Israël est coupable de crimes contre l’humanité d’une barbarie jamais égalée
Par Hocine-Nasser Bouabsa – La nuit passée, vers minuit, ma fille m’écrit ce SMS, suite aux crimes de guerre commis à Gaza : «Papa, je ne peux pas dormir. Les images qui circulent ce soir sur les réseaux sociaux me coupent le souffle. Je n’ai jamais vu autant d’horreur. Et pourtant, il s’agit d’un hôpital, où les malades sont supposés être en sécurité. Il faut que la guerre cesse et que les Israéliens fassent la paix avec les Palestiniens.»
En effet, ce lundi 16 octobre 2023 marque un nouveau summum dans le palmarès criminel des atrocités que l’armée sioniste barbare collectionne depuis des décennies, au détriment du peuple palestinien martyr, sans qu’Israël en rende compte, protégé et même encouragé dans ses sales besognes par ses mentors étatsuniens et européens, devenus par la force des choses ses complices et, donc, partie prenante dans l’holocauste dont est victime le peuple palestinien.
Beaucoup de victimes de ce pogrom sont des enfants et des femmes, qui ont fui leurs domiciles ravagés par les bombardements sionistes, pour trouver refuge dans l’hôpital Al-Ahly, dirigé par des chrétiens anglicans et situé dans le quartier des Oliviers à Gaza.
Selon les agences de presse, le carnage commis en quelques minutes par l’aviation criminelle israélienne aurait fait presque 700 victimes. Sans compter celles qui sont encore sous les décombres. Les images des corps démembrés et mutilés, gisant sur le sol, illustrent la barbarie et la sauvagerie jamais égalées des auteurs de ce génocide.
Israël a habitué le monde à ses crimes de guerre, qu’on ne peut plus compter. Tout le monde se rappelle de Sabra et Chatila, où, selon l’OLP, plus de trois mille Palestiniens furent massacrés sous la supervision du criminel israélien Ariel Sharon, aidé par les milices des phalangistes libanais. C’était en septembre 1982.
En février 2023, se sentant toujours intouchable, Israël aura même l’outrecuidance de bombarder l’école de l’ONU à Gaza. Le nombre des victimes s’éleva à presque cinquante, sans que l’Etat sioniste ne soit jugé pour ce crime de guerre. Quant à celui perpétré hier contre l’hôpital Al-Ahly, il remplit évidemment tous les critères pour être classé dans le chapitre des crimes contre l’humanité.
Le Tribunal pénal international (TPI) – toujours la gâchette facile, lorsqu’il s’agit d’emprisonner les responsables qui refusent de servir les intérêts de l’Occident – et l’ONU réagiront-ils pour mettre au banc des accusés les responsables de ce crime abject ? Rien n’est moins sûr.
H.-N. B.
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