Les journalistes «spécialistes» en France comprennent-ils vraiment l’Algérie ?

KA France
Le journaliste Kader Abderrahim. D. R.

Une contribution de Yazid Ben Hounet(*) – «Algérie : le président Tebboune est-il francophobe ?» peut-on lire comme titre de la chronique de Sara Daniel (L’Obs du 22 juin 2023). On connaît le procédé. La question, fort peu anodine, participe de la flétrissure. Abordant le sujet de l’hymne national algérien, ce texte constitue en réalité l’énième papier (et non le dernier) de ce que le quotidien Le Soir d’Algérie (édition du 22 juin 2023) qualifie de violente campagne portée par des médias et des officiels français à l’encontre de l’Algérie. Depuis le début du mois de juin, en effet, se succèdent en France des éditos, chroniques et autres analyses très orientés et acerbes. Le premier os sur lequel s’est jetée la meute médiatique concerne l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968 (1) ; le sujet – ou plutôt la dénonciation de ces accords – avait été portée par l’ex-ambassadeur Xavier Driencourt, auteur, quatre mois plus tôt, d’un texte ahurissant et halluciné sur l’Algérie (Figaro, 8 janvier 2023) (2) , et par Edouard Philippe, l’ex-Premier ministre d’Emmanuel Macron ; l’autre os, sur lequel se sont acharnées initialement la droite et l’extrême-droite française, porte sur le décret présidentiel du 21 mai 2023, déterminant les circonstances et les conditions d’interprétation de l’hymne national algérien (3) ; enfin, la dernière polémique en date est relative à la visite d’Etat en Russie du président algérien, Abdelmadjid Tebboune.

Je mets ici de côté la polémique médiatique, très politicienne au demeurant, concernant l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968. En vue du débat parlementaire sur l’immigration, la dénonciation de ces accords internationaux constitue, in fine, une maladroite tentative de séduire une extrême-droite qui s’est initialement et fondamentalement constituée sur la haine de l’Algérie indépendante, une extrême-droite «blanchie» par une certaine classe politico-médiatique, mais qui n’en demeure pas moins l’héritière de l’OAS et du groupe Charles Martel.

J’aborderai plus en détail le sujet de l’hymne national algérien et celui de la visite de Tebboune en Russie, avec encore les mêmes interrogations. Les journalistes en France, que l’on nous présente comme spécialistes (entre autres choses) du pays, comprennent-ils l’Algérie ? Et plus triste encore : lisent-ils les communiqués officiels et les journaux algériens qui, pour une bonne partie, sont en français ?

L’importance même accordée, en France, dans des grands médias à des personnages comme Mohamed Sifaoui et Kader Abderrahim, présentés comme des «spécialistes» de l’Algérie (et d’autres choses), témoigne de l’inanité de l’analyse médiatique à propos de l’ancienne colonie française. Aucun des deux, en effet, n’a publié d’articles ou d’ouvrages scientifiques (évalués par les pairs) sur l’Algérie. Mais ils offrent des gages intéressants du point de vue de l’ex-puissance coloniale.

Le premier, Mohamed Sifaoui, impliqué dans le scandale des fonds Marianne, considère, par exemple, que l’Algérie est le pays le plus raciste au monde (4), rien de moins. Quant à Kader Abderrahim, on le retrouve avec son patron, Emmanuel Dupuy (je laisse le lecteur faire une recherche sur le personnage), à Dakhla, en territoire illégalement occupé, en 2017 (5), puis seul en en 2022 (6) mais, cette fois-ci, engageant le nom de l’Algérie dans un forum international, ayant lieu sous le haut patronage du roi du Maroc et visant à normaliser le fait colonial au Sahara Occidental. Une plainte a été déposée à son encontre en Algérie (7).

Revenons donc aux récentes polémiques médiatiques. Commençons par le décret présidentiel du 21 mai 2023, portant sur l’hymne national algérien.

