Quand les médias français deviennent la cinquième colonne de l’Etat nazi d’Israël
Par Khider Mesloub – De manière générale, du point de vue du capital, en France comme dans les pays capitalistes développés, les médias «produisent» et commercialisent une marchandise singulière : l’information. Celle-ci doit rapporter revenus et profits aux multinationales des communications, mais également – et surtout – bénéfices idéologiques par la diffusion de la pensée dominante, une pensée entièrement modelée par l’idéologie atlantiste et sioniste. La corporation des médias français œuvre dans cette superstructure et sa fonction consiste à réguler le fonctionnement de ce système d’endoctrinement idéologique atlantiste et sioniste. Il s’agit également, pour ces scribes de l’information, de formater l’opinion publique citoyenne afin d’assurer sa soumission, tenter de désamorcer les récriminations politiques et annihiler les velléités subversives populaires.
S’il faut faire la démonstration de la dévotion servile des grands médias français témoignée aux puissances criminelles atlantistes et aux mafias étatique et financière sionistes, le traitement informationnel de la guerre russo-ukrainienne illustre parfaitement cette servitude journalistique. Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, bien que la France ne soit pas le pays agressé, ni liée par quelque traité de défense mutuel avec le régime ukrainien, les médias se sont transformés en véritables agents propagandistes du narratif militariste atlantiste. En France, on assiste à la militarisation de l’information. La «raison d’Etat» a repris ses droits sur l’information, désormais caporalisée, enrégimentée, mobilisée au service de la guerre interétatique – et sociale, que le gouvernement Macron livre à son peuple, précipité dans la paupérisation.
Cette soumission totale des médias français aux puissants et au sionisme se vérifie actuellement depuis le déclenchement de la guerre d’extermination menée par l’Etat nazi d’Israël contre le peuple palestinien.
En toute logique, la déontologie et l’éthique obligent tout journaliste à s’abstenir de toute apologie ou rhétorique favorable aux guerres, de toute incitation au réarmement, de toute haine et discrimination, de toute stigmatisation et racisme, à plus forte raison, de tout soutien à une opération militaire génocidaire, à une entreprise de nettoyage ethnique, conduite de surcroît par un pays étranger, en l’espèce Israël.
Or, depuis la guerre russo-ukrainienne comme de la guerre d’extermination menée par l’entité sioniste contre les Gazaouis, ces principes de neutralité sont honteusement piétinés par l’ensemble des journalistes français, enrôlés au service des forces atlantistes et sionistes pour manipuler l’opinion publique, propager un discours de haine antirusse, attiser le conflit militaire, cautionner et soutenir le nettoyage ethnique opéré à Gaza par Tsahal, le génocide des Palestiniens. Cette médiatisation partiale et unilatérale de l’actuelle guerre est lourde de conséquences sur la perception du conflit par l’opinion publique.
Certaines chaînes d’information en continu, en particulier LCI, sont, depuis presque deux ans, devenues ouvertement le QG de l’OTAN, relayant la rhétorique belliciste antirusse sur des plateaux télé où officient désormais, en permanence, des généraux aux côtés de journaleux va-t-en-guerre hystériques. D’aucuns, sur LCI, versant dans la criminalisation des dirigeants russes, ont même évoqué la possibilité d’éliminer physiquement le président Poutine, sans avoir soulevé la moindre indignation de la corporation journalistique française, d’ordinaire prompte à dénoncer la moindre entorse à la déontologie, ni encouru la moindre poursuite judiciaire de la part des autorités pour incitation au meurtre.
De même, depuis le déclenchement de la guerre d’extermination menée contre les Palestiniens par les forces armées israéliennes, tous les médias français relaient le narratif informationnel de l’état-major de Tsahal, tous les journalistes s’alignent sur la ligne éditoriale belliciste et génocidaire dictée par Israël. De toute façon, en France, le traitement médiatique du conflit colonial israélo-palestinien obéit depuis toujours à un dispositif narratif immuable : la victimisation d’Israël, présenté en pays agressé. De ce fait, il est «légitime», selon les médias français, qu’il emploie tous les moyens «pour se défendre», y compris par une guerre asymétrique exterminatrice.
Cette médiatisation partiale et unilatérale de l’actuelle guerre en Palestine occupée, décrite au moyen d’arguments simplistes et à coup d’amalgames et de simplifications factuelles, vise à orienter la perception du conflit par l’opinion publique afin de la mobiliser derrière l’Etat nazi d’Israël. Notamment par la propagation de visions essentialistes du facteur culturel et religieux, autrement dit «civilisationnel». Par la «confessionnalistion» et la «culturalisation» du conflit, la dimension coloniale de l’occupation est ainsi escamotée. Selon le paradigme français dominant, nous aurions affaire à un «affrontement tout à la fois civilisationnel, culturel et confessionnel». Et non à un affrontement colonial et impérialiste.
«Le journalisme, écrivait Honoré de Balzac, est un enfer, un abîme d’iniquités, de mensonges, de trahison». Dans le cas des journalistes français, ils n’ont rien trahi. Ils ont juste dévoilé leur véritable figure hideuse et haineuse vérolée de mensonges. Leur morale vénale purulente. Leur racisme anti-arabe et antimusulman. Leur inhumanité légendaire. Leur barbarie génocidaire.
