couvert de «journalisme» s’ils se font arrêter pour leurs activités cachées subversives en relation avec l’espionnage et la subversion. Sa mission déclarée cache une exécrable tromperie que l’on peut facilement percevoir par ses sources de financement ; dans son cas par la NED, Open Society de Soros, la France et l’Etat sioniste (avec le million de dollars reçu sous couvert d’un prix). Les autres journalistes du monde (y compris européens), que l’on interdit d’exercer (comme RT, Sputnik en particulier) ou qui se font tabasser, arrêter ou assassiner (comme les 50 journalistes palestiniens, entre autres), c’est le dernier de ses soucis, car cela n’entre pas dans ses missions !
Rappelons-nous que RSF n’avait même pas mentionné, en 1999, l’assassinat par l’OTAN des 16 membres du personnel de la station de télévision yougoslave. Cette «ONG» ne dénonce, en matière de liberté de la presse, que les pays listés du ministère des Affaires étrangères américain et leurs alliés. La «liberté d’expression» de ses bougres s’arrête là où commence le financement étranger qui les entretient.
Sur instigation de RSF et ses mentors, le Parlement européen a adopté ces jours-ci une «résolution» fustigeant l’Algérie au sujet de Radio M dissoute et de son administrateur condamné par la justice à de la prison. Ceci fera l’objet d’un commentaire après ce rappel :
Rappel à propos de Radio M dite du Maghreb
Radio M (qui ne vise que l’Algérie) est financée par Canal France International, liée au Quai d’Orsay. Le docteur Ahmed Bensaada en a fait un article en 2021, bien documenté, repris par plusieurs sites d’information. Les lois américaines désignent la presse américaine et ONG que financent des étrangers par «Agents étrangers», passibles de lourdes peines ! Une radio où exerce K. Drareni, la mascotte de RSF. Cette radio n’a rien à voir avec la liberté d’expression, elle n’exprime que ce que lui dictent ceux qui la financent. Le but : semer la confusion et le désordre en Algérie avant, pendant et après l’échec du «hirak» bis, frelaté, appuyé par la presse française aux ordres, les islamistes de Rachad et les pseudo-gauchistes algériens et français ainsi des ONG, dont RSF.
Ce n’est pas un hasard si le premier organisme qui a défendu Drareni, puis El-Kadi est Reporters sans frontières. Ce n’est pas non plus un hasard si l’un des principaux fondateurs n’est autre que Robert Ménard, pied-noir, maire de Béziers, un fervent partisan de l’Algérie française auteur du livre Vive l’Algérie française. Oui, celui qui a déclaré en débaptisant une rue de Béziers «l’Algérie, notre paradis à nous, comme disait et dit toujours ma mère. Oser dire que la guerre d’Algérie s’est terminée le 19 mars, ce n’est pas seulement un mensonge, c’est une ignominie, une insulte à la mémoire de tous [jeunes du contingent, harkis]. L’Algérie, ce n’est pas ce qu’un Benjamin Stora ne cesse d’écrire. Ils ont voulu hier l’Algérie algérienne. Ils ne veulent pas aujourd’hui de la France française. Non, je ne veux plus que nous soyons dans la repentance…», a conclu l’élu, achevant sous les acclamations : «Algérie française !» et «Le Chant des Africains», rengaine militaire reprise par les partisans de l’Algérie française.
Cette Radio M, qui n’a pas d’agrément, a exercé sans que les autorités, à l’époque de Bouteflika, y prêtent trop attention. Suite à sa maladie, ses réseaux ont laissé faire parce que la subordination au néocolonialisme leur était nécessaire pour le soutien d’un projet de 5e mandat et se maintenir au pouvoir. Le hirak a mis fin à leurs ambitions ! C’est alors que l’idée d’une «phase de transition» inconstitutionnelle a germé, relayée par des «opposants» d’Algérie, de France et du Maroc, ainsi que par les islamistes algériens afin d’imposer un «triumvirat» pour gouverner cette phase. Radio M a été de la partie en activant dans cette direction !