«Ô France ! Le temps des palabres est révolu. Nous l’avons clos comme on ferme un livre. Ô France ! Voici venu le jour où il te faut rendre des comptes. Prépare-toi ! Voici notre réponse. Le verdict, notre Révolution le rendra. Car nous avons décidé que l’Algérie vivra. Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin ! Soyez-en témoin !» Voici donc la traduction du passage de Qassaman, qui fait tant gloser nos «spécialistes» français. Il s’agit du troisième couplet de l’hymne national algérien (qui en comprend cinq), hymne écrit par le poète algérien Moufdi Zakaria, en avril 1955, dans les geôles coloniales françaises (prison de Serkadji). Le décret présidentiel précise que l’hymne sera joué en intégralité lors des commémorations officielles en présence du président de la République (il était alors joué dans son intégralité à de plus rares occasions). Décision souveraine donc s’agissant d’un chant datant de 1955 et officiellement adopté comme hymne national de l’Algérie en 1963.

Comment comprendre alors cette velléité de préciser, le 21 mai 2023, les conditions d’interprétation de l’hymne national algérien. Soudaine montée irrationnelle de francophobie de la part des dirigeants algériens ? Ou est-il possible de penser la rationalité de l’Etat algérien et de ses gouvernants ? Si on opte pour la deuxième option, et que l’on souhaite un peu comprendre le positionnement des autorités algériennes, il suffit juste de lire la presse algérienne. Dans les jours qui précèdent, le 11 mai 2023, Algérie presse service (APS), l’agence officielle de presse algérienne publie en effet une intéressante réponse (8) à la résolution du Parlement européen «sur la liberté des médias et la liberté d’expression en Algérie, le cas du journaliste Ihsane El-Kadi» (9).

Dans le texte publié par l’APS, on peut, entres autres choses, lire ceci : «Cette résolution qui émane apparemment des parlementaires du parti du président français Emmanuel Macron pose encore plus de questions sur cette démarche et sur les relations que souhaite construire cette tendance politique avec l’Algérie. En apparence, ce parti veut renforcer ses relations avec Alger mais, d’un autre côté, il multiplie les coups bas à la construction d’une relation basée sur la confiance. On ne construit pas une relation avec un double langage.» Entre le 11 et le 21 mai, on a pu lire en Algérie, en arabe, en français, en anglais et en tamazigh, de nombreux textes accusatoires à l’égard du Parlement européen, et en particulier des élus du parti d’Emmanuel Macron. La résolution étant présentée comme orientée, comme une volonté de nuire à l’image de l’Algérie, et comme une tentative d’ingérence dans les affaires internes algériennes, qui plus est de la part d’un Parlement largement discrédité et considéré comme corrompu (suite au scandale du Qatargate et du Marocgate).

En somme, et d’une certaine manière, la phrase «On ne construit pas une relation avec un double langage» synthétise assez bien l’esprit du troisième couplet de l’hymne algérien. Que les autorités algériennes aient décidé de le jouer davantage encore dans son intégralité a ici un double sens : elles réaffirment, d’une part, la pleine souveraineté de l’Algérie et son refus viscéral de toute tentative d’ingérence étrangère ; elles rappellent, d’autre part, le double langage, l’hypocrisie, d’une certaine France officielle. Après l’affaire de l’exfiltration de l’opposante Amira Bouraoui par la France et bien d’autres gestes considérés comme peu amicaux, il semblerait donc tout simplement que les autorités algériennes aient décidé de se remémorer un peu plus souvent le «double langage» de la France officielle.

On comprendra également les raisons du report sine die de la visite d’Etat de Tebboune en France, laquelle devait intervenir normalement avant celle effectuée en Russie (d’autres ont déjà eu lieu en Italie et au Portugal).

De la visite du président Tebboune en Russie (14 au 16 juin 2023), les médias français n’ont retenu, pour la plupart, qu’un passage galvaudé, dénaturé – «Poutine est un ami de l’humanité» – sorti de son contexte d’énonciation. Perche médiatique tronquée, mais reprise aussitôt par le «philosophe» à la pensée binaire, BLASTophobe notoire (10) – Bernard Henri-Lévy (BHL) – auteur d’un tweet tout en nuance : «Ainsi donc l’Algérie a choisi son camp : celui du terroriste Poutine, du mafieux Prizojin, des crimes contre l’humanité sans nombre, de la guerre contre les démocraties et, tôt ou tard, de la défaite. Au moins les choses sont claires» (18 juin 2023). Trois jours après, sa collègue Martine Gozlan, contributrice à La règle du jeu (revue fondée par BHL), journaliste reconnue elle aussi pour sa probité et sa subtilité (11), publiait un portrait-charge, également tout en nuance, dans le magazine Marianne.

