Ces prestigieuses figures qui ont marqué l’histoire du bijou d’Ath Yenni

Ath yenni bijou
Lors de la première fête du bijou organisée au village d'Aït Larbaa. D. R.

Une contribution de Yazid Sadat – Il faut, bien évidemment, se réjouir de notre fête de bijou qui, sous l’égide de notre population énergique, engagée et consciente des enjeux qui entourent cet évènement, nous offre particulièrement cette occasion idéale pour reconnaître nos valeureux artisans bijoutiers et saluer leur travail exceptionnel dans le domaine de la fabrication de toutes ces merveilles qui drainent et subjuguent chaque année ce grand public qui nous vient de tous les coins du pays.

Il va de soi que la culture reste, que l’on veuille ou pas, la première devise de nos artisans. Il faut peut-être rappeler qu’elle doit demeurer le principal enjeu de notre grande fête. C’est n’est d’ailleurs que pour cela que cette dernière continue toujours d’occuper la première place en notoriété des évènements culturels.

«Le bijou d’Ath Yenni parle le langage du cœur, et non celui de la bourse», aimait répéter mon défunt cher papa. Il faut croire que ce propos a beaucoup éclairé ma lanterne sur cet aspect valeur sentimental qui lie, certes, l’être à l’art, mais bien davantage à l’histoire profonde de ce dernier.

C’est donc bien là la raison de croire que c’est en bon visionnaires que Dda Mammeur Nebbad (Ath naveth), Dd’ Ahmed Marouf (Ath Yaqouv), Dda Youssef Ourrad (Ath Avi), Dda Mamou Ounas et Mohamed Saïd Senhadj, qui furent les principaux initiateurs de notre si belle fête de bijou, n’étaient nullement dans l’erreur en insistant sur la nécessité impérative de préserver le caractère culturel et artistique, et ce, pour toutes les formes d’art qui portent la signature Ath Yenni. Ils redoutaient sans doute qu’un tel si bel évènement bascule un jour en foire commerciale.

C’est dans l’époustouflante histoire de notre riche patrimoine culturel qu’il faut alors aller pour dénicher nos plus prodigieux artisans bijoutiers qui ont humblement érigé le respect de notre savoir-faire à la manière traditionnelle en système de valeurs authentiques.

Comme l’opportunité se présente aujourd’hui, c’est donc non sans fierté qu’Ath Yenni Assa rappelle à tous ces figures prestigieuses qui ont inscrit leur nom en lettres d’or dans l’histoire du bijou d’Ath Yenni :

– Fratrie Allam (Ath Abbas)

– Hadj Salem Ourrad (Ath Avi)

– Hadj Mohand Arab Nedir (Attifela)

– Hadj Mohamed Ourrad

– Said et Ahmed Yaguer (Ath Ouqvouvech -Taourirt Hadjadj), famille installée depuis fort longtemps à Thaqa Ath Yahia (Michelet)

– Azouaou, Mhamed et Amar Abed (Ath Mhessaid)

– Mohand Oullefouk et Mohand Ouali Abed (Ath Mhessaïd)

– Dd’Ali Ousaid Ourrak (Ath Oussaid)

– Dda Mohamed Redjah ( Attifela)

– Dd’ Ammar n’Baaziz Senhadj (Ath Dkhoukh)

– Dd ‘Ahcène Sadeg (Ath Ferhat)

– Dd’ Avi Ourrad (Ath Avi)

– Dda Vavich Ourrad (Ath Avi)

– Dda Salem Ourrad (Ath Avi)

– Dda Idir et Hadj Lounis Ogal (Ath Ahmed bu Arav)

– Amara Marouf (Ath Yaqouv)

– Dda Mhidine Nekmouche (Ath Ali)

– Dda El Hocine et Dda Mohamed Ameziane Neddaf (Attifela)

– Dda Chabane Ounas (Ath Slimane)

– Mohand Ouramdane Nechich (Dda Houna -Attifela)

– Nna Melha Nechich (Attifela)

– Dd’Ahmed, Dda Belaid , Dda Mohamed Arab et El Hadj Achour Ogal (Ath Ahmed bu ‘Arav), fratrie installée depuis longtemps aux Ouadhias.

– Dd’Amar, Dda Mohamed dit D’Amamou, Dda Ali et Dda El Hocine Nemchi (Ath Belkacem)

– Dd ‘Aïssa Remal

– Dda Madjid Mokdad (Ath Lhadj)

– Dda Driss Safou (Ath Mnehved)

– Dda Mohand Ou Idir Sahed (Ath Mnehved)

– Hadj Ammar Herbane (Ath Mimoun)

– Dda Boussad Djallal (Imchedallen)

– Mohand Arab Degheb (Ath Elfal)

– Dda Youssef Kadi (Ath Ouchavane)

– Dd’ Aji Khalef (Ath Ali Hmed)

– Dda Belqacem Khalef (Ath Ali Hmed)

On ne peut naturellement pas se permettre de ne pas citer notre très cher Dda Mohand Oubelaid Ourrak qui portait bien son surnom de «Bijou». Cet homme héroïque fut lâchement assassiné par les hordes barbares islamistes.

Oui, tous ces noms inscrits en lettres d’or dans l’histoire de notre bijou ont magistralement apporté honneur, gloire et renommée à tout l’âarch d’Ath Yenni. Qu’ils soient dorénavant toujours de cette fête du bijou qui est avant tout la leur.

Y. S.

Comment (6)

    Le Berbère
    22 août 2023 - 17 h 30 min

    Le bijou d’Ath Yenni ainsi la petite main ( la Khamsa) doit être inscrit comme étant un patrimoine immatériel de l’humanité au profit de l’Algérie car il y a beaucoup des imitations qui circulent un peu partout dans le monde issus de hold-up culturel exercé par les voyous de patrimoine de l’autre côté de nos frontières de l’ouest. Il faut absolument créé un label de qualité et d’authenticité de cette artisanat qui à dépassé des siècles d’existence. C’est un appel solennel aux responsables de la culture chez nous en Algérie… Protégez nôtre patrimoine ! … Protégez nôtre culture !

    Elephant Man
    21 août 2023 - 22 h 04 min

    PS : pour compléter mon précédent commentaire excellent rappel que nos figures prestigieuses du Patrimoine Algérien du bijou d’Ath Yenni.

    Elephant Man
    21 août 2023 - 20 h 34 min

    Excellent rappel et une mise à L’Honneur plus que justifiée de nos prestigieux Algériens Patriotes d’Ath Yenni.

    toto
    21 août 2023 - 16 h 42 min

    Des bijoux en argent avec des couleurs rouge, jaune,vert bleu caractéristiques des bijoux Ath Yenni.
    J’ai été à moitié surpris dans une manifestation marocaine un tableau avec ces bijoux en argent et tout en couleur caractéristique d’Ath Yenni.
    Un début d’appropriation de nos chères voisins spécialistes en imitation.

    lamara
    21 août 2023 - 16 h 41 min

    Bien ouvrir les yeux et les oreilles ,car on risque d’entendre que ça appartient à d’autres…
    Comme l’écrit souvent un lecteur de AP wal faham yafham!!!

      Ouali Boulhif
      21 août 2023 - 23 h 56 min

      En effet, Ath Yenni sont les premiers à faire usage du corail et l’émail. On leur doit la couleur. Un bel hommage pour ses artisans qui font la fierté de la région comme du pays.

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