L’holocauste : une affaire strictement judéo-chrétienne sans lien avec l’islam
Une contribution de Mourad Benachenhou – «Si vous souhaitez coloniser une terre dans laquelle des gens vivent déjà, vous devez fournir une garnison pour la terre, ou trouver un homme riche ou un bienfaiteur qui fournira une garnison en votre nom. Ou bien ou bien, abandonnez votre colonisation, car sans une force armée qui rendra physiquement impossible toute tentative de détruire ou d’empêcher cette colonisation, la colonisation est impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais impossible ! Le sionisme est une aventure colonisatrice et, par conséquent, il dépend de la question de la force armée. C’est important de parler hébreu mais, malheureusement, c’est encore plus important de savoir tirer, sinon j’en ai fini de jouer à la colonisation.» (Vladimir Jabotinsky, The Iron Law, Selected Writings, Afrique du Sud, 1962, p. 26).
La seule partie du monde où la Seconde Guerre mondiale joue les prolongations, où les méfaits du nazisme et ses conséquences politiques continuent à être ressenties, où se déroulent encore des combats et où les gens meurent et la dévastation règne, pour effacer les retombées de cette idéologie satanique, est le Moyen-Orient. Plus spécifiquement, la Palestine historique, occupée actuellement par la colonie de peuplement génocidaire juive, qui prétend tirer sa légitimité de l’holocauste.
Le drame qui se déroule actuellement dans le ghetto de Gaza a un lien direct avec les atroces événements qui se sont déroulés entre 1939 et 1945 sur le continent européen et, par effet de domino, se sont étendus à toute la planète.
Les combats dans le ghetto de Gaza : prolongation de la Seconde Guerre mondiale
Les armes se sont tues à travers le monde en 1945. La guerre froide, qui a divisé le monde en trois camps, a pris fin en 1990. Pourtant, rien n’a changé dans la Palestine occupée, dont le peuple autochtone continue à être la victime d’un génocide avancé, dont la justification est tirée des événements qu’a connus ce dernier conflit mondial.
On ne le répétera jamais assez. Le sionisme est une idéologie fasciste, adepte d’un racisme pur et dur, qui s’inspire du nazisme dans sa barbare violence. Il a été appuyée par le nazisme et continue à sévir, bien que sa famille idéologique ait perdu de son aura dans les «démocraties avancées», malgré les tentatives de la ressusciter sous la forme de l’islamophobie, devenue une des constantes des programmes de nombre de faiseurs d’opinion et de chefs de partis ou leaders dans ces pays.
Il n’est nullement question dans ce développement de nier l’holocauste et de contribuer à la falsification, à la justification ou à la minimisation des crimes atroces qu’il englobe, d’autant plus que c’est un génocide dont le fondement idéologique et la mise en œuvre par les autorités nazies ont été une œuvre occidentale collective, car sa «réussite» a mobilisé la collaboration zélée de pratiquement tous les pays qui forment actuellement l’Union européenne.
La première version de l’Union européenne : l’axe nazi
Il faut souligner ici que la première version de l’Union européenne a été constituée par les Etats alliés du Troisième Reich, qui ont embrassé tant son idéologie que ses objectifs militaires, et l’ont assisté sur tous ses fronts et dans tous ses projets, y compris l’holocauste.
Il ne faut pas oublier, par exemple, que des miliciens ukrainiens ont pris part, aux côtés des troupes SS nazies, à la destruction du ghetto de Varsovie, de janvier à mai 1943. Varsovie qu’habitait également une population chrétienne, elle aussi massacrée en même temps que les habitants juifs de ce quartier. IL ne faut pas oublier non plus que, lors de la bataille de Stalingrad, qui s’est déroulée du 11 juillet 1942 au 2 février 1943, étaient présentes des troupes hongroises, roumaines et italiennes, qui s’étaient jointes à la sixième armée allemande dans le siège de cette ville martyre.
A cela, il faut ajouter que dans la défense de Berlin, entre le 16 avril et le 2 mai 1945, se trouvaient, du côté nazi, et arborant le drapeau du Troisième Reich, des miliciens français, qui affrontaient les troupes soviétiques, essentiellement russes, mais comprenant également des unités de volontaires polonais, sous le commandement respectif des généraux Joukov, Koniev, Rokkosovsky et Tchouikov, participant à la libération de l’Europe de l’Ouest du joug hitlérien.
