Affaire Khaled Nezzar : les confessions fracassantes du principal plaignant

Daadi Nezzar Grant Trial
Le fondateur de Trial recevant un prix pour ses complots. D. R.

Par Karim B. – L’un des principaux plaignants dans l’affaire Khaled Nezzar en Suisse, s’est confié à nos confrères de Khabarpress, un site électronique arabophone édité à Msila. A la question de savoir s’il a reçu des menaces pour retirer sa plainte, Seddik Daadi a affirmé n’avoir été «ni menacé ni acheté». «Plusieurs années après avoir porté plainte contre Khaled Nezzar, j’ai découvert que les personnes qui m’y ont poussé ne se soucient aucunement des droits de l’Homme, ces gens-là obéissent à des agendas étrangers et agissent pour le compte de groupes et d’organisations hostiles à l’Algérie et à son peuples», a-t-il reconnu.

L’ancien garde du corps d’Abassi Madani, le patron décédé du FIS dissous, a admis que des membres du parti auquel il appartenait «recouraient effectivement aux moyens d’action violents, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur». «Certains de ces militants distribuaient des tracts en Suisse, en France et en Grande-Bretagne, incitant à la violence. Quelques-uns parmi eux ont été jugés à l’étranger», a-t-il poursuivi.

«Je suis le premier à avoir intenté le procès au général Khaled Nezzar, avec le défunt Hassan Kerdadi, les autres nous ont rejoints plusieurs mois plus tard, d’autres après 2020», a encore indiqué Seddik Daadi, qui admet n’avoir jamais rencontré l’ancien ministre de la Défense nationale avant le jour de son interpellation à Genève, en octobre 2011. «J’étais à côte de lui lors de notre audition qui a duré sept heures», a-t-il précisé. «Ceux qui disent maintenant que tout le pouvoir est impliqué dans les événements des années 1990 sont tout aussi impliqués et ceux qui affirment que j’aurais retiré ma plainte deux fois mentent et sont dénués de scrupule. Quand le dossier a été clos en 2017, je n’ai pas voulu interjeter appel», a objecté le militant islamiste. Et d’ajouter : «Je l’ai dit en toute franchise aux juges fédéraux – et tout est consigné dans l’instruction après que j’ai retiré ma plainte de façon officielle alors que j’ai été entendu pendant cinq jours en 2022 : je ne me dresse pas contre mon pays et mon peuple, mais contre les pratiques illégales, et je m’oppose à toute action malveillante qui ciblerait ma patrie et mon peuple conséquemment à cette affaire.»

«Je soutiens les droits de l’Homme dans le monde entier, mais je suis contre la destruction des Etats sous le prétexte de ce vocable», a-t-il conclut.

K. B.

Comment (37)

    Brahms
    11 septembre 2023 - 20 h 59 min

    Qui a cassé la Syrie ?
    Qui a fait 377 000 morts au Yémen ?
    Qui a fait 250 000 morts en Libye ?
    Qui a fait l’attentat du World Trade Center le 11 septembre 2001 ?
    Qui a donné un chèque de 389 milliards de dollars aux américains à titre de dédommagement ?
    Qui a financé le Fis et le Gia en Algérie ?

    Réponse : Les Saoudiens (Sultan Bandar et Omar Al Bayoumi). C’est acté et prouvé.

      deux propositions pour vous :
      11 septembre 2023 - 22 h 44 min

      Première : Parlez, Cher Brahms, à Mohamed Ben Salman, peut-être qu’il vous écoutera et arrêtera toutes les saloperies de sa famille,
      Deuxième : après l’avoir convaincu, prenez un repos, et il sera bien mérité. Tout le monde a le devoir de se reposer et le droit à la paresse.
      Signé : quelqu’un qui vous veut du bien et s’inquiète pour votre santé.

        Belveder
        13 septembre 2023 - 19 h 50 min

        Il peut pas il doit amortir les frais de sa Box internet
        Donc il nous abreuve H 24 de chose que la plupart de Nous connaissent depuis 30ans
        Et sur le terrain par sur internet
        Vu qu il n a pas mis les pieds en Algérie justement par Peur de ces GIA dont ils parlent toutes la journée sans savoir rien du sujet

          Jazayria
          14 septembre 2023 - 15 h 26 min

          @Belveder.
          Personnellement j’apprécie les coms de @Brahms comme beaucoup de compatriotes ici. En revanche, vous qui ne decollez pas vos yeux de ce site à l’affût des moindres détails pour « imposer » votre vérité aux users, je me passerais bien de vos remarques qui n’apportent aucune plus value sur ce site. Clasher et débattre sont deux choses différentes surtout quand on n’a pas d’autres arguments que d’attaquer personnellement les users. Plus qu’antipathique, vous êtes aigri et jaloux.

