Le régime de Macron roule les juifs de France dans la farine de l’antisémitisme
Par Khider Mesloub – Depuis le début du déclenchement de la guerre d’extermination menée par l’Etat nazi israélien contre le peuple palestinien, les sionistes s’activent sans relâche, avec l’aide du gouvernement Macron et les médias stipendiés, pour enrôler la population française derrière Israël et «rouler» les juifs français dans la farine de l’antisémitisme. Tous les moyens sont mobilisés. La propagande. La manipulation. Et, surtout, l’orchestration de l’antisémitisme.
Pour disqualifier toute critique anti-israélienne, verrouiller tout débat sur les véritables fondements du conflit israélo-palestinien, censurer les analyses relatives aux réels mobiles de l’intervention militaire israélienne à Gaza, les sionistes de France brandissent systématiquement le bouclier de l’antisémitisme.
Comment conjurer toute protestation anti-israélienne, étouffer toute réflexion sur les visées du sionisme, la genèse du conflit israélo-palestinien, sinon par la propagation d’un climat de culpabilisation, la création d’une psychose antisémite ? Comment dévoyer la colère des millions de Français contre la guerre génocidaire menée par Israël contre les Palestiniens, sinon par la fabrication de faits caractérisés d’antisémites ? L’arme de l’antisémitisme vise à exonérer l’armée sioniste israélienne. A justifier et légitimer le génocide des Gazaouis.
Si l’Etat nazi d’Israël mène une guerre d’extermination à Gaza, en France, ses agents propagandistes conduisent une guerre de l’intox. Si à Gaza, il vise à décimer la population palestinienne, en France, ils visent à tuer la vérité. Pis, à lui substituer le mensonge.
Depuis trois semaines, en France, au moment où des actes de barbarie sont commis à Gaza par l’Etat nazi israélien, les médias ne cessent de rapporter des actes antisémites. Tout se passe comme si les actes antisémites commis en France servaient à couvrir les actes de génocide perpétrés à Gaza. Chaque jour, les agents du pouvoir macronien, dans une surenchère éhontée, amplifient les chiffres de faits antisémites pour nous priver de déchiffrer les calculs géopolitiques des stratèges sionistes d’Israël.
Si certains actes d’antisémitisme peuvent être, sans conteste, attribués à des individus antisémites notoires, en revanche, une partie des actes sont l’œuvre d’officines occultes sionistes.
Une chose est certaine, ce n’est pas la prétendue propagande antisémite répandue par certains Arabes ou musulmans qui encourage la violence antijuive, mais la guerre exterminatrice menée par les sionistes d’Israël contre le peuple palestinien qui est, actuellement, la source des actes antisémites en France.
Dans cette guerre d’intox menée par Israël et ses relais en France, tous les moyens de propagande sont employés pour effrayer les Français de confession juive. Créer un climat d’insécurité, de psychose, pour acculer les juifs de France à fuir leur pays.
Pour rappel, depuis longtemps, ce ne sont pas les Français, encore moins les immigrés musulmans, qui veulent chasser les juifs français de France, mais les gouvernants sionistes d’Israël. N’est-ce pas Netanyahou qui, s’adressant aux juifs français, les enjoint systématiquement de quitter la France pour Israël, afin de renforcer sa politique coloniale ?
Assurément, l’antisémitisme justifie le sionisme, pour lequel l’existence de communautés juives autochtones à travers le monde constitue un problème idéologique et existentiel pour Israël. Aussi l’instrumentalisation de l’antisémitisme vise à encourager l’aliya, l’émigration de juifs en Israël, bien plus qu’à rassurer et protéger les juifs de France.
Depuis la fondation de l’entité sioniste, pour attirer les juifs du monde entier en Israël, autrement dit favoriser l’émigration, le Mossad a employé tous les moyens. La propagation de l’antisémitisme, la commission d’actes antisémites, le terrorisme. C’est par des méthodes terroristes que le Mossad a joué un rôle dans l’émigration des juifs vers Israël. Notamment des juifs d’Irak.
En effet, les services de renseignements extérieurs israéliens ont orchestré plusieurs attentats à Bagdad, au début des années 1950, aux fins d’acculer les juifs d’Irak et les pousser à émigrer vers Israël. En 1950-1951, la communauté juive irakienne est ciblée par de multiples attentats commis par le Mossad, faisant plusieurs morts. Résultat : sur les 135 000 juifs, 115 000 fuient vers Israël. Ces juifs irakiens ou, plutôt, ces Irakiens de confession juive, étaient établis en Irak depuis plus de 2 500 ans. Ils se sentaient irakiens. Ils n’avaient jamais songé émigrer, encore moins dans un pays artificiellement créé sur la base de la religion. Ils n’avaient (probablement) également jamais été partisans du sionisme, doctrine raciste d’émanation européenne. Les sionistes, par des moyens terroristes, ont transformé ces Irakiens juifs, par leur émigration forcée en terre de Palestine occupée, en sionistes.
Aujourd’hui, à la faveur de la guerre d’extermination menée à Gaza, les sionistes réactivent les mêmes méthodes de manipulation en France. Notamment la propagation de l’antisémitisme. A qui profite l’antisémitisme sinon à l’Etat d’Israël, en augmentant sa population juive, en y attirant tous ceux qui se sentent menacés par les antisémites ?
Quand on sait que, ces dernières années, tous les dirigeants israéliens s’inquiètent de ce qu’ils nomment la «bombe démographique», autrement dit la perspective que les juifs redeviennent une minorité au sein de l’Etat sioniste, on comprend mieux à qui profite le crime de la montée de l’antisémitisme en France. Pour pallier cette menace démographique, ils ont besoin de l’aliya. A plus forte raison actuellement, depuis le lancement de la guerre de conquête de Gaza.
Car, après avoir vidé Gaza de ses habitants palestiniens par les déportations et nettoyage ethnique, procédé à son annexion, l’Etat israélien compte y implanter des colonies juives, y installer des centaines de milliers de juifs, notamment de France. Comment attirer les 450 000 juifs de France, sinon par la fabrication d’un climat antisémite délétère, propre à les acculer à émigrer vers Israël ? En particulier, dans la nouvelle colonie en voie d’annexion, Gaza, un territoire imbibé de sang palestinien.
K. M.
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