Forts de leur arrogance et de leur mépris, ces deux compères ont toutefois oublié de mentionner et le contexte et la phrase dans son intégralité. Triste pratique pour des «journalistes». D’autant plus qu’il n’y avait là rien de mystérieux puisque tout cela était expliqué dans… la presse algérienne et en français (notamment). A l’occasion donc du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), dont il était l’invité d’honneur, Tebboune a tenu plus précisément ces propos, en présence de Poutine : «Il n’existe point de gagnant dans une guerre : toutes les guerres sont perdues.» Et d’ajouter un peu après : «Je souhaite prospérité et bien-être à l’humanité, notamment aux peuples pauvres (…). Je crois que le président russe, Vladimir Poutine, tient un discours modéré. Je peux déduire, à travers ses propos aujourd’hui, qu’il est un ami du monde, tout comme l’Algérie, hormis envers ceux qui nous sont hostiles.» (12). Langage diplomatique donc invitant Poutine, dans le cadre d’un forum économique international, à la paix et à aider les peuples les plus pauvres.

A vrai dire, cette formule et la visite de Tebboune en Russie n’ont rien d’étonnant quand on connaît le non-alignement de l’Algérie. Il s’agit là d’une posture constante de l’Etat algérien, rappelé (un peu trop subtilement peut être ?), il y a à peine quelques mois (fin décembre 2022), au Figaro, à l’occasion d’une interview réalisée à Alger (par Yves Thréard) (13) : «Je n’approuve ni ne condamne l’opération russe en Ukraine. L’Algérie est un pays non aligné, et je tiens au respect de cette philosophie», avait, en effet, expliqué le président Abdelmadjid Tebboune. Et de préciser juste après : «Il serait bon que l’ONU ne condamne pas uniquement les annexions qui ont lieu en Europe. Qu’en est-il de l’annexion du Golan par Israël ou du Sahara Occidental par le Maroc ?» Formule lapidaire dénonçant à la fois le «double langage»/double standard du Conseil de sécurité de l’ONU, et implicitement de la France, ainsi que la «normalisation» entre Israël et le Maroc, qualifiée en Algérie d’«accords entre colons», puisque conclu au détriment des droits légitimes des Palestiniens et des Sahraouis.

Certes, quelques journalistes et médias en France ont mis, et mettront, en avant le fait que la Russie est le premier fournisseur d’armes de l’Algérie et, ceux plus informés, souligneront que l’Algérie souhaite rejoindre l’organisation des BRICS. Mais aucun, à ma connaissance, n’a mentionné les moments importants de la visite de Tebboune en Russie et qui devraient pourtant interpeller plus directement les consciences françaises (et qui contribuent aussi à expliquer le sens de la coopération militaire entre la Russie et l’Algérie, ainsi que la volonté de l’Algérie de rejoindre les BRICS).

On mentionnera, par exemple, et pour commencer, l’inauguration de la place de l’Emir Abdelkader à Moscou en hommage à ce résistant humaniste, qui sauva la vie de milliers de chrétiens à Damas, et que les autorités algériennes reconnaissent comme le père fondateur de l’Etat-nation algérien moderne. A l’initiative du Conseil de Paris, et de Bertrand Delanoë, une petite et discrète place à proximité de la Mosquée de Paris, porte son nom depuis 2006. Mais il ne s’y trouve ni stèle ni statue. Depuis plus d’un siècle, la France officielle semble toujours rechigner à rendre pleinement hommage à l’un des premiers héros de la résistance anticoloniale (14). On évoquera aussi la remise de la médaille de l’Ordre du mérite national algérien (El Achir) au colonel à la retraite Andreï Pavlenko, en reconnaissance de sa contribution à la neutralisation de milliers de mines semées par l’occupant français le long des frontières algériennes durant la Guerre de libération nationale (15). La presse rappelait également le refus du colonisateur, après l’indépendance de l’Algérie, de remettre les plans des mines posées, et ce jusqu’en 1967. On se remémore alors la séquence terrible du documentaire (en français, je précise) de René Vautier (avec ses collègues Nasr-Eddin Guenifi, Ahmed Rachedi) – Algérie, Peuple en Mmarche (1963) : tous ces enfants alités, mutilés, victimes des mines anti personnel posées par la France et portant le sigle de l’OTAN. Sans doute que les journalistes français et le lectorat en France ne connaissent pas ce documentaire, qui, comme pratiquement tous les films de René Vautier, documentariste anticolonialiste majeur, ont été systématiquement censurés en France. Ils ont, par contre, été diffusés à la télévision algérienne. On signalera, enfin, l’accord de coopération avec la Russie visant à décontaminer les sites des essais nucléaires français dans le Sahara algérien (16).

