Sociopathes
Par Khider Mesloub – Pour ceux qui l’ignorent, il est utile de rappeler qu’Israël est un Etat théocratique. Qui dit théocratique, dit fanatique. Le fanatisme judaïque est incarné depuis plus d’un siècle par le sionisme. Si, dans sa genèse, le sionisme était d’essence politique, porté par une idéologie colonialiste conquérante d’émanation européenne, rapidement, pour des raisons de prosélytisme colonial messianique, il s’affuble d’un esprit religieux judaïque affirmé. Au point que le courant sioniste religieux est devenu dominant.
Depuis la création de l’Etat d’Israël, ce repaire de criminels de guerre suprémacistes, deux sociétés distinctes forment ce pays colonial : les fanatiques religieux et les laïcs fanatisés par le sionisme. Toutefois, le trait de personnalité commun de ces deux communautés religieusement et politiquement fanatisées composant l’entité sioniste, est la sociopathie.
Les Israéliens sont tous sociopathes. En Israël, dont «l’ADN c’est le racisme, l’apartheid, la tromperie, la domination», selon la formule du penseur juif antisioniste Jacob Cohen, la sociopathie ne constitue pas un trouble de la personnalité marginal, mais un trait de personnalité général. Elle concerne quasiment l’ensemble de la population, hommes et femmes. La preuve, en Israël, chaque homme et femme passent, dès leur majorité, l’essentiel de leur vie à apprendre à tuer, à servir dans l’armée coloniale génocidaire.
Israël, pays fondé par et sur l’ultra-violence, est affecté par un syndrome singulier, le syndrome «sionigène», caractérisé par la bellicosité chronique, la pathologie guerrière, l’affrontement permanent, le terrorisme étatique compulsif.
Quand tout un pays devient une caserne à ciel ouvert, tous les habitants adultes manient en permanence les armes pour maintenir l’ordre colonial sioniste génocidaire, pour pérenniser et étendre indéfiniment l’impérialisme raciste et fondamentaliste de l’Etat hébreu, plus aucune humanité ne demeure dans le cœur de ces hommes et femmes sionistes transformés en tueurs assermentés. Autrement dit, en sociopathes.
On peut affirmer que sionisme est synonyme de psychopathie. De sociopathie. Or, la psychopathie prédispose aux comportements nuisibles et morbides, autrement dit criminels. Plus inquiétant, la sociopathie constitue un facteur prédictif de récidive criminelle permanent car le sociopathe ne partage pas le même système de valeurs morales que le reste de l’humanité. N’est-ce pas la caractéristique d’Israël, sociologique, marquée par l’inhumain colonialisme, et diplomatique, caractérisée par le mépris des conventions juridiques internationales ?
Pour rappel, le sociopathe est caractérisé par une froideur émotionnelle, une absence d’empathie, de remords, de moralité et des agissements malhonnêtes, c’est-à-dire la tromperie, l’escroquerie, l’usage répété du mensonge et d’identités fictives – le sionisme se fonde sur des identités fictives, Israël est composé de populations disparates aux différences ethniques et aux clivages culturels prononcés –, sur des mythes religieux fabriqués pour la cause coloniale par des Européens «juifs» athées). Le sociopathe est un être froid, malveillant et calculateur. Il est caractérisé par l’inaptitude à honorer ses obligations, par l’indifférence affichée et la rationalisation de ses crimes. Par l’incapacité d’admettre la responsabilité de ses actions. De reconnaître ses crimes. Le psychopathe est particulièrement peu réceptif au caractère dissuasif de la punition, de toute condamnation – Israël a toujours fait fi de toutes les résolutions de l’ONU, dont la dernière adoptée par 121 pays.
Selon la psychanalyse, le psychopathe serait soumis à une «morale archaïque» toute-puissante, l’incitant à rechercher un milieu marginal mais coercitif, en conflit avec l’ordre établi. Le sociopathe est en proie à une irritabilité et agressivité caractérisées par des attaques ou conflits physiques (armés) réguliers. N’est-ce pas la caractéristique essentielle d’Israël, d’être en conflit permanent ?
Il se singularise par une fougue destructive – le massacre de masse des Palestiniens de Gaza illustre cette propension génocidaire des sionistes. Néanmoins, le psychopathe n’est pas psychotique ni schizophrène, puisqu’il est connecté à la réalité, donc conscient de ses agissements.