      Pourquoi
      13 septembre 2023 - 12 h 51 min

      Pourquoi,que ce soit sur les medias qu les resaux sociaux,on ne pointe du doigt que Le general Nezzar et ses collaborateurs et non les criminels du FIS (dont Madani et Benhadj) que tout le monde considerent comme victimes.
      Nezzar a sauvé l’algérie
      Madani et Benhadj ont appelé à la lutte armée.Ils ont
      saccagé notre pays,mis à mal nos infrastructures assassiné ou poussé à l’exil nos intellectuels.
      Ce sont ces vils individus dont l’objectif etait de livrer notre pays à nos ennemis qui devraient etre jugés.
      AP est le seul et unique media qui parle du danger de la mouvance islamiste du FIs .
      Les Abdou semmard,les Hicham.el magharibia n’évoquent jamias,au grand jamais le FIs ni ses criminels,ni le destin apocalyptique qu’ils reservaient a notre pays et son peuple.

    In the guetto
    11 septembre 2023 - 19 h 38 min

    Il suffit de se poser les bonnes questions comme pourquoi l’on croisent et surtout ètre susceptible de croiser des imams pour vous poser tout un tas de questions sur votre vie privée dans les rues ou au centre commercial et gravitant autours des bas quartiers que de curées? qui plus est en terre catholique ?. Tous simplement pour vous faire rentrer dans les rangs (quartiers difficiles) mais surtout ne jamais approcher les quartiers des riches inclus ces imams. J’aurais bien pu commencer par pourquoi on ne trouve ni mosquée et encore moins d’églises dans les quartiers chics?.
    À méditer !

    11 septembre journée mondiale de lutte contre le terrorisme : L'amnésie totale de la presse algérienne
    11 septembre 2023 - 19 h 32 min

    Ce témoignage vient nous rappeler la manipulation menée par les ennemis de notre patrie l’Algérie via les terroristes islamistes dont l’objectif in fine de porter atteinte à l’intégrité de notre institution militaire.
    Malheureusement, ce témoignage n’a pas été relié par la presse algérienne qui de plus en plus applique une thérapie amnésie du peuple algérien pour lui faire oublier définitivement sa décennie noire. Preuve en est, les journaux du monde entier parle aujourd’hui du 11 septembre journée mondiale de lutte contre le terrorisme sauf la presse algérienne.
    https://algeriedecennienoire.blogspot.com/

    Est-ce la vérité?
    11 septembre 2023 - 16 h 07 min

    Qui nous certifie que c’est la vérité ou encore une autre manip?

    Est-ce la vérité?
    11 septembre 2023 - 16 h 05 min

    Qui nous certifie que la vérité ou encore une autre manip?

    Pas de crédibilité
    11 septembre 2023 - 16 h 00 min

    La suisse doit avoir comme obligation d’ouvrir des mosquées dans n’importe quelle hameau, ville et villages et même dans leurs montagnes afin que tombe enfin les masques.
    On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre..

    zz
    11 septembre 2023 - 12 h 42 min

    ne pas oublier que les responsables du fis ont verse des millions de dollars aux electeurs en achetant leur vote offert des couffins des cartables pour l ecole etc insite par la pression certains recalcitrants devant les bureaux devote le fis est responsables des assassinats des fonctionnaires des instituteurs des policiers de lexode une partie de lelite des conscrits des crimes contre les civils les attentats notre noble armee a extermines cette vermine vive le general nezzar ils ont voulus salirs notre armee avec le qui tu qui notre armee herite des chouaas les algeriens n ont rien oublie surtout les terros marocains par milliers infiltre en algerie des les annees 80 A QUI L ALGERIE TEND LA MAIN AUJOURDHUI CE MAROC DE HASSAN 2 QUI DISAIT QUE LALGERIE ETAIT UN LABORATOIRE ET IRONISAIT DE LA MORT DE DIZAINES DE MILLIERS D ALGERIENS INNOCENT LES ALGERIENS ONT LA MEMOIRE COURTE SURTOUT NOS AUGUSTES n

      Belveder
      11 septembre 2023 - 20 h 35 min

      Le Fis a versé des millions de dollars à ses électeurs
      Première Nouvelle
      Tu y étais toi??
      Ou bien c’est une légende urbaine
      Le peuple a vote FIS de son plein grès
      J etais chef de bureau a Alger lors de ce vote
      Les électeurs FIS femmes hommes sont arrivés à 7h une heure avant l ouverture
      Ils se sont mobilisés en masse
      Ils ont assisté au dépouillement jusqu’à la fin
      Et nous ont suivi jusqu’à a la Wilaya d Alger pour déposer les URNES
      Beaucoup parlent de choses qu ils n ont jamais vécu ni connu

        anonyme
        12 septembre 2023 - 3 h 23 min

        Peut etre que c’est a cause de ces millions de dollars dont il fait reference que les gens ont vote en masse pour le FIS croyant que la manne financiere continuerait. Moi aussi j’ai ete dans un bureau de vote et j’ai vu des barbus entrer dans ces bureaux portant des cartes d’identites par dizaines pour voter a la place des absents. Je me demande toujours combien d’argent ils ont offert pour chacune de ces cartes. Malheureusement l’algerien moyen vote avec son estomac ou par peur dans ce cas (ou les deux) N’oublies pas que fafa a utilise la peur et la faim dans sa tentative de maitriser nos aines. Ca laisse des sequelles qui durent.