Dès lors que l’on se donne la peine de lire la presse algérienne, qui est disponible également en français, les choses deviennent donc un peu plus claires et rationnelles. Et cela permet d’éviter les fausses questions et les fausses conclusions qui ne mènent nulle part, si ce n’est à jeter l’opprobre.

On remarquera pour finir que la chronique de Sara Daniel s’achève par un plaidoyer en faveur du Maroc, où une certaine élite française a beaucoup d’intérêts, tout en omettant d’évoquer la question majeure du Sahara Occidental (dernière colonie d’Afrique quand même), le scandale Pegasus, le Marocgate, les nombreux journalistes indépendants incarcérés sous des motifs infamants, le cas de Nasser Zefzafi, leader du hirak du Rif (torturé et condamné à 20 ans de prison) et de ses camarades, les cas de Naama Asfari (torturé et condamné à 30 ans de prison) et des autres militants indépendantistes sahraouis, le massacre des migrants aux portes de Melilla (17), etc.

Elle aurait pu éventuellement, en sus, mentionner le palais de BHL à Marrakech et l’existence de l’agence Bernard Communication Guetta, située dans la ville d’enfance (Casablanca) et portant le nom de cet influent journaliste, devenu député européen macroniste, et qui, pour l’anecdote, a orchestré les auditions qui ont abouti à la résolution du Parlement européen à l’encontre de l’Algérie (11 mai 2023).

Triste propagande, donc, à l’égard de cet «Eden néocolonial» qui n’est pas sans rappeler celle du temps de l’Algérie coloniale (18). Faut-il encore préciser que ce documentaire est en français ?

Y. B.-H.

(*) Anthropologue CNRS, laboratoire d’anthropologie sociale, Paris

1- https://www.gisti.org/IMG/pdf/accord_franco-algerien.pdf

2- https://www.lesoirdalgerie.com/contribution/le-texte-de-xavier-driencourt-un-pur-condense-du-complexe-ducolonisateur-et-de-panique-reactionnaire-93758

3- Cf. p. 6 : https://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/2023/F2023036.pdf

4- https://www.liberation.fr/checknews/lalgerie-est-elle-le-pays-le-plus-raciste-au-monde-selon-une-etude-comme-laaffirme-mohamed-sifaoui 20210608_6T44BYUPS5E5DF2FRDDESOLM6E/; également mon texte publié dans AOC (22 mars 2019) : https://aoc.media/opinion/2019/03/22/systeme-caste-clan-ruses-algerie-mediocrites-aporiesde-lanalyse-mediatique/

5- https://veille.ma/IMG/pdf/programme-de-la-5-rencontre-internationale-de-dakhla.pdf

6- https://www.veille.ma/+Troisieme-Rencontre-du-Forum-des-Associations-Africaines-d-IntelligenceEconomique+.html

7- http://lecourrier-dalgerie.com/pour-escroquerie-diplomatique-a-dakhla-occupee-le-cnasps-porte-plainte-a-algercontre-kader-abderrahim/

8- https://www.aps.dz/monde/155594-le-parlement-europeen-ajoute-une-couche-sombre-a-sa-credibilite

9- Textes adoptés – Liberté des médias et liberté d’expression en Algérie, le cas du journaliste Ihsane El Kadi – Jeudi 11 mai 2023 (europa.eu)