Israël, outre le fait d’être une caserne à ciel ouvert où tous les habitants s’activent en permanence à tuer les Palestiniens depuis 1948, est aussi un asile psychiatrique à ciel ouvert. Car la folie meurtrière gouverne le comportement de tous les habitants, la paranoïa (délire de persécution) inspire leur attitude impulsive et agressive, la fièvre obsidionale gangrène leur vie.
Les sionistes d’Israël ne trouvent de sérénité que par le massacre rituel des Palestiniens, n’apaisent leur âme tourmentée que par l’anéantissement des corps palestiniens. Ainsi, ils se nourrissent de la chair palestinienne qu’ils sacrifient pour satisfaire leur voracité de domination coloniale, leur appétence insatiable d’extension territoriale.
Israël, depuis sa création, s’écrit en lettres de sang palestinien. Aussi ses habitants ont tous les mains souillées de sang et leurs doigts de crimes.
Les sociopathes, donc les sionistes, sont des individus «sans foi» ni loi. Dénués de scrupules, d’empathie et de maîtrise de soi, ils présentent un comportement antisocial, violent, déviant et, surtout, criminel.
En résumé, un sociopathe, c’est-à-dire un sioniste, est un brut de décoffrage, un hors-la-loi incontrôlable. Un tueur en série national : il peut commettre des massacres de masse répétitifs sans éprouver aucun remord. Ni les assumer – l’armée israélienne n’a-t-elle pas bombardé un hôpital en attribuant le massacre au Hamas ?
De fait, Israël, habité par des sociopathes, est devenu une école du crime, du crime de guerre. Un laboratoire d’expérimentation génocidaire commandité par l’Occident.
Dans cette colonie de peuplement installée par l’Occident au Moyen-Orient, les Israéliens, qui se croient enfin libres, respectés par leurs ennemis héréditaires européens qui les ont des siècles durant massacrés et génocidés, sont devenus à leur corps défendant les «cobayes» des Occidentaux. Toutes les nouvelles techniques de guerre et politiques militaristes et sécuritaires sont élaborées et expérimentées dans ce camp d’entraînement occidental, baptisé Israël, pays positionné comme un pion au service des intérêts américains.
Néanmoins, cette colonie de peuplement est guettée par le dépeuplement colonial. Incontestablement, en créant leur Etat colonial en Palestine en 1948, les sionistes ont creusé leur tombe. Israël est devenu l’endroit le plus dangereux pour les juifs. Que symbolise la constitution de cet Etat sioniste, sinon la dernière création du grand ghetto mondial instauré sur une terre dépourvue durant des siècles de tout «foyer juif» ? Une terre habitée des siècles durant par des Palestiniens de toutes confessions.
Comme l’a écrit, en 1972, le militant israélien antisioniste Arie Bober, membre d’un collectif intitulé «L’autre Israël» : «Loin d’offrir un refuge pour les juifs persécutés du monde, l’Etat sioniste mène les nouveaux immigrants comme les anciens colons vers un nouvel holocauste en les mobilisant dans une entreprise coloniale et une armée contre-révolutionnaire contre la lutte des masses arabes pour la libération nationale et l’émancipation sociale.»
Le sionisme, antithèse du judaïsme pacifique millénaire, aura dévoyé la religion hébraïque vers un projet politique raciste colonialiste, issu de l’impérialisme européen capitaliste et chrétien, et transformé une majorité de juifs pacifiques et apolitiques installés en Israël en sociopathes, en criminels de guerre, en génocidaires.
Au vrai, le sionisme, dernier vestige colonial occidental et dernière idéologie suprémaciste européenne, outre le fait de générer l’antisémitisme, est l’ennemi des juifs eux-mêmes. Et, bien évidemment, de l’humanité. Le sionisme contient le militarisme et le suprémacisme dans son ADN.
Seule l’annihilation du sionisme pourra guérir les juifs d’Israël de leur infecte pathologie psychopathique qu’ils ont incidemment contractée au contact des Européens à l’époque de la pandémie impérialiste et sauver l’honneur du judaïsme perverti par les boutefeux sionistes.
K. M.
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