          Belveder
          13 septembre 2023 - 19 h 54 min

          C est FAUX
          Quelque Uns peut peut-être
          La majorité a vote par conviction
          Et par rejet du FLN

    Brahms
    11 septembre 2023 - 11 h 27 min

    Prince BANDAR Bin Sultan et OMAR AL BAYOUMI saoudiens, financiers des milices du FIS et GIA ainsi que des attentats dans le monde,

    La justice Suisse se trompe allègrement, elle devrait poursuivre les saoudiens, l’Algérie a été victime d’un complot orchestré depuis l’étranger, lisez un peu cette preuve accablante.

    11 Septembre : Nouvelles preuves de l’implication saoudienne, et tout le monde s’en moque
    Arabie Saoudite, attentats 11/09/2001, USA

    Le FBI a discrètement révélé de nouvelles preuves de la complicité du gouvernement saoudien dans les attentats du 11 Septembre – et rien ne s’est passé.

    Le président américain de l’époque, George W. Bush, rencontre le prince Bandar bin Sultan, l’ambassadeur d’Arabie saoudite, le 27 août 2002, au ranch de Bush à Crawford, au Texas.

    Il se passe beaucoup de choses dans le monde en ce moment, il n’est donc pas surprenant que certaines nouvelles passent à travers les mailles du filet. Il est tout de même étonnant que de nouvelles informations explosives sur la complicité d’un gouvernement allié dans l’une des pires attaques de l’histoire sur le sol américain soient passées inaperçues.

    La semaine dernière, le FBI a discrètement déclassifié un rapport de 510 pages qu’il a produit en 2017 sur l’attaque terroriste du 11 Septembre, il y a vingt ans. Cette divulgation est conforme au décret du président Joe Biden de septembre 2021 déclassifiant des dossiers gouvernementaux longtemps cachés sur l’attaque, dont beaucoup espéraient qu’ils révéleraient ce que les enquêteurs américains savaient exactement sur la possible implication du gouvernement saoudien.

    Ils n’ont pas été déçus. Les révélations les plus récentes tournent autour d’Omar al-Bayoumi, un ressortissant saoudien travaillant à San Diego pour une compagnie d’aviation appartenant au gouvernement saoudien et auprès de laquelle il ne s’est jamais présenté. Al-Bayoumi faisait depuis longtemps l’objet de soupçons, tant en raison de ses liens avec des religieux extrémistes que des étranges coïncidences qui l’entouraient, du travail qu’il n’a jamais effectué au fait qu’il a rencontré par hasard deux des futurs pirates de l’air dans un restaurant – avant de leur trouver un appartement à San Diego, de cosigner leur bail, de se porter garant, de payer leur premier mois de loyer et de les intégrer dans la communauté saoudienne locale.

    Malgré tout cela, et même si les agents du FBI avaient des raisons de croire qu’il était un espion saoudien – ce qui n’a été révélé qu’en 2016 lors de la déclassification de vingt-huit pages du rapport de la Commission du 11 Septembre que l’ancien président George W. Bush avait ordonné de garder secrètes – les autorités américaines l’ont disculpé. Le rapport a finalement conclu qu’il n’y avait « aucune preuve crédible » qu’al-Bayoumi ait « sciemment aidé des groupes extrémistes », tandis que le bureau a décidé en 2004 qu’il n’avait pas « connaissance préalable de l’attaque terroriste » ni que les deux futurs pirates de l’air étaient membres d’Al-Qaïda.