10- https://www.blast-info.fr/articles/2022/blast-2-bhl-0-iBhmoxZXQZ2eHhSuPhDdKA ; https://www.blastinfo.fr/dossiers/qatar-connection-lenquete-4EOty1cHQsOWTgLNbfgDkg ; https://www.blastinfo.fr/articles/2021/qatar-connection-bhl-au-centre-du-jeu-qatari-HczpSk-KTimxJvsntMfgnw

11- https://www.bdsfrance.org/martine-gozlan-confond-son-journal-avec-un-organe-de-propagande/ ; https://lundi.am/Qui-protege-Martine-Gozlan ;

12- https://elwatan-dz.com/mediation-dans-le-conflit-russo-ukrainien-la-diplomatie-algerienne-a-loeuvre ; https://al24news.com/fr/le-president-algerien-exprime-depuis-saint-petersbourg-son-espoir-de-voir-la-paix-regnerdans-le-monde/

13- https://www.lefigaro.fr/international/abdelmadjid-tebboune-il-est-urgent-d-ouvrir-une-nouvelle-ere-des-relationsfranco-algeriennes-20221229

14- https://orientxxi.info/magazine/pour-une-statue-a-la-gloire-de-l-emir-abd-el-kader-a-paris,1985

15- https://www.aps.dz/algerie/157001-le-president-de-la-republique-decerne-la-medaille-el-achir-de-l-ordre-dumerite-national-a-andrei-pavlenko

16- https://lapatrienews.dz/decontamination-des-sites-des-essais-nucleaires-francais-lalgerie-sollicite-lexpertiserusse/ ; https://lalgerieaujourdhui.dz/algerie-russie-vers-un-accord-de-decontamination-des-sites-des-essaisnucleaires/

17- Cf. https://lundi.am/On-a-dit-que-c-etait-une-bataille-mais-c-etait-un-massacre-contre-l-humanite – ainsi que lereportage de la BBC : https://www.youtube.com/watch?v=MJoL7E4uvuU&t=632s

18- Là encore, je renvoie à René Vautier et en particulier à son documentaire Déjà le sang de mai ensemençait novembre (1984).

Comment (15)

    Science
    2 juillet 2023 - 18 h 39 min

    « Aucun des deux, en effet, n’a publié d’articles ou d’ouvrages scientifiques (évalués par les pairs) sur l’Algérie. »
    En quoi l’évaluation par les pairs serait une garantie. Une pléthore de « légitimés » par leurs pairs (cela ne mange pas de pain) ânonnent continuellement des chapelets de contre vérités « scientifiques » invérifiables parce qu’inexistantes. Et comme « un mensonge ressassé devient une vérité », le dénoncer avec des arguments fondés nécessite beaucoup (relations, compromissions…et dans tous les milieux) pour accéder aux moyens adéquats.
    Quant à ces deux là, toutes les mangeoires, y compris celle de la m…, sont fréquentables. Juste un peu de monnaie…

    Bilal
    2 juillet 2023 - 16 h 29 min

    Le problème n’est pas pour ces journalistes français de comprendre l’Algérie. On leur demandent seulement d’être objectifs. Les journalistes français et Occidentaux biberonnés par une culture de mépris, de dominateurs ne va pas comprendre les problèmes des autres qualifiés de sous -développés, d’ignorants, dans les années 50, 60,70 il y avait une prise de conscience de gauche, communiste, libérale qui avec une certaine objectivité soutenait les mouvements révolutionnaires, indépendantistes et communistes. Aujourd’hui c’est le vide total. Les journalistes militants de gauche, libéraux n’ont plus accès aux débats politiques des pays Occidentaux sous peine d’être traités de traitres. La situation ambiante de nos jours c’est la droitisation, l’extrême-droite, les langues se délient, on se lâchent, on s’exhibent, on hurlent sur les plateaux de télé, dans les manifestations organisés, pour descendre, exécuter, exprimer sa haine de tout ce qui est arabe en général, noir et Africains. LA VIOLENCE VERBALE du caniche Cioti, des sinistres Zemmour, de la fille du tortionnaire Lepen, personne n’en parle. Pourtant ce sont des agressions permanentes des membres de ce partis que personne ne dénonce ou même soutien en catimini. Ce qui me fait mal c’est cette jeunesse qui est perdue, qui n’a plus d’objectifs, ni de boussole. Il faut créer des structures d’accueil tant en France, qu’en Algérie, il faut les aider à s’en sortir et les extirper de cette spirale de violence et de rejet, nourrie par les barons surtout marocains de la drogue. Les jeunes doivent aussi comprendre que la réussite passe par le savoir, les études, le sport, les choses saines porteuses d’espoir et surtout utiliser les armes du bulletin de vote, s’exprimer dans les urnes et non les déserter au moment où il s’agit de protéger ses intérêts. Cette jeunesse est une force politique. Elle doit occuper le terrain socio-économique et politique. Inspirez vous de la diaspora Juive, Arménienne, Asiatique; Que l’on ne parlent plus de vous et être les sujets des informations d’une presse qui se délecte quant il s’git d’émeutes, de vols, de viols, de drogue. Votre place doit être parmi l’élite quelque soit votre opinion, votre faciès, votre religion. N’ayez pas peur d’affronter par le verbe, le savoir et l’intelligence tous ceux qui s’opposent à vous et ceux qui vous dénigrent et dénigrent votre pays d’origine et de vos parents.