L’holocauste : un fait judéo-chrétien
L’Europe chrétienne des «Lumières» et des «droits de l’Homme» s’était donc liguée pour exterminer les races classées comme inférieures par le Troisième Reich. Parmi ces races, il y avait, outre les populations de confession juive, les Tziganes et tous les membres des différentes ethnies appartenant à la race slave. Les Arabes et les Berbères étaient dans la liste avancée dans le manuel du «parfait nazi» qu’était Mein Kampf. La chance historique de ces deux «races» est que les nazis n’ont pas pu s’emparer des régions où elles vivaient. Sinon, elles auraient subi le même sort que les «races inférieures européennes».
L’holocauste est un phénomène occidental et n’a rien à voir avec l’islam. Il est connu, et les preuves ne manquent pas, que même des milliers de juives et de juifs ont participé à l’extermination de leurs coreligionnaires, en les dénonçant à la Gestapo, en participant directement à leur mise à mort dans les camps de concentration et en servant dans la Wehrmacht.
De plus, les relations entre responsables sionistes et autorités nazies étaient plus que cordiales, et ont été documentées de manière exhaustive par Lenni Brenner, dans son ouvrage intitulé Le sionisme à l’ère des dictatures, publié en 1984 sous l’égide du centre Simon Wiesenthal, connu pour sa traque impitoyable des criminels allemands, donc ne pouvant en aucun cas être qualifié d’institution «antisémite».
Brenner rappelle dans son ouvrage, citant un responsable sionsite, Stephen Wises, qu’outre le parti nazi, seul le parti sioniste était autorisé au sein du Troisième Reich : «L’hitlérisme est le nationalisme de Satan. La détermination de débarrasser le corps national allemand de l’élément juif a cependant conduit l’hitlérisme à découvrir sa parenté avec le sionisme, le nationalisme juif de libération. Le sionisme est donc devenu le seul autre parti légalisé dans le Reich, le drapeau sioniste le seul autre drapeau autorisé à flotter en pays nazi. C’était une distinction douloureuse pour le sionisme que d’être choisi pour les faveurs et les privilèges de son homologue satanique.»
Les seuls juifs algériens victimes du nazisme vivaient en France pendant l’occupation
On doit mentionner également deux autres faits importants, souvent omis dans l’histoire de l’holocauste. La liste des juives et juifs de nationalité française qui ont péri dans les camps de la mort nazis, est une liste publique qu’on peut retrouver sur Internet. Dans cette liste se trouve des juives et juifs d’origine algérienne, sans aucun doute descendants de tribus berbères, plus ou moins convertis au judaïsme à l’époque de l’occupation romaine, dont les armées comportaient un grand nombre de juifs originaires de Palestine ou de Syrie.
Cette communauté juive algérienne, qui s’est créée loin du Moyen-Orient actuelle, n’a aucune racine palestinienne et ne peut aucunement s’associer d’une manière ou d’une autre aux tribus hébraïques présentes dans l’Antiquité lointaine sur le territoire de la Palestine historique. Ces juives et juifs d’origine algérienne ont perdu la vie parce qu’ils se trouvaient sur le territoire français lors de son occupation par les nazis.
Les intellectuels français systématiquement du mauvais côté de l’histoire
On sait également que les autorités françaises de l’époque ont fait preuve d’une grande diligence dans l’application de la «solution finale». Il faut rappeler que le général De Gaulle, chef de la résistance française, était qualifié de «terroriste» et avait été déchu de la nationalité française et condamné à mort par le régime de Pétain.
Dans le même temps, l’écrasante majorité des intellectuels de renom, à quelques rares exceptions près, dont Jean-Paul Sartre et Albert Camus, ont embrassé avec grand amour l’idéologie nazie. La liste d’infamie de ces «collabos» se trouve également sur l’internet.
La tradition que les «intellectuels français», qui sont audibles, visibles et ont «pignon sur rue», ont d’embrasser les mauvaises causes n’est pas nouvelle. On les retrouve comme laudateurs admiratifs du colonialisme et de ses massacres, comme thuriféraires de l’«antisémitisme enragé qui a embrasé la France entre les deux guerres.
On les découvre partisans à mort de l’Algérie française, appelant leurs gouvernants à plus de répression contre le peuple algérien, dont un tiers était placé dans les camps de la mort. Là aussi, les exceptions se comptent sur les doigts d’une main.
Bref, même dans le contexte actuel, et si brillants soient-ils, ces intellectuels se transforment en perroquets de la propagande pro-sioniste. Ils répètent les slogans de la bande de génocidaires qui dirige Israël et veulent à tout prix faire croire qu’être contre le génocide du peuple palestinien équivaudrait à adopter un «antisémitisme sans nuances» et à projeter un «nouvel holocauste contre les juifs».
Le dicton algérien connu s’applique à cette stratégie du voleur qui s’enfuit en criant «au voleur !» : «Il m’a frappé et a pleuré, puis il s’est enfui et s’est plaint.» Ces intellectuels ont, en fait, une tendance générique, pour ne pas dire génétique, à faire les mauvais choix historiques et à aller systémiquement à contresens du vent de l’histoire. Il est difficile de penser que ces membres de l’élite du «peuple le plus intelligent du monde» soient tombés, par naïveté, dans le piège de la propagande mensongère sioniste.
Ainsi, la majorité d’entre eux se plaisent à défendre l’idéologie sioniste, dont les desseins génocidaires n’ont jamais été cachés par ses adeptes. Comme ils se plaisent à entretenir une atmosphère d’islamophobie de plus en plus audacieuse, de plus en plus extrémiste, de plus en plus fanatique dans sa haine anti-islamique, sous le couvert du faux slogan de «grand remplacement». Ils appellent à frapper tout simplement d’illégalité la religion musulmane, au nom d’une «laïcité» qui ne s’applique qu’aux tenants de cette religion, comme si le sionisme, qui est embrassé sans nuances dans le moindre de ses actes de barbarie, n’était pas d’abord et avant tout une idéologie religieuse criminelle fanatique tournant autour du génocide du peuple palestinien.
Il est évident que la voix de ceux qui vont dans le sens contraire de ce courant pro-sioniste est, soit totalement étouffée, soit inaudible. Malgré le fait qu’ils soient frappés d’embargo et n’apparaissent dans les médias que pour être les fameux volatiles du «pâté d’alouette», on ne doit ni négliger leur rôle dans le renversement des opinions, qui aura lieu un jour ou l’autre, car, cette fois-ci, Israël est allée beaucoup trop loin dans son arrogance génocidaire, ni leur courage face à une pression sociale irrésistible. Ce «groupthink» par lequel passe actuellement l’Occident, sûr de sa puissance militaire et de son invincibilité, comme de son «statut moral» maintenant largement entamé.
La preuve de la présence de ces intellectuelles et intellectuels, qui défendent la vérité et la justice, parfois même «contre leurs mères», est l’organisation d’immenses manifestations – pourtant interdites parfois – en faveur du peuple palestinien, à la fois massacré et insulté. Elles et ils méritent un «hourra !» enthousiaste et un hommage sans réserves. Elles et ils sortent du lot dans cette atmosphère d’hystérie islamophobe.
En conclusion
Tour d’abord, il est indispensable de rappeler que l’holocauste est un crime dont la responsabilité retombe exclusivement sur la civilisation judéo-chrétienne et que les peuples musulmans n’ont pris part ni à sa conception ni à son exécution, alors que la majorité des Etats composant l’Union européenne étaient des complices consentants et convaincus de ce génocide qui a touché toutes les races désignées comme «inférieures» par l’idéologie nazie.
Même les juives et juifs ont pris part à ce massacre, par dizaine de milliers, soit en collaborant avec les nazis dans les camps de la mort, soit comme soldats dans la Wehrmacht, soit comme partenaires commerciaux, et, donc, participant à son effort de réarmement et de guerre, en brisant ainsi le boycott économique et financier décidé à l’échelle mondiale contre l’Allemagne nazie.
Cette collaboration a été faite avec la contribution directe des leaders sionistes de l’époque, dont le parti était le seul autorisé par le Troisième Reich, aux côtés du parti nazi.
Bien que les pays arabes et musulmans soient innocents de l’holocauste et n’y aient pas pris part, la tragédie actuelle du ghetto de Gaza, reproduction en grandeur nature de tous les massacres de populations civiles désarmées perpétrées par le nazisme en Europe et connus sous le nom d’holocauste, est la suite directe et la conséquence de la Seconde Guerre mondiale, qui s’est achevée dans le monde entier, mais continue de faire rage au Moyen-Orient, et plus spécifiquement en Palestine occupée.
Les bandes sionistes génocidaires continuent à brandir la liste des crimes du régime nazi, avec lequel leurs dirigeants passés ont été complices – et les preuves ne manquent pas de cette complicité stratégique et idéologique – pour justifier et glorifier la «solution finale» au problème palestinien et leurs massacres par air, par mer et par terre.
Ayant été à la «bonne école» nazie, les sionistes n’épargnent ni les hôpitaux, ni les ambulances, ni les églises, ni les mosquées, ni les écoles. Et, bien sûr, ni femmes, ni enfants, qui représentent jusqu’à présent 90% des victimes de ces frappes aveugles destinées à transformer en ruine toute l’infrastructure de la bande de Gaza. Objectif : réduire en bouillie et/ou carboniser la plus grosse partie de la population de ce territoire, soumis à un siège étanche depuis 18 années – sous couvert de la guerre contre un groupe de résistants, baptisés «terroristes» –, remettant au goût du jour le même vocabulaire et les mêmes méthodes que les nazis pour les besoins de la «cause» génocidaire sioniste, sous l’œil complice et «admiratif» de la «communauté internationale».
Les seuls juives et juifs algériens qui ont trouvé la mort dans les camps nazis sont celles et ceux qui se trouvaient sur le territoire de l’ex-colonisateur pendant la Seconde Guerre mondiale. Les juifs restés en Algérie se sont vu retirer la nationalité française qui leur avait été accordée par le décret Crémieux.
Seuls les intellectuels de l’ex-occupant colonial, qui choisissent systématiquement les mauvaises causes – le colonialisme, le nazisme – monopolisent l’intérêt des médias, et en profitent pour mettre le paquet dans leur endossement de la «cause» sioniste, en soufflant sur le feu de l’islamophobie et en répétant la thématique de la propagande sioniste.
Ceux des intellectuels qui choisissent le camp de la vérité et de la justice sont soumis à un embargo étanche et ne sont appelés à exprimer leurs points de vue dans les médias que pour donner l’illusion d’un équilibre dans la présentation d’opinions différentes.
Il faut reconnaître que le rôle de ces femmes et de ces hommes a été central dans la mobilisation populaire pour le soutien du peuple palestinien dans la tragédie qu’il vit actuellement. Elles et ils méritent d’être distingués, car elles et ils ont eu le courage d’aller à contre-courant de l’hystérie islamophobe ambiante. Elles et ils sont les vrais «justes entre les nations» et le futur «musée de l’holocauste du peuple palestinien» rappellera leurs noms.
Qu’on se le dise : le carton rouge de l’antisémitisme, devenu synonyme du rejet du génocide du peuple palestinien, a totalement perdu de sa valeur et va bientôt devenir un badge d’honneur, car la preuve du caractère génocidaire du sionisme est amplement prouvée par le massacre en direct du peuple palestinien martyr.
Présenter la guerre actuelle comme une guerre contre le «terrorisme» ressort de la stupide et vaine tentative de dissimuler une réalité que tout un chacun peut constater à travers non seulement les déclarations des «grands de ce monde», qui appellent à plus de morts et à plus de destructions, tout en jouant aux cœurs tendres, mais également à travers les images horribles des écrans de télévision.
Les signataires des Accords d’Abraham partagent avec les sionistes et leurs soutiens internationaux la responsabilité totale du massacre actuel de la population palestinienne. En normalisant leurs relations avec Israël, ils l’ont de facto autorisé à mettre en œuvre la dernière phase du génocide programmé du peuple palestinien, génocide qui est au cœur de l’idéologie sioniste.
M. B.
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