    Ce dernier communiqué rend ces affirmations beaucoup moins tenables. Selon un communiqué du FBI daté de juin 2017, de la fin des années 1990 au 11 septembre 2001, al-Bayoumi « recevait une allocation mensuelle en tant que collaborateur de la présidence saoudienne des renseignements généraux (GIP) »,
    la principale agence d’espionnage du pays. Le document note que si son implication dans les services de renseignement saoudiens n’a pas été confirmée à l’époque du rapport de la Commission du 11 Septembre, le bureau l’a maintenant confirmé. Dans un autre document de 2017, les responsables du bureau jugent « qu’il y a une chance sur deux pour que [al-Bayoumi] ait eu connaissance des attentats du 11 Septembre. »

    Lorsqu’il a été informé de cette révélation, le président de la Commission du 11 Septembre, l’ancien gouverneur du New Jersey Tom Kean, a déclaré que « si c’était vrai, cela me bouleverserait » et que « le FBI a dit qu’il ne cachait rien et nous l’avons cru. »

    Qui plus est, le rapport met directement en cause un membre de la famille royale et du gouvernement saoudien. L’allocation mensuelle d’Al-Bayoumi était versée « par l’intermédiaire de l’ambassadeur [aux États-Unis] de l’époque, le prince Bandar bin Sultan Alsaud », indique le rapport, et toute information recueillie par Al-Bayoumi sur « des personnes d’intérêt dans la communauté saoudienne à Los Angeles et San Diego et d’autres questions, qui répondaient à certaines exigences du GIP en matière de renseignement, était transmise à Bandar », qui « informait ensuite le GIP des éléments d’intérêt pour le GIP pour une enquête, un contrôle ou un suivi supplémentaires. »

    Cette révélation est particulièrement explosive, car Bin Sultan n’était pas seulement un membre de la Maison des Saoud, mais aussi un ami proche du président Bush et généralement très proche de l’establishment politique américain – au point qu’il était surnommé « Bandar Bush ». Ami proche du père de Bush pendant plus de deux décennies (« Je me sens comme un membre de ta famille », lui a-t-il écrit en 1992), il a par la suite fait don d’un million de dollars à la bibliothèque présidentielle de l’aîné des Bush.

    Cette amitié s’est étendue au jeune Bush, dont le père lui a conseillé de consulter Bin Sultan alors qu’il se préparait à lancer sa campagne présidentielle. Leur relation était si étroite que Bin Sultan a été l’une des premières personnes à qui Bush a parlé lorsqu’il a décidé d’envahir l’Irak. Dans un épisode particulièrement étrange, les deux hommes se sont rencontrés à la Maison Blanche deux jours après l’attaque du 11 Septembre et ont fumé des cigares sur le balcon Truman, quelques heures à peine avant que des avions affrétés, en violation de l’interdiction d’atterrir dans tout le pays, n’embarquent 160 membres de la famille royale, des membres de la famille Ben Laden et d’autres personnalités saoudiennes pour les emmener hors du pays.

    Récapitulons donc ce que ces nouveaux documents nous disent. Ils nous apprennent que l’un des hommes qui a aidé deux des pirates de l’air du 11 Septembre à s’installer aux États-Unis alors qu’ils se préparaient à commettre leur attentat était en fait un espion du gouvernement saoudien – un gouvernement accusé depuis longtemps de soutenir et de financer les extrémistes fondamentalistes et le pays d’où provenait la grande majorité des pirates de l’air. Cet espion était rémunéré par l’ambassadeur saoudien de longue date aux États-Unis, un ami de famille proche et de longue date du président américain, auquel il rendait compte directement.

    Cela devrait, de manière réaliste, susciter de nombreuses questions, comme : si al-Bayoumi avait une connaissance préalable de l’attaque, Bandar bin Sultan le savait-il aussi ? Ce dernier a-t-il donné l’alerte à quelqu’un aux États-Unis, comme son ami proche le président ? Bin Sultan était-il au courant de l’aide apportée par al-Bayoumi aux pirates de l’air ? La relation de Bush avec Bin Sultan a-t-elle obscurci son jugement et expliqué sa réaction indifférente aux alertes des services de renseignement qui lui sont parvenues ? De quoi les deux hommes ont-ils parlé le 13 septembre et pourquoi le gouvernement saoudien n’a-t-il eu à rendre aucun compte au fil des ans ?

    Cela pourrait arriver dans un écosystème médiatique qui n’a pas la capacité d’attention d’une mouche. Dans le monde dans lequel nous vivons, l’histoire a été couverte par NorthJersey.com, par Democracy Now ! et c’est tout. L’attaque du 11 Septembre a été un événement profondément traumatisant qui a irrévocablement façonné la politique étrangère et la politique intérieure des États-Unis pour l’ensemble de ce siècle, souvent de manière désastreuse pour le monde et les Américains moyens. Pourtant, lorsque de nouvelles informations impliquant un gouvernement allié dans l’exécution de l’attentat sont révélées, presque personne ne semble s’en soucier.

    La maison de l’humiliation
    Tout cela est particulièrement pertinent aujourd’hui, étant donné non seulement les décennies de politique américaine qui ont prodigué des faveurs au gouvernement saoudien, mais aussi le soutien continu de Washington à la guerre indiciblement brutale du royaume contre le Yémen.