    Bouzelouf au miel
    2 juillet 2023 - 12 h 24 min

    Bonne journée, c’est scellé à tous jamais car il me rappelle les immigrés qui veulent voir leurs pays d’origine comme en France ? donc à travers ce prisme c’est foutu pour eux et pour de bons. Le poulet sous vide et la barquette plastique . Nous sommes des apaches rester à l’état sauvage pendant qu’eux ont zehma évoluer .
    Tahia el djazair et bonne soirée.

    Salim Samai
    2 juillet 2023 - 10 h 21 min

    La reponse est « NON »! Car SOUVENT ils DEFENDENT LEUR Khobza et le Maitre Payeur!
    En Chine, en DZ ou en Russie ils « servent » AUSSI l`EMPLOYEUR!

    Voici Jeha, « The question » et le dilemne!
    Le 4eme Pouvoir a LIBERE Ì`Info du Controle/Manipulation de l`ETAT fourbe & Menteur par nature!
    Mais á la fin ce « 4eme Pouvoir » est DEVENU Pharaon, Monopole et « l´Etat »! Quelques Oligarques PRIVÈS sont l´Etat/la Nation, l´Interet National et la Communaute Nationale!

    Qui DECIDE les ELECTIONS & la Politique en France? Bollore ou l`Etat de France pour la Nation-France! Aux USA, c`est PIRE! C´est « Tag Aala Men Tag »! Le plus fort ECRASE les autres et PREND TOUT puis crie « I Love You! Freedom, Liberty, Woke »..et tout baratin possible!

    Bouziane Al Kalii
    1 juillet 2023 - 21 h 33 min

    La France a un problème et ça donne la chance de se vider la tête, aux faux Français dont les pères et grands-pères n’ont rien fait pour la France pour juger les autres Français dont les grands-pères ont défendu la France dans les moments difficiles. (première et seconde guerres mondiales et autres guerres).

    Toutes les télévisions françaises qui donnent la chance à des racistes, fascistes comme zemoura (la berbère) ou messia (l’égyptienne) de déverser leur venin 24 sur 24 contre les arabes, les musulmans, les africains et tout ce qui n’est pas blanc ?

    Les journalistes, la télévision française et les autres médias sont responsables de ce qui se passe en France : quand vous humiliez une partie de la population, voici les résultats.

      Anonyme
      2 juillet 2023 - 0 h 49 min

      Exactement, les africains, dont les algériens, ont participé à la libération de la France durant les 2 guerres mondiales. Des gens d’origine étrangère, comme ce sot de Messiha, viennent parler alors que eux n’ont rien fait, ni leurs ancêtres. La France aurait disparu sans la sueur des hommes de ses anciennes colonies. Ce qui rend la France hideuse, non fiable, lassante, c’est son ingratitude crasse. Ces jeunes garçons sont les fils de ces soldats morts pour un pays qui ne le mérite en RIEN.

    Maxizi
    1 juillet 2023 - 21 h 25 min

    Si sifaoui aurait du quitter l’Algérie aujourd’hui, il n’hesiterait pas une seconde à se faire passer pour l g b t afin de fuir les « méchants » islamistes et obtenir le droit d’asile. Une belle imposture.

