Les cuisants échecs du président Emmanuel Macron ne se comptent plus
Par M’rizek Sahraoui – Les cuisants échecs du président Macron ne se comptent plus. Plus nombreux encore au fil de ce second mandat qui s’éternise, s’électrise, pire que le premier avec un risque majeur d’ici (sa) fin : deux guerres (dans le même temps), l’une civile et l’autre contre un pays tiers.
En interne comme à l’international, Emmanuel Macron a fini par cocher toutes les cases d’un président novice, entraîné dans l’hubris qui se voulut le chef politique aguerri. Dont le nom, selon nombre d’observateurs, sera sans doute associé, après tous les fiascos qu’il aura enregistrés à son passif, à la faillite et au déclin de la France.
Les échecs sont incomptables, les ruptures multiples, fruit d’une gouvernance à la limite de l’irresponsabilité, dont le président Macron porte la pleine et entière responsabilité. Mais aidé, toutefois, dans la géniale œuvre de destruction de la France par des chaînes «poubelles» et des médias totalement inféodés au régime en place, incroyablement déconnectés de la réalité d’un pays qui se meurt et d’un monde en total bouleversement, laissant la France faire le pied de grue.
Le déni de démocratie et le mépris du peuple observés à l’occasion de la loi sur les retraites a achevé de signer la fin du Serment du Jeu de paume, événement fondateur de la démocratie française du 20 juin 1789. Les analystes de la vie politique française disent y voir l’une des principales ruptures opérées dans la Ve République : voir la France passer désormais dans le camp des pays à régimes autoritaires. Avec des principes démocratiques foulés, une opposition, un Parlement, ainsi que des corps intermédiaires méprisés et, surtout, un peuple souverain qui se dit intimement convaincu que le régime Macron est au service des intérêts d’une ploutocratie insatiable, des puissances financières et de l’oligarchie française, laquelle détient le monopole de l’information qu’elle n’en finit pas de verrouiller.
Rupture entre les Français eux-mêmes. Entre les riches – de plus en plus choyés et arrosés par plusieurs milliards d’euros sans valeur ajoutée ni ruissellement dont aurait dû et pu bénéficier le peuple, un peuple que l’on dit atteint du syndrome de Calimero – et les pauvres qui sombrent chaque jour un peu plus dans la précarité, voire la misère.
Rupture entre les Français et leur police. Une police devenue au fil du règne du président Macron une garde prétorienne au seul service du Président, dotée d’un permis de tuer, selon l’opposition, et qui réclame désormais une juridiction d’exemption lui permettant l’impunité totale, tant les violences policières sont devenues purement et simplement la doctrine officielle de maintien de l’ordre.
A l’international, par une arrogance sans commune mesure, Emmanuel Macron a fini par éteindre définitivement la voix de la France. Une France sans poids et dont l’influence est en net recul partout. En Afrique notamment où plane, sinon le spectre d’une guerre contre une ou plusieurs de ses anciennes colonies, à tout le moins une réelle menace sur ses intérêts vitaux. Juste pour rappel, la France possède dix-neuf centrales nucléaires sans produire le moindre kilo d’uranium brut.
C’est dire l’enjeu de l’affaire nigérienne dont les médias français, qui n’ont, comme Emmanuel Macron et son gouvernement, rien vu venir car toujours en retard d’une époque, sous-estiment la portée.
Pour l’heure, en tout cas.
M. S.
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