    Depuis sept ans maintenant, la coalition dirigée par l’Arabie saoudite mène une campagne de bombardements aveugles sur le pays, attaquant des cibles militaires à peu près au même rythme qu’elle bombarde les infrastructures civiles et les zones résidentielles, tout en privant les Yéménites de nourriture et de carburant par un blocus de plus en plus strict. Le résultat est que plus de 377 000 civils yéménites sont morts, dont 70 % d’enfants de moins de cinq ans. On estime que deux tiers d’entre eux sont morts de faim et de maladies évitables, maladies qui ont explosé dans le pays à cause de la guerre. Des millions de personnes souffrent d’extrême pauvreté et de malnutrition, et le pays est proche de la famine.

    Les États-Unis et d’autres gouvernements occidentaux ont directement soutenu cette guerre tout au long de son déroulement, en vendant à la coalition dirigée par l’Arabie saoudite des dizaines de milliards de dollars d’armes. Washington et le Royaume-Uni, pour leur part, fournissent également à la coalition un soutien logistique essentiel, sans lequel, selon un ancien responsable de la CIA et du Pentagone, la guerre ne pourrait se poursuivre. Imaginez qu’au lieu d’aider l’Ukraine dans l’invasion actuelle de la Russie, le gouvernement américain vende des armes à la Russie, ravitaille ses avions, partage des renseignements avec elle et aide son armée de l’Air à identifier les cibles alors qu’elle réduit les villes ukrainiennes en ruines, et vous aurez une idée de la nature du rôle des États-Unis dans cette affaire.

    Pourquoi le gouvernement américain fait-il cela ? Après tout, il y a tout juste trois ans, une coalition bipartite au sein d’un Sénat contrôlé par le GOP (parti républicain, NdT) a voté en faveur de la fin de la guerre, et Joe Biden s’est présenté et a remporté la présidence en promettant de mettre fin au soutien des États-Unis, avant de continuer à soutenir la guerre, dans le plus pur style Biden. Depuis lors, avec le soutien de Biden, la coalition dirigée par l’Arabie saoudite a intensifié ses bombardements pour atteindre le pire qu’elle ait connu depuis 2018, et la crise humanitaire du pays est pire qu’elle ne l’était sous le prédécesseur de Biden.

    La raison en est simple : Washington considère le gouvernement saoudien comme trop important pour se l’aliéner. Après tout, c’est ce même gouvernement qui a mené l’embargo pétrolier de 1973 provoquant le chaos économique mondial et qui, à l’inverse, a augmenté la production de pétrole lorsque l’invasion du Koweït par Saddam Hussein en 1991 a menacé de faire de même. Le royaume saoudien possédant de vastes réserves de pétrole, l’ingrédient fondamental de la civilisation moderne, les responsables américains préfèrent le garder de leur côté en soutenant cette guerre horrible plutôt que de se l’aliéner et de le rapprocher de puissances hostiles comme la Russie ou la Chine. On peut supposer que c’est aussi en grande partie la raison pour laquelle le gouvernement saoudien n’a jamais été menacé par Washington malgré les preuves croissantes de sa complicité dans une attaque sur le sol américain il y a vingt ans.

    L’ironie tragique est que, malgré le soutien indéfectible de Biden à sa guerre, le gouvernement saoudien lui a fait récemment un pied de nez. Alors que l’inflation due au pétrole menace de faire dérailler la présidence de Biden, le prince héritier saoudien a constamment rejeté les appels des États-Unis à l’atténuer en augmentant la production de pétrole. L’Arabie saoudite et son partenaire belliqueux, les Émirats arabes unis, ont traîné les pieds pour se joindre à une résolution des Nations Unies condamnant la guerre de la Russie. Tout récemment, le prince héritier saoudien s’est entretenu avec le président russe Vladimir Poutine alors que ce dernier continuait à commettre des atrocités en Ukraine, puis il a refusé de prendre l’appel téléphonique de Biden alors que le président cherchait désespérément un autre approvisionnement en pétrole pour combler le vide créé par les sanctions contre la Russie. Biden lui a quand même envoyé plus d’armes.

    Il est difficile d’imaginer qu’un pays humilie rituellement les États-Unis de la sorte, et encore moins qu’il en soit récompensé. Par ailleurs, il est également difficile d’imaginer qu’un gouvernement étranger soit aussi complice que la Maison des Saoud dans une atrocité comme le 11 Septembre et s’en sorte totalement indemne, mais c’est désormais le cas.

    La raison pour laquelle il peut agir de la sorte est la même que celle pour laquelle Poutine pensait avoir les moyens de lancer sa guerre le mois dernier : le refus persistant du monde moderne d’abandonner les combustibles fossiles, qui permet à tout despote disposant de suffisamment de pétrole et de gaz de violer le droit international, de se moquer de ses alliés et même de commettre des atrocités à moindre coût. Qui sait ce que nous apprendrons encore à mesure que les documents du 11 Septembre seront déclassifiés ? Mais une chose est sûre : il n’en sortira pas grand-chose si le statu quo demeure.