    Recquiem pour un c..
    1 juillet 2023 - 21 h 11 min

    Sifaoui est un cas vraiment désespéré .
    Après avoir bouffer dans tous les râteliers ,il continue dans sa vile posture d’eternel victime. Il s’offre même le luxe de mordre la main qui lui tend à bouffer et je reste néanmoins sidéré et stoïque face son parcours de petit protégé ou il ne fait aucun doute sur la duplicité de l’état français envers son ancienne colonie.
    Je dirais eshee! pour la France et son cassoss de service !

      Recquiem pour un c..
      2 juillet 2023 - 16 h 38 min

      Oupss ; La duplicité de l’état français avec des harkioss
      .
      Petite erreur.

    Lucifer
    1 juillet 2023 - 21 h 03 min

    En France, ils font tous pour nous déresponsabilisés et infantilisés parce que la misère sociale ça rapporte gros et c’est pour cela que l’on voit apparaître cette faune de voraces cupides et incompétents . S’ils sont experts en journalisme, alors dans ce cas je pense ne pas tarder à être nommé prochain pape..

    Anonyme
    1 juillet 2023 - 16 h 22 min

    Le déclassement économique accru de la France rend ses journalistes, politiciens et illuminés un peu obsédés, car l’Algérie connait une situation différente.
    La France a toujours utilisé ses anciennes colonies comme ses souffre-douleurs, alors que sa richesse vient de son exploitation de l’Afrique notamment.
    Ils ont compris que le monde bascule, alors ils recherchent un bouc-émissaire pour déverser leur rage, leur peur de déclassement.
    Comme ils ne pourront jamais égaliser avec la Russie, qui pourrait la détruire en quelques heures, alors ils leur faut transférer ceci sur ceux qu’ils considèrent comme inférieurs à leur grandiosité.

    La diaspora doit commencer à cogiter et changer de stratégie, car la même stratégie amène la même situation. Donc il faut se mettre à penser de telle façon qu’elle sorte non détruite, non épuisée, de la folie d’une empire qui se refuse de mourir, mais qui pourtant est mort depuis belle lurette.

    Le conflit ukrainien déshabille toute le monde. Les masques tombent.

    Il est temps que les diasporas algériennes apprennent à s’organiser, à être stratégique et à gagner leur autonomies et leur mise en réseau.

    Chikha Rimiti
    1 juillet 2023 - 13 h 44 min

    Veulent-ils simplement la comprendre?
    Assurément non!
    Le peuvent-ils aujourd’hui? Ils n’ont plus les moyens.
    Le champ politique français est squatté par les idées d’extrême droite conquérante depuis 1983, grâce à la bénédiction décisive de Miterrand et ses lieutenants, Mauroy, Jospin et les autres. Cela aurait dû être en principe le travail de la droite. Mais non, quand on a le pouvoir, on le garde même en pactisant avec le diable. Cela est connu.
    Et, comme un tsunami, cela a dévasté toutes les sphères culturelles de la grande France es donneuse de leçon universelle.
    Nous dire encore et encore sans nous tromper que Miterrand a gagné.
    Le creux de la vague est à venir.

    Anonyme
    1 juillet 2023 - 13 h 32 min

    Il est temps que le FMI se penche sur l Épidémie endémique de CRETINISME AIGÜE qui fait des ravages dans les milieux Politchique et Merdiatiques français !!!!! Peut être qu en mutualisant les ressources humaines Africaines et Arabes l on trouvera le Vaccin idoine , juste pour contenir cette épidémie chez Fafa ……Eh oui …..À force de se laisser mener par le «  bout du …… » par la « Secte Zelus » on fini par choper ce Virus si spécifique aux Nazisionistes !!!!
    M ‘ enfiiiiinnn ! Ou à t on entendu sur cette planète un Quidam remettre en question un Hymne national d un Pays tiers ? …..Ah ouiiii ! Chez les pensionnaires de la maison qui a inspiré «  Vol au dessus d un nid de Coucou » …..

      Anonyme
      1 juillet 2023 - 18 h 09 min

      Excuses ..lire OMS au lieu de FMI …

    Luca
    1 juillet 2023 - 11 h 00 min

    Ils comprennent les euros et les vacances ahahahah

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