Au moment où cette radio a poussé à la révolte, en faisant appel à des personnes qui soutiennent la politique du Makhzen, de la France «nostalgique» et des «opposants algériens à l’étranger» contre les institutions de l’Algérie et de son armée, en interdisant la contradiction que les choses sont devenues préoccupantes. Les vidéos existent. Ses émissions fustigent, jusqu’à la diffamation et sans preuves, la gouvernance actuelle, issue des élections légitimes et légales, faisant la promotion du « hirak » dévié pour l’instauration d’une présidence collégiale sans vote du peuple. Les limites de la décence étant dépassées, le pouvoir ne pouvait accepter cette défiance aux lois d’autant que les réseaux sociaux reprochaient au nouveau gouvernement ce laisser-faire moribond.
Voilà que les mêmes milieux politiques et médiatiques réagissent de concert pour condamner avec la même narration la fermeture de cette Radio M et l’incarcération de son administrateur. Tous sont appuyés par des aboyeurs estampillés «analystes», des défenseurs des «droits de l’hommiste» et «des libertés», des «opposants algériens à l’étranger», des médias «mainstrean», RFI, France24, AFP, TV5, BBC, Al-Magharibia, Amnesty, Le Parisien, Le Point, Le Monde, Libération, Le Figaro, RSF et des menteurs professionnels associés à une pléthore d’agitateurs algériens berbéro-islamo-démocrates. S’il y a toute cette fumée contre la décision de la justice, c’est qu’il y a un feu allumé par des pyromanes qui ne veulent pas que ce média, leur instrument de propagande, disparaisse. Une radio «lauréate de la bourse Ebticar, une subvention de l’Union européenne visant à récompenser les médias en ligne du monde arabe les plus innovants». Elle a été bien «innovante» et bienfaitrice.
Imaginons une Radio dite «F», financée par l’Algérie, exerçant en France, sans agrément, dirigée par un Français nommé E.-K. Isidor avec son adjoint français K. Didier, ayant pour mission d’inciter les Français à la révolte et au désordre pour destituer leurs dirigeants civils et militaires obéissant aux injonctions et ingérences algériennes. Au nom de la liberté d’expression, leur credo, le peuple français et ses gouvernants seront là pour la défendre et son administrateur récompensé par un prix ! RSF sera certainement en première ligne pour approuver et féliciter cette action. Patience ! Pas de panique, ce n’est que de la fiction.
Un Parlement européen corrompu, infesté de gredins
Il est évident que c’est sous influence de RSF et ses mentors que le Parlement européen, avec des députés corrompus, dans le «Moroccogate» et «Qatargate», s’est ingéré dans les affaires algériennes. Le monde et les citoyens européens savent que ce Parlement n’a aucune crédibilité pour juger qui que ce soit. Il faut vraiment être atteint d’une aliénation mentale due à l’emprise de l’argent, des vacances royales gratuites, d’addiction à la luxure pour se laisser guider par des escrocs, aussi fripouille qu’eux. C’est-à-dire par des Etats corrupteurs et une multitude de canailles regroupées dans des «ONG». RSF, de droit français, est bien l’initiatrice de cette résolution juste suite à une lettre transmise à la Présidence algérienne des mains de son représentant. Que peut bien faire à l’Algérie ce Parlement de gredins – incapables de défendre les intérêts de leur pays face aux actions destructrices de leur économie, en déclin, par leur maître américain – discrédité par la corruption en plus d’être sans souveraineté et fortement affaibli par la gifle russe.
Diversion pour cacher leurs tares qui consiste à se rabattre souvent sur les pays africains pour certifier leur pseudo-puissance afin de se consoler et d’atténuer leur humiliation ? «Qui se fait ange n’est bien souvent qu’un diable qui se cache» (proverbe italien). Même les pressions les plus ardues, en complots politiques, économiques ou terroristes ont été mises en échec. Sa «Cour» des droits de l’Homme serait aussi financée par le milliardaire Georges Soros, selon Valeurs Actuelles. En conformité avec ses principes, l’Algérie va la négliger tout en réservant à cette ingérence crasse et méprisante une suite appropriée, elle a suffisamment de ressorts pour le faire.
Les Algériens ont appris que quand il y a des «campagnes», initiées depuis l’étranger, c’est qu’il y a tromperie et RSF, par cette action, vient de fournir un motif inespéré pour que l’Etat prenne des mesures légales et légitimes. Bannir cette ONG funeste du paysage médiatique algérien (voire de toute l’Afrique) est salutaire. Ainsi, elle sera remise à sa place géographique d’où elle disparaîtra également faute de matière ou de thème et donc d’activité. En attendant, l’Assemblée algérienne a condamné cette «résolution» la jugeant «une immixtion éhontée dans les affaires internes du pays», suivie du Parlement arabe qui recommande de cesser de s’ingérer dans les affaires internes des pays arabes.