    Voilà, la vérité et il manque ces deux saoudiens précités dans le box des accusés

      Belveder
      11 septembre 2023 - 12 h 29 min

      MR GOOGLE ne prend pas de pause ??
      Sort t aéré un peu

        souad
        11 septembre 2023 - 14 h 58 min

        hahahaha, désolée mais c’est trop drôle comme réplique.

      Nacer
      11 septembre 2023 - 12 h 52 min

      « kheirou el kalami ma qalla oua dalla »
      Qui va vous lire un commentaire de 2 pages de copié-collé?

        Brahms
        11 septembre 2023 - 16 h 08 min

        @Nacer,

        En réponse, vous croyez que la justice Suisse va rendre un verdict d’une petite page de format 21 x 29,7. Il faut développer des arguments, avoir des billes, ce sont des tomes qui sont fournies à titre de preuves, je souhaite simplement que le Général Nezzar s’en sorte d’où ces informations sachant que les avocats coutent une fortune en Suisse.
        La chronologie des évènements montre en tous les cas que les saoudiens et américains savaient ce qui se tramer avec le FIS et Gia mais faisaient semblant de ne rien savoir.

    Anonyme
    11 septembre 2023 - 10 h 20 min

    Un principe fondamental :Il ne faut jamais accorder le pardon aux traitres a la patrie et au peuple surtout ceux parmi eux qui ont pris les armes contre le peuple et vendus leur consciences aux ennemis de la Patrie ..Ils ne meritent que la peine capitale…point barre…

      Belveder
      11 septembre 2023 - 12 h 32 min

      C est trop tard mon Ami
      Ceux qui étaient en Allemagne suisse ou ailleurs sont rentré par le salon d honneur de L aeroport
      Ceux qui étaient au Maquis sont archi milliardaires et roulent en 4×4

    Belveder
    11 septembre 2023 - 9 h 53 min

    IL Y A UN SEUL HEROS c est le PEUPLE
    le Général NEZZAR lui meme connais qui s est sacrifié pour L Algerie du simple JOUNDI au GLD au patriote a L officier superieur et SOUVENT dans l annonymmat car eux N AVAIENT pas le DROIT d étre cité
    dans les années 90 le POUVOIR en place communiquait tres peu sur la LUTTE ANTITERORISTE
    le général ZEROUAL a mis fin au térrorisme fin 1997
    et il est parti dans la dignité car il a refusé la masscarade d EL MOUSSALAHA que le peuple a voté…
    c est bien de le rappelé

    Moskos dz
    11 septembre 2023 - 9 h 34 min

    Où sont les millions d’Euros issus de rapts et vols commis par les terroristes du fis,en Suisse probablement.

      Belveder
      11 septembre 2023 - 20 h 46 min

      Viens en Algérie
      Je te les montrerai
      Ils sont dans l immobilier les immenses villes
      Les concessions automobiles les lignes de Bus
      Tu es a des années lumières de la vérité

    Dz bladi
    11 septembre 2023 - 7 h 37 min

    Ce Daadi, comme les autres sont les déchets de l humanité que les occidentaux ont élevé au rang de révolutionnaires, dans le cadre du complot qui se trame contre l Algérie. Leur travail n est pa fini, ils servent encore aux puissances coloniales, à travers les ONG et les armées de l OTAN.
    En se confessant, il croit qu il va nous faire pleurer ?
    La vermine est toujours là

    Belveder
    11 septembre 2023 - 7 h 34 min

    (…)
    Le Fis distribuait des tracts..la violence..un gamin de 5 ans savait ca en 90..
    Il n a qu a faire un déposition Officielle par voie judiciaire au niveau du tribunal Suisee qui instruit le dossier
    Car ça m étonnerait que le Juge suisse lise un journal de Msila…
    C est LE JUDICIAIRE qui Compte pas le médiatique ni le politique..

      La réaction officielle ne signifie pas l'arrêt des poursuites judiciaires
      11 septembre 2023 - 15 h 12 min

      Le régime de Bouteflika n’a pris sa responsabilité devant cette affaire qui devait être stopper conformément à la loi de concorde civile approuvé par référendum.
      Le régime de Tebboune semble emboîter le pas au régime Bouteflika avec cette fois, la poursuite judiciaire de notre institution militaire pour crime de guerre.
      Conséquence, le présidentTebboune representerant suprême de l’armee nationale entamera son 2ème mandat avec un procès pour crime de guerre devant la justice suisse, ce qui restera dans l’histoire du règne de Tebboune.
      Moralité dans cette affaire, le général Khaled Nezzar a conscience tranquille n’en déplaise à ses détracteurs de l’intérieur et de l’extérieur, il a fait son devoir de patriote tout le long sa vie.
      Ce sont les hommes qui font l’histoire d’une nation.

