Il étale encore sa haine viscérale envers l’Algérie : Nicolas Sarkozy récidive
Par Kamel M. – Nicolas Sarkozy récidive. Connu pour son hypocrisie criante vis-à-vis de l’Algérie, le fondateur de l’UMP puis des Républicains a encore une fois attaqué l’Algérie qu’il a pourtant affirmé «aimer». L’ancien président français, qui a fait face à une vague de violence sans précédent contre sa gestion des affaires internes marquée par des émeutes qui ont duré plusieurs semaines, a repris son discours habituel, en pointant les «dirigeants algériens» qui «utilisent systématiquement la France comme bouc émissaire pour masquer leurs propres défaillances» et «ont trop besoin de détourner l’attention de l’échec dans lequel ils ont plongé leur pays en accusant régulièrement la France de tous les maux.»
Nicolas Sarkozy est un habitué des piques qu’il lance à l’égard de l’Algérie en faisant mine de se focaliser sur les «dirigeants», cachant mal, en réalité, son «amour» pour le régime du Makhzen marocain dont il ne tarit pas d’éloges en dépit de ses frasques et de ses abus connus de tous. C’est parce que ce politicien, dont la formation a fait naufrage en même temps que le Partis socialiste, a peur que la France perde le Maroc, qu’il s’acharne sur l’Algérie. En octobre 2022, il affirmait déjà au Journal du Dimanche que «l’Algérie est un grand pays que j’aime, mais qui n’en finit pas de ressasser son ressentiment à propos de la guerre d’Algérie». «Nous ne pouvons pas être les victimes, soixante-dix ans après, du débat politique interne à l’Algérie», avait-il encore dit, en se répétant.
Le principal accusé dans l’affaire des financements libyens occultes a évoqué sa visite en Algérie au lendemain de son élection, en 2007, dans son livre Le Temps des tempêtes, en la qualifiant de «complexe». «Je tenais à cette prise de contact avec le président Bouteflika tant j’étais conscient de la susceptibilité à fleur de peau de mon interlocuteur. Attendre l’automne aurait été compris comme un manque de respect envers des Algériens, toujours très suspicieux s’agissant de leur indépendance, et tout autant à l’endroit des sentiments que les autres, tout particulièrement les Français, leur témoignent», écrit-il.
L’ancien locataire de l’Elysée, dont on apprend qu’il tutoyait son interlocuteur [Bouteflika], affirme s’être emporté à force de l’entendre lui faire des reproches sur les atrocités commises durant la colonisation, en lui «rappelant» qu’au moment des faits il avait à peine sept ans. «Nous n’allons pas passer ces quelques heures à nous préoccuper de ce qui s’est déroulé entre nos deux pays il y a maintenant quarante-cinq ans ! De grâce, regardons l’avenir et mettons, au moins entre nous, ce passé de côté !» lui aurait-il dit sur un ton condescendant. Il affirme également s’être défendu d’avoir un penchant pour le Maroc au détriment de l’Algérie. «Je m’en défendis avec vigueur même si, intérieurement, je me disais au moins, quand je suis à Rabat, le roi ne me reproche pas le protectorat !» a-t-il confessé sur un ton sarcastique.
Nicolas Sarkozy incarne le responsable politique français type : dédaigneux et sournois.
K. M.
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