Du droit sacré du peuple palestinien de se défendre contre le projet terroriste sioniste

résistance palestinienne
Le porte-parole de la résistance palestinienne à Gaza. D. R.

Une contribution de Mourad Benachenhou – «La Convention des Nations unies sur le génocide définit le crime de génocide comme certains actes commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, en tant que tel. Ces actes incluent le meurtre de membres d’un groupe protégé ou le fait de causer de graves dommages corporels ou mentaux, ou encore le fait de soumettre délibérément le groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique en tout ou en partie. De nombreuses déclarations faites par de hauts responsables politiques israéliens affirment leurs intentions.

Le sionisme doit être évalué du point de vue de ses victimes et non de celui de ses bénéficiaires. Le sionisme peut être simultanément compris comme un mouvement national pour certains juifs et un projet colonial pour les Palestiniens. La création d’Israël en Palestine a pris la forme d’une consolidation de la vie nationale juive au détriment de la destruction de la vie nationale palestinienne. Pour ceux qui ont été déplacés, égarés, bombardés et dépossédés, le sionisme n’est jamais une histoire d’émancipation juive, c’est une histoire d’assujettissement palestinien.» (Harvard Law Review, Rabea Eghbariah (1).

L’accusation de génocide portée contre les dirigeants de la colonie de peuplement d’Israël n’a rien de vain ou d’infondé. Elle tire sa solidité non seulement de l’idéologie sioniste, qui refuse de reconnaître l’existence et même l’humanité du peuple palestinien, mais également des déclarations et paroles des dirigeants politiques, militaires et religieux de cette colonie, comme de la législation anti-palestinienne et de la violente et barbare répression qu’elle subit, non depuis 1948, mais depuis le mandat anglais établi en 1919 sur le territoire de la Palestine historique.

Une accusation de génocide contre Israël fondée et documentée dans le détail

Cette accusation de génocide a une fondation légale internationalement définie, reconnue et établie par la convention de 1948 définissant et réprimant ce type de crimes.

Nombre d’organisations non gouvernementales, d’associations de juristes, de même que des institutions internationales et des Etats ont reconnu que le peuple palestinien est menacé de génocide.

On aurait pensé, devant les faits établis à tous les niveaux, que les «démocraties avancées» qui décident des règles de l’ordre international, auraient pris une attitude attentive à ces règles qu’elles ont-elles-mêmes conçues et établies.

On ne peut que constater qu’elles ont préféré mettre de côté leurs propres lois et soutenir, sans réserves et sans limites, la nouvelle phase accélérée du génocide du peuple palestinien, à la suite de sa toute dernière tentative d’exercer son droit légitime à résister et à exister.

Il est évident que ce soutien direct au projet génocidaire sioniste n’a pu qu’accentuer le sentiment de haine à l’égard du peuple palestinien, dont la majorité est de confession musulmane.

La relation fusionnelle entre islamophobie et sionisme

L’hystérie islamophobe qui s’est emparée tant des dirigeants que des médias, depuis le 7 octobre, a-t-elle influencé les opinions publiques au point qu’au moins dans un pays, plus spécifiquement aux Pays-Bas, elle a conduit au triomphe électoral d’un candidat qui a fait tourner sa campagne autour de la criminalisation de l’islam ?

On ne peut que considérer cette supposition comme fondée, car ce candidat, qui prône tout simplement le retour au Moyen-Âge, n’est pas seulement islamophobe, mais n’a jamais non plus caché son profond attachement à l’entité sioniste, comme le précise sa biographie rapide dans le quotidien allemand Stern, du 24 novembre : «La rage de Geert Wilders contre l’islam s’est progressivement développée. Il a passé du temps en Israël dans un kibboutz et a vécu les tensions avec les Palestiniens. Lorsqu’il ne diffuse pas d’insultes islamophobes sur les réseaux en ligne, il aime poster des photos de ses chats.» (2)

On aurait pensé que le souvenir de la passivité de l’armée hollandaise, membre des Bérets rouges au cours du massacre de Srebenica, le 12 juillet 1995, lors de la tentative d’extermination du peuple bosniaque musulman par les forces serbes, qu’elle était supposée prévenir, était suffisamment ancré dans les esprits de la population de ce pays pour lui éviter d’embrasser une islamophobie primitive.