Cette institution journalistique mafieuse clochardisée – elle ne doit sa survie qu’aux subventions allouées généreusement par son parrain : l’Etat impérialiste français – ne constitue pas un quatrième pouvoir, mais la cinquième colonne du capital, de l’impérialisme occidental, de l’Etat terroriste d’Israël, c’est-à-dire de l’atlantisme et du sionisme.
De manière générale, cette posture obséquieuse des médias officiels français révèle l’asservissement total des appareils idéologiques au capital et à l’idéologie mortifère sioniste. Depuis l’école, en passant par le cinéma et la littérature, jusqu’aux médias audiovisuels, Internet et les médias sociaux numériques, tous ces instruments conceptuels de façonnement des esprits sont totalement monopolisés par le capital (ou l’Etat), pour lui servir d’instruments de propagande, de conditionnement des mentalités.
En France la majorité des médias est la propriété d’un petit nombre de grands groupes financiers entièrement acquis à l’idéologie sioniste totalitaire dominatrice et génocidaire, comme dans la majorité des pays occidentaux.
La corporation médiatique française, sectatrice dévote de l’idéologie de la liberté d’information, a tendance à expliquer le dévoiement et la soumission des plumitifs journalistiques par la concentration des entreprises médiatiques.
Or, comme on va le démontrer, ce n’est pas la monopolisation des médias par quelques groupes capitalistes qui expliquerait l’aplaventrisme légendaire des obséquieux journaleux des médias officiels français, jamais à court d’idées complaisantes pour se vendre aux plus offrants, ni en défaut de flexibilité professionnelle courtisanesque pour se plier devant les puissants et l’Etat nazi israélien, ni en déficit d’ignominie pour se livrer régulièrement à des campagnes de dénigrement contre l’Algérie.
De fait, les médias français opèrent ouvertement comme des organes du pouvoir financier et de l’Etat, en particulier de l’Etat nazi d’Israël à qui ils servent de caisse de résonance, de cinquième colonne.
En France, pays réputé pour son atavique propension à cultiver instinctivement la collaboration, il faut relever que ce comportement des serviles officiants médiatiques français n’est pas télécommandé d’en haut, depuis le propriétaire milliardaire, l’employeur gouvernemental, le commanditaire sioniste d’Israël ou le banal chef de service journalistique, conformément au proverbe anglais qui dit : «Celui qui paye l’orchestre commande la chanson.» En France, c’est tout le contraire : les journalistes chantent la chanson coloniale et suprémaciste de leurs maîtres sionistes sans se faire prier ni payer quelque supplément.
Ce comportement est l’œuvre de clercs totalement acquis à la défense de l’ordre existant dominant et au sionisme.
Pour décrocher un emploi dans ces grandes entreprises de fabrication de la marchandise informationnelle maquignonnée et falsifiée, ne serait-ce que comme pigiste, il faut avoir le profil de l’emploi. Il faut posséder la foi démocratique capitaliste chevillée au corps (prosterné), croire aux mascarades électorales, partager les valeurs bourgeoises libérales et sionistes, être pétri de la fibre nationaliste belliqueuse, autrement dit, la foi inébranlable en la politique impérialiste de son Etat, et porter aux nus le sionisme matérialisé par l’inféodation servile à Israël. En résumé, avoir une personnalité servile et une âme vile, à l’instar du corps putride journalistique français qui regorge de milliers de cette engeance plumitive ou voix de leur maître, polluant les rédactions ou les plateaux télé.
Aussi, assuré de recruter des agents formatés selon ces valeurs dominantes libérales bourgeoises et sionistes, quel besoin le milliardaire (ou l’Etat français ou israélien) propriétaire de médias aurait-il de manœuvrer ses valets journalistiques ? Ils lui sont instinctivement dévoués. Souvent, avec un zèle fanatique et une ardeur courtisanesque inégalée.
Qui plus est, il est de peu d’intérêt de constater que dix milliardaires – Bouygues, Bolloré, Drahi, Niel, Arnault et compagnie – contrôlent 80% des moyens d’information-propagande-aliénation en France, comme dans les autres pays occidentaux. Seraient-ils cinquante, le résultat serait le même. Et rien ne changerait en termes d’autocensure que s’imposent ces journalistes et directeurs de rédaction pour conserver leur emploi, servir obséquieusement leurs maîtres, les capitalistes et les sionistes.
Avec la révolte des Gilets jaunes et le Covid-19, politiquement instrumentalisé par les médias français enrégimentés par les Big Pharma, et, actuellement à la faveur de la guerre d’extermination menée par l’Etat nazi d’Israël contre le peuple palestinien, où des rédacteurs en chef ne se cachent plus pour se rendre à l’Elysée (ou à Tel-Aviv) recevoir des ordres informationnels, les dernières illusions sur la prétendue liberté de la presse ont volé en éclats. Et les journalistes définitivement éclaboussés, leur nauséabonde bouche menteuse dégoulinante du sang palestinien et leur main rédactionnelle criminelle complice de génocide en témoignent.
Les Français ne croient plus ces menteurs professionnels stipendiés, ces criminels journalistiques de guerre, complices du génocide du peuple palestinien. Les médias eux-mêmes ont pris conscience de cette discréditation, disqualification, cette débâcle éthique et déontologique. Mais ils continuent à servir leurs maîtres car ils sont tenus en otage par les puissants terroristes sionistes de France et d’Israël.
K. M.
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