Macron avoue que l’armée israélienne est incapable d’affronter le Hamas seule
Par Kamel M. – Que peut signifier l’appel lancé par le président français, Emmanuel Macron, à partir de Tel-Aviv, pour «bâtir une coalition internationale contre le Hamas» ? Cela signifie deux choses. D’abord, que l’armée israélienne n’est pas capable d’affronter la résistance palestinienne seule. Ensuite, que l’Etat terroriste d’Israël a besoin d’impliquer avec lui ses alliés occidentaux dans les crimes de guerre qu’il est en train de commettre à Gaza. Des crimes de guerre qui viennent d’être confirmés et documentés par Amnesty International, selon laquelle des armes prohibées sont bel et bien utilisées dans les bombardements qui ciblent les civils dans l’enclave palestinienne assiégée.
Emmanuel Macron a-t-il été conseillé par l’autre criminel de guerre, Nicolas Sarkozy, qui a instigué la guerre civile en Libye et l’assassinat et le lynchage de Mouammar Kadhafi en 2011 ? Ce n’est pas impossible, lorsqu’on sait l’influence que le successeur de Jacques Chirac, poursuivi en justice dans des scandales financiers à la pelle, sur les présidents qui lui ont succédé, quand bien même ils ne sont pas du même bord politique. Car, en France, l’obédience importe peu face à la loyauté au tout-puissant lobby sioniste, dont on découvre, depuis l’attaque du Hamas et la riposte sauvage d’Israël, que le pouvoir français est complètement inféodé à l’Etat hébreu et aux Etats-Unis qui dictent sa politique étrangère, voire la gestion de ses affaires intérieures.
Depuis l’annonce par les hauts gradés israéliens de l’imminence d’une intervention terrestre à Gaza, une valse de dirigeants occidentaux s’est mise en branle, impliquant le président américain et son chef du département d’Etat, le chancelier allemand, le Premier ministre britannique, suivis – «en retard», critique-t-on, aussi bien à Paris qu’à Tel-Aviv –, par la présidente du Parlement français et du locataire de l’Elysée, dont on dit qu’il aurait attendu d’obtenir des garanties de rentrer à Paris avec des otages français libérés dans ses bagages. Vœu pieu, expliquent des observateurs avertis, qui pointent les maladresses répétitives du régime de Paris qui, depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, multiplie les faux pas, l’exacerbation du conflit au Proche-Orient n’ayant fait que confirmer l’amateurisme manifeste du quarteron d’adolescents politiques qui mène la France à sa ruine.
La France de Macron, au lieu d’appeler à la désescalade afin d’éviter davantage de pertes humaines à Gaza, mais également en Israël qu’elle affirme soutenir corps et âme, jette de l’huile sur le feu pour faire durer les hostilités à des fins inavouées. Mais quelles que soient ces fins, il va de soi qu’elles vont dans le sens des intérêts du lobby sioniste qui cherche à tirer profit des chambardements survenus au Proche-Orient depuis le 7 octobre dernier. Connu pour son hardiesse diabolique dans le retournement de toutes les situations, quelles qu’elles soient, en sa faveur, cet omnipotent groupe de pression finira inexorablement par réaliser ses objectifs sur les cadavres d’enfants et de femmes qui s’amoncellent à Gaza, objectifs exécutés par ses valets qu’il vêtit de l’habit postiche de «décideurs».
K. M.
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