La preuve de la fusion entre sioniste et islamophobie est donnée une fois de plus à travers cette montée en puissance de ce courant, au point de conduire un de ses adeptes au pouvoir dans un pays supposé faire partie des «démocraties avancées», dont on aurait pensé qu’elles auraient saisi l’occasion du massacre actuellement en cours à Gaza et dans les territoires palestiniens occupés pour prouver qu’elle est du côté des victimes, non du bourreau sioniste. Elles ont perdu une occasion de prouver que leurs déclarations «humanistes» ne sont que des slogans trompeurs et cyniques.

Mais cette criminalisation de l’islam pour justifier la barbarie sioniste ne réduit, en aucun cas, la légitimité du droit du peuple palestinien à se défendre contre le sionisme, dont l’objectif ultime déclaré est l’extermination de ce peuple, qui a été enterré trop rapidement et son acte de décès trop précipitamment établi.

Une grave erreur de diagnostic

Les accords d’Abraham apparaissent, en particulier, pour ce qu’ils sont : la reconnaissance de la légalité internationale et de la légitimité du projet sioniste de génocide du peuple palestinien, et l’établissement conjoint de l’acte de décès de ce peuple.

Ceux qui l’ont signé n’ont pas pris la peine de palper le pouls de ce peuple héroïque qui se bat, faut-il encore une fois le rappeler et le souligner par un double trait, depuis 1919, pour la reconnaissance de ses droits exclusifs sur la terre historique de Palestine. Le 7 octobre est venu prouver à ces «entrepreneurs de pompes funèbres» pressés, et qui n’ont pas pris la peine de vérifier l’état du client de leurs œuvres, que sa mise en bière et son enterrement étaient prématurés, et qu’il était bel et bien encore vivant.

7 octobre 2023 : un tournant décisif dans l’histoire du Moyen-Orient

En fait, quels que soient les qualificatifs que les uns et les autres pourraient coller à l’opération du 7 octobre, elle n’en constitue pas moins une date historique. Elle a, en effet, rappelé au monde entier que le peuple palestinien existe encore, qu’il est prêt à consentir le sacrifice suprême pour assurer sa survie et qu’il n’acceptera pas de disparaître dans la poussière de l’histoire pour éviter de se voir qualifié de «terroriste» et recevoir l’ultime hommage post-mortem rendu au «dernier des Mohicans».

L’indignation feinte face aux dégâts causés à l’ennemi sioniste ne peut pas cacher le fait que cette opération est une grande victoire qui a peu d’égales dans l’histoire militaire du monde. Il n’y a rien de surprenant qu’on veuille, dans les milieux bien-pensants des «démocraties avancées», la réduire à une action marginale, sans autres effets que sécuritaires, et qui ne changerait pas le paysage tant politique que militaire de la région.

Le 7 octobre ne peut pas être assimilé à une série de faits divers «criminels»

On veut à tout prix la «barbariser», en faire une collection de crimes de «droit commun», qui mériteraient seulement la punition de ceux qui les ont «perpétrés» et qui ne pourrait s’achever que par leur mise à mort, en temps et en lieu adéquat.

Bref, on tente avec force de réduire le 7 octobre à des faits divers aux conséquences passagères. Mais la violence de la réaction de la part de l’agresseur sioniste apporte un démenti flagrant à cette représentation caricaturale d’une opération de «commando», soigneusement préparée. Une opération qui donne la preuve tant de la capacité de mobilisation et d’organisation de ses concepteurs, que de la compétence et du courage physique de ses combattants. Ces derniers se sont attaqués à une puissance, supposée être invincible, hypersophistiquée, superbement munie des technologies les plus modernes de la guerre, «championne toutes catégories» de la collecte et de l’analyse d’informations sur ses «ennemis», ayant l’œil et l’oreille partout, 24 heures sur 24, toujours en veille, assurée de l’appui illimité de la plus grande puissance du monde, à nulle autre pareille dans toute l’histoire de l’humanité, au summum de la puissance et de l’invincibilité.