Ce Parlement a beaucoup à faire en matière des droits de l’Homme et des libertés d’expression à l’intérieur de ses frontières avant de regarder ailleurs, souvent vers des pays qui la dépassent dans ce domaine. Le «hirak» en Algérie, qui a mobilisé des millions de citoyens dans plusieurs villes durant plus d’une année, n’a pas enregistré un seul mort, ni n’a subi la répression ou les interdictions que l’on constate en France, par exemple. La presse algérienne et ses journalistes sont bien plus libres avec des analyses de qualité que la leur, concentrée et dirigée par des lobbies de pression où les journalistes réduits à des «plumitifs» se contentent des communiqués, les obligeant à mentir et à faire dans la subversion pour semer le désordre dans les pays visés, tout en leur donnant la liberté d’émettre leurs avis, mais sans sortir du cadre idéologique et politique tracé au risque de se retrouver en chômage, d’où le qualificatif de «mainstream». La censure ou l’interdiction des médias est devenue une pratique légale sous les prétextes «désinformation» ou «propagande» (contre RT ou Sputnik par exemple, et même France-Soir), alors qu’eux-mêmes ne débitent que cela et médiocrement, à longueur d’année. Ils feignent parfois quelques autocritiques, mais c’est pour distraire afin de mieux faire passer le prochain mensonge. Cela n’existe pas en Algérie. RSF ne dit rien, car elle ne voit que ce que lui montre le doigt de ses maîtres hors de leurs frontières.
Ces «milieux» et «organismes» «justiciers» sont des fossoyeurs qui accablent plus qu’ils n’assistent. Ils vivent aux dépens du malheur de ceux qu’ils manipulent, en faisant en sorte que leur malheur dure le plus tard possible ! Comme les Occidentaux sont toujours en avance, en matière des «droits de l’Homme» nous pensons qu’ils doivent redoubler d’efforts pour faire avancer les projets d’avenir des LGBT, encourager la pédophilie, les mariages entre personnes du même sexe, les changements de sexe pour instaurer une société nouvelle avec des êtres nouveaux plus équilibrés, intelligents et productifs afin qu’à terme les pays émergents adoptent facilement leur nouvelle civilisation avancée.
Terminons par ce commentaire de Jacques-Marie Bourget, grand reporter et écrivain, blessé «à mort» par un sniper sioniste : «Ce très grave épisode de ma vie m’a encouragé à m’informer sur la vraie nature de RSF. Une association qui vit d’argent public, français, américain ou autre. Si RSF ne m’a pas défendu, c’est pour ne pas offenser l’Etat d’Israël. Il faut savoir que, dans le classement mondial. RSF s’est arrangé pour ne prendre en compte que les seuls critères qui concernent Israël. Tous les crimes et violences contre la presse palestinienne, toutes les exactions commises par Israël en Palestine occupée, colonisée ne comptaient pas. On pouvait assassiner des reporters, des photographes, sans que la cote d’Israël chute dans le classement des libertés de presse. Imaginez que j’ai été blessé par l’armée nationale lors d’un reportage en Algérie. Je passais immédiatement au rang de héros. RSF est un outil à l’indignation sélective. Il est exact de dire que la NED, National Endowment for Democracy, a soutenu RSF.
Qui, en conséquence, est structurellement un outil de la propagande atlantiste. RSF ne fera rien qui puisse déranger Washington. RSF s’est retrouvé à court d’argent après le départ de son patron, Robert Ménard. Un Ménard qui avait eu le culot, avant de quitter RSF, d’aller chercher des fonds au Qatar. Christophe Deloire, le nouveau patron de RSF, s’en est allé, lui, faire la quête au Gabon et au Maroc, main dans la main avec le quotidien Libération. Mieux, Deloire est allé aussi faire tendre la main en Israël où il a reçu, pour son ONG, une sorte de prix Nobel israélien doté d’une pluie de dollars.»
«L’argent qu’on possède est celui de la liberté ; celui qu’on pourchasse est celui de la servitude.» (Jean-Jacques Rousseau.)
N. D.
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