        Belveder
        11 septembre 2023 - 20 h 50 min

        Tu mélange tout sans rien savoir
        La Concorde (moi j appelle ça une Farce) n a aucune valeur juridique en dehors de L Algerie et encore
        De plus tu veux qu un pouvoir politique intervienne dans un dossier instruit dans une Juridiction étrangère ??
        C est un Non sens

    Abou Stroff
    11 septembre 2023 - 7 h 14 min

    « Affaire Khaled Nezzar : les confessions fracassantes du principal plaignant » titre K. B..

    je pense qu’il n’y a pas d' »Affaire Khaled Nezzar » mais une simple tentative de dénigrer et de diffamer l’Armée Nationale Populaire et/ou le Général Nezzar via une justice suisse qui n’a aucune compétence en la matière, point barre.

    je rappelle, à ceux qui ne le savent pas que le Général Nezzar, que Dieu lui prête longue vie, nous a sauvé de l’enfer que nous concoctait la vermine islamiste dont les leaders de l’époque était feu abassi madani et ali benhadj.

    ceci étant dit, pourquoi devrions croire ce que raconte le sieur Seddik Daadi? notre expérience avec la vermine islamiste (le sieur en est un élément!) montre clairement que:

    – lorsque la vermine islamiste est en position de faiblesse (et en ce moment, elle l’est), elle devient si douce, si tolérante, si compréhensive, si indulgente qu’on a presque envie d’en faire une référence pour l’humanité toute entière. en position de faiblesse, la vermine islamiste, toute honte bue, peut discourir sur la démocratie (voir les discours de zitout, de d’hina, etc.), sur la liberté d’expression, sur la tolérance, sur l’alternance au pouvoir, sur la nécessaire diversité des discours, etc.

    – par contre, quand la vermine islamiste est en position de force, rien ne doit lui résister. en effet, croyant détenir la vérité avec un grand V, la vermine islamiste ne reconnait aucun autre avis et écrase au sens propre et au sens figuré tout ce qui ne correspond pas aux dogmes auxquels elle croit.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que parler d’une « Affaire Nezzar » permet à la vermine islamiste de retrouver la lumière du jour en faisant parler d’elle alors qu’au moment présent, elle est, de plus en plus, discréditée auprès des jeunes algériens auxquels s’ouvrent d’autres horizons que les ténèbres dans lesquelles la vermine veut les enfermer.

    PS: je pense que le Général Nezzar a bien rempli sa vie et qu’il est plus que temps de le laisser finir tranquillement sa vie en évitant que les aboiements des chiens lui arrivent aux oreilles.

    wa el fahem yefhem.

    Soso
    11 septembre 2023 - 6 h 11 min

    Il devrait avoir honte d’être au côtés de nos ennemis et même de parlé, cet un traître quand ont s’associe au diable contre un héros national qui ,lui ,à défendu la patrie et le peuples, ont s’attend à quoi? Chaque algériens/algériennes a payé un lourd tribut ,ont et marqué pour l’éternité car ont s’attendait pas à sa de la part de soit disant musulmans pratiquant qui ce disait nos frères .Maintenant sachez bien qu’ont s’attend a tout de vous ont as aucune confiance en vous et surtout ont ce dresserat face a vous pour soutenir notre armée notre patrie notre peuples.Nous craignons dieu ,prions dieu, l’islam et notre religion mais vous vous êtes la honte de notre humanité musulmane vous faite les victimes alors que cet vous les bourreaux notre armée a le sens de l’honneur de la fierté et du devoir.Allah vous jugera inchallah .

    TAHÏA GÉNÉRALE NEZZAR TAHÏA NOTRE ARMÉE TAHÏA NOTRE PEUPLES TAHÏA DJAZAÏR.

      Lyès
      11 septembre 2023 - 14 h 20 min

      Des accusations qui ne tiennent pas la route, des accusateurs au profil plus que douteux, une théorie du « qui -tue-qui » abracadabrantesque sorti du chapeau par par un françois gèze agent des services français et adepte de la magie sahyouniya de son ami andré azoulay, une justice helvétique qui n’est pas indépendante, une association trial sioniste et corrompue qui pose plus que questions…
      Cette procédure judiciaire contre le général Khaled Nezzar va certainement prendre le chemin de la poubelle…

    Algerie patriote
    11 septembre 2023 - 4 h 47 min

    Bonjour. Voilà pourquoi le Général n’a pas accès au dit dossier. Un dossier vide et sans fondement. Ils voulaient juste le salir et faire du bruit. Sacrée justice suisse. Votre robe ne vous donne aucun droit. Tout ce que vous faites ne sert plus à rien. Tout algériens connaît votre histoire du qui tue qui. Honte à vous…

