Le moudjahid Youcef El-Khatib dit «Si Hassan» inhumé au cimetière d’El-Alia à Alger
Le moudjahid symbole, le colonel Youcef El-Khatib dit «Si Hassan», commandant de la Wilaya IV historique, a été inhumé, ce jeudi après-midi, au Carré des martyrs au cimetière d’El-Alia, à Alger. Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le général d’armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’ANP, et plusieurs membres du gouvernement ont assisté aux obsèques, aux côtés de chefs de partis politiques, de représentants d’instances et d’organisations nationales et des compagnons de lutte et des proches du défunt.
Dans son oraison funèbre, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a loué les qualités et les hauts faits du défunt, qui était, a-t-il dit, «un des vaillants enfants et des héros de l’Algérie qui ont rejoint le front de la lutte contre le colonialisme dans les rangs de la glorieuse Guerre de libération nationale». «Le défunt Youcef El Khatib a dirigé la Wilaya IV historique avec sagesse et habileté. Il soignait les blessés avec des moyens rudimentaires et dirigeait les hommes sur le terrain. C’était un chef et un responsable hors pair», a-t-il dit.
«Né le 19 novembre 1932 dans la wilaya de Chlef, le défunt était connu pour son calme et sa pondération dans le traitement des différentes questions et l’accomplissement de ses missions, lui qui a toujours répondu présent pour contribuer à bâtir l’édifice de l’Etat algérien avec sa grande compétence et son haut niveau scientifique et culturel, notamment durant les périodes difficiles», a soutenu M. Rebiga.
Le colonel Youcef El-Khatib a créé la Fondation de la mémoire de la Wilaya IV historique, qu’il a présidée jusqu’à sa mort, car «il était convaincu que la glorieuse Guerre de libération nationale n’était pas qu’une guerre, mais aussi une institution de valeurs», a rappelé le ministre.
Le président de la République avait adressé un message de condoléances à la famille du moudjahid Youcef El-Khatib, dans lequel il a mis en exergue les qualités du défunt, le qualifiant d’«un des révolutionnaires avant-gardistes pétri des valeurs de la lutte, du djihad et de l’altruisme.»
R. N.
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