Les grands stratèges de ce monde tournés en ridicule

Pourtant, voici qu’une bande de «bricoleurs», avec des ressources autrement plus restreintes que celles additionnées des deux Etats contre lesquels elle se bat, tous deux disposant d’un budget militaire global de plus de 900 milliards de dollars, réussit à narguer l’un et l’autre et à monter une opération que l’on peut comparer, sans exagérer, au débarquement allié du 6 juin 1944 sur les plages de Normandie, ou à l’offensive du Thet de 1967.

Que l’on ne se fasse pas d’illusion. Ceux-là qui tentent de minimiser le caractère sophistiqué de l’opération et la manifestation de génie militaire qu’elle a démontré, et qui ne cessent de répéter la qualification de «terroriste» accompagnant systématiquement le nom de «Hamas» et de «terrorisme» pour décrire le 7 octobre, sont en train d’étudier, détail par détail, non seulement la préparation de l’opération, mais également ses différentes phases, l’entraînement subi par les combattants qui y ont pris part. Sans oublier la stratégie générale dans laquelle elle s’est inscrite, la masse des renseignements collectés pour préparer les attaques, les tactiques utilisées, les moyens matériels et l’armement mobilisés, etc. Tout ce qui rend une opération de commando réussie et non un fiasco, comme cela s’est souvent passé, par exemple au cours de la Seconde Guerre mondiale, de la part de belligérants particulièrement bien entraînés, et malgré leur expérience militaire et les immenses ressources humaines et matérielles qu’ils pouvaient mobiliser.

Une manifestation de génie dans l’art militaire

Le 7 octobre est un cas d’école pour les stratèges du monde entier. Ils ne peuvent et ne sauraient faire la fine bouche, en traitant cette opération comme un simple fait-divers dramatique, rien de plus.

Les organisateurs de ce fait d’armes, que l’on peut qualifier de victoire militaire digne de figurer dans les manuels des écoles d’état-major, révèlent qu’ils ont réuni en eux toutes les caractéristiques qui distinguent les grands chefs militaires et les penseurs. Lesquels, au fil des millénaires, ont construit les doctrines qui donnent de la cohérence aux opérations de guerre, et en font des auxiliaires essentiels et indispensables pour l’atteinte des objectifs politiques sous-jacents, quels qu’ils soient.

On trouve dans cette opération la trace de quelques-uns de ces grands hommes, dont l’histoire a retenu les noms.

Sun Tzu, avec sa règle de base de n’attaquer l’ennemi que là et au moment où il s’attend le moins, et d’économiser au maximum ses moyens, tout en atteignant son objectif de déstabiliser l’ennemi pour qu’il déclare forfait.

Clausewitz, pour lequel la défense est préférable à l’attaque, ce qui était le cas le 7 octobre, puisque les hommes qui ont mené l’opération venaient d’un territoire, non seulement occupé selon la définition du droit international, mais également assiégé, faisant de l’occupant assiégeant l’agresseur.

Dwight Eisenhower, pour lequel la réussite vient d’abord et avant tout, et jusqu’au moindre détail, de la minutie de la préparation de la bataille décisive.

Giap, pour lequel la règle de base est de pousser l’ennemi à concentrer ses forces dans une position défavorable, tout en le laissant se bercer de sa puissance, puis de l’attaquer sur ce point qui apparaît le plus fort, et sans relâche jusqu’à ce qu’il perde pieds.

Mao Zedong et sa formule du «combattant parmi le peuple comme le poisson dans l’eau».

Une sophistication dans la planification et l’exécution

Grâce aux rapports de surveillance sionistes, on a une idée du caractère professionnel de la préparation de l’opération du 7 octobre, où rien ne semble avoir été improvisé. Voici ce que rapporte un quotidien allemand : «Les exercices de combat ont commencé un mois et demi avant la guerre entre Israël et le Hamas. Ils avaient construit un modèle exact d’un poste d’observation comme celui que nous utilisons, rapporte un militaire. Les attaques contre des véhicules blindés ont également donné lieu à entraînement à l’aide d’une imitation exacte du char de combat principal israélien, Merkava. Les combattants du Hamas ont également placé des engins explosifs dans des trous le long de la frontière, ont indiqué d’autres soldats.» (3)

On infère, de ce bref aperçu, que chacune des phases de cette opération a donné lieu à entraînement sur la base d’une connaissance détaillée du terrain ennemi, de ses positions et de ses armements comme de ses tactiques.

M. B.

1) https://www.thenation.com/article/archive/harvard-law-review-gaza-israel-genocide/

2) https://www.stern.de/politik/ausland/niederlande—geert-wilders-wuetet-sich-bis-zum-wahlsieg—34225098.html

3) https://www.fr.de/politik/warnings-hamas-ignoriert-israel-soldatinnen-sexismus-vorwuerfe-zr-92691065

Comment (23)

    Le mieux est de partir...
    12 décembre 2023 - 18 h 14 min

    Les Palestiniens devraient quitter cette terre, ils seront toujours des cibles d’un côté du Hamas qui fout le bordel et se cache dans des trous pendant que le peuple lui-même se fais bombarder et de l’autre côté les sionistes qui eux répliquent sans aucune pitié.
    Bref, ce ne sont pas les Arabes qui arrangeront ce problème et ni les Arabes qui accueilleront les Palestiniens chez eux, car tous ferme leurs frontières.
    pour aboyer se sont les premiers…
    Ps ce qui est bien dans les danses arabes et que tous bouge leur cul par contre tous se prostitue…

      Non
      13 décembre 2023 - 15 h 18 min

      Parce que tu crois qu’ils seront “à l’Abri” dans les Pays “Arabes” ?
      Sabra. chatila, Beyrouth , Tunis , Jordanie …Ect
      .
      Si les PALESTINIENS ne peuvent pas vivre en PALESTINE, PLUS aucun Peuple ne sera
      à l’Abri…ni de l’Epuration Ethnique, ni des Massacres, ni du Genocide “Normalisé”.
      ..Aucun !
      Tout le Monde le Comprend , Sauf Toi , on dirait.

    Anonyme
    11 décembre 2023 - 18 h 31 min

    Droit sacré du peuple palestinien de se défendre

    Comment voulez qu’il se défendre alors que pour la plupart d’entre eux, sont tous des exilés tous ont fui leurs nations Il y a plus de 20 millions d’exilées palestiniens dans le monde !?

    Du Sionisme Religieux ou du Salafisme Chrétien
    8 décembre 2023 - 11 h 39 min

    Je pense que
    Le SIONISME RELIGIEUX Judéo-chrétien Est au CATHOLICISME ce que le SALAFISME est à l’ISLAM.
    .
    Une Lecture LITTÉRALE des TEXTES et une Vision MILLÉNARISTE.
    Voilà pourquoi vous ne les verrez jamais s’opposer.
    .
    Du SIONISME CHRÉTIEN
    .
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Christian_Zionism
    Alors que la disparition de l’Empire ottoman semblait approcher, le plaidoyer en faveur du restaurationnisme augmentait.
    Dans le même temps, la visite de John Nelson Darby aux États-Unis a catalysé un nouveau mouvement.
    Darby a été le fondateur d’un cadre théologique connu sous le nom de dispensationalisme.
    C’est ce qui a été exprimé lors de la Conférence biblique de Niagara en 1878, qui a publié une proclamation en 14 points (s’appuyant sur Luc 12 :35-40, 17 :26-30, 18 :8, Actes 15 :14-17, 2 Thessaloniciens 2 :3-8, 2 Timothée 3 :1-5 et Tite 1 :11-15),
    “… y compris : que le Seigneur Jésus viendra en personne pour introduire l’âge millénaire, quand Israël sera rétabli dans son propre pays, et que la terre sera remplie de la connaissance du Seigneur ; et que cet avènement personnel et prémillénariste est l’espérance bénie qui nous est proposée dans l’Évangile et que nous devons constamment chercher…”

    Le Sionisme n’est pas une Invention des Juifs
    8 décembre 2023 - 9 h 58 min

    Le Sionisme ne visait-Il quelque part à “débarrasser” l’Occident des Juifs ??
    ..
    Le plaidoyer de la part des chrétiens en faveur d’une restauration juive s’est développé après la Réforme et est enraciné dans l’Angleterre du XVIIe siècle. L’historienne israélienne contemporaine Anita Shapira suggère que les chrétiens évangéliques sionistes d’Angleterre « ont transmis cette notion aux cercles juifs » vers les années 1840, tandis que le nationalisme juif au début du XIXe siècle a été largement accueilli avec hostilité par les Juifs britanniques.

    Le sionisme chrétien est une idéologie qui, dans un contexte chrétien, prône le retour du peuple juif en Terre Sainte.
    De même, il soutient que la fondation de l’État d’Israël en 1948 était conforme à la prophétie biblique : que le rétablissement de la souveraineté juive au Levant – le « rassemblement d’Israël » eschatologique – est une condition préalable à la seconde venue de Jésus-Christ.
    Le terme a commencé à être utilisé au milieu du XXe siècle, à la place du restaurationnisme chrétien, alors que les partisans de l’idéologie se ralliaient aux sionistes en faveur d’une patrie nationale juive.
    ..
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Christian_Zionism

    Anonyme
    7 décembre 2023 - 16 h 35 min

    Rien à faire, les Palestiniens ont droit à leur terre, à leur patrie, à leur dignité, à leur pays, à leur Etat, à la liberté, au droit d’exister, au droit à la nation , au droit de vivre.

    Elephant Man
    6 décembre 2023 - 20 h 20 min

    Le code pénal français article 212-1 définit clairement le CRIME CONTRE L’HUMANITÉ : « la déportation, la réduction en esclavage ou la pratique massive et systématique d’exécutions sommaires, d’enlèvements de personnes suivis de leur disparition, de la torture, ou d’actes inhumains, inspirés par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux et organisés en exécution d’un plan concerté à l’encontre d’un groupe de population civile ».
    @Anonyme 08/09/21 :
    «Le respect du droit universel de l autodetermination des peuples vivants sous occupation etrangere est un droit inalienable et faisant partie de la charte des Nations unies ONU..qui autorisent aussi les peuples vivants sous occupation etrangere d utiliser tous les moyens pour arracher leur liberte et leur independance totale… ….» →→→ y compris la lutte armée.
    «Une grave erreur de diagnostic :
    Les accords d’Abraham apparaissent, en particulier, pour ce qu’ils sont : la reconnaissance de la légalité internationale et de la légitimité du projet sioniste de génocide du peuple palestinien, et l’établissement conjoint de l’acte de décès de ce peuple…
    Le 7 octobre est venu prouver à ces «entrepreneurs de pompes funèbres» pressés, et qui n’ont pas pris la peine de vérifier l’état du client de leurs œuvres, que sa mise en bière et son enterrement étaient prématurés, et qu’il était bel et bien encore vivant. →→→ parfaitement dit.
    Que n’avait-on pas sur le Yémen et le Peuple Yéménite…une blitzkrieg zaâma…pourtant capable en soutien à la Palestine et aux Palestiniens de contrôler et stopper les navires de l’entité sioniste en mer rouge.

    Anonyme
    6 décembre 2023 - 12 h 09 min

    La solution finale: Annihilation totale et irréversible de