    Fodil
    11 septembre 2023 - 1 h 09 min

    Je me permets de partager avec les lectrices et lecteurs d’Algeriepatriotique la dernière vidéo de Rafaa sur sa nouvelle chaîne « rafaa jazayri » qui démontre, avec l’efficacité qu’on lui connait, que la justice helvétique est loin d’être indépendante. Il contredit ainsi l’avocat des terros rachid mesli et prouve par (a + b) qu’il n’est qu’un fieffé menteur.

    https://youtu.be/rfPPqu52Ab8?si=Mt1DZePREwgBmrNP

      Jazayria
      14 septembre 2023 - 11 h 11 min

      @Fodil. Merci pour le partage, je cherchais sa nouvelle chaîne justement. Rafaa jazayri, un homme courageux très au fait de la situation en Algérie et qui démonte un à un les mensonges du Makhzen et des traîtres à la patrie.

    Brahms
    11 septembre 2023 - 0 h 15 min

    Procès tronqué et truqué,

    L’islamisme radical en Algérie a été mis en place par les youpins d’Arabie Saoudite, un think tank britannique conservateur, le Henry Jackson Society, a affirmé dans son étude « Les financements étrangers de l’extrémisme religieux au Royaume-Uni » que les dons saoudiens étaient la principale source de financement de l’islam radical en Grande-Bretagne.

    Exporter « l’idéologie wahhabite »

    Pourtant, il est bien connu que cette stratégie saoudienne de dons, à l’étranger, pour la construction d’édifices religieux a largement permis, ces cinq dernières décennies, à cette pétromonarchie de diffuser tout autour du monde son « wahhabisme », doctrine sectaire qui alimente et inspire l’extrémisme sunnite.
    Et l’Europe est loin d’être épargnée.

    Des soupçons de « connivence »

    Espagne, Italie, Suisse, Allemagne. Comment le royaume saoudien a-t-il pu implanter aussi librement ses structures, dans des pays occidentaux qui auraient pu paraître alors imperméables à la diffusion de l’idéologie wahhabite ? Nombreux sont ceux qui évoquent une connivence, sur fonds de transactions commerciales, des gouvernements européens avec la pétromonarchie.

    En Belgique, le roi Baudouin a par exemple laissé dès 1969 le royaume installer, « à grands frais, le Centre islamique et culturel de Belgique (CICB), devenu aussi le siège européen de la Ligue islamique mondiale, une ONG panislamique et prosélyte », rappelait en 2013 un article paru dans Le Vif, L’Express.

    En France, l’Arabie saoudite a installé à Mantes-la-Jolie (Yvelines) le bureau de sa Ligue islamique mondiale, dans des locaux attenants à la mosquée Ibn Abdelaziz. Elle a aussi très largement contribué à la construction de mosquées, comme par exemple celle d’Évry (Essonne) ou la grande mosquée de Lyon (Rhône).

    De riches Saoudiens se firent également les soutiens de l’extrémisme musulman à travers le monde. En 1993, Charles Pasqua, ministre français de l’Intérieur, rencontra son homologue saoudien, le prince Naïef, pour l’inciter à mettre un terme au transfert de fonds privés saoudiens en direction du Front islamique du salut algérien (FIS) et d’autres milices.

    C’est donc connu et au procès Suisse, il manque les financiers du terrorisme c’est à dire l’Arabie Saoudite qui jouait à la playstation avec le terrorisme mondial. 

      Belveder
      11 septembre 2023 - 9 h 46 min

      (…)
      Pour quoi dES millions d ALGERIENs ont voté FIS
      des millions ont soutenu le projet du FIS
      des dizaines de milliers ont rejoins les Maquis GIA
      le probléme était en NOUS
      (…)

        Brahms
        11 septembre 2023 - 11 h 18 min

        @Belveder,

        En réponse, le peuple algérien notamment les classes moyennes furent duper par l’islamisme radical. Pour casser l’Algérie, il y avait plusieurs pays qui ont fait des actions concomitantes car derrière l’islamisme radical, la 1ère guerre du Golfe était en préparation donc le FIS était une forme de diversion puis le GIA a fait le sale boulot de l’agenda des saoudiens permettant ensuite de casser tranquillement l’IRAK, puis la Syrie puis encore le Yémen et après la Libye. Ces tueurs sont connus de tous ce sont les saoudiens qui financent des milices de tueurs avec leurs pétrodollars.
        Ils paient des tueurs à gages qui viennent détruire votre pays et ensuite, ces mêmes saoudiens se cachent sous les jupons des américains qui possèdent la force militaire. C’est de la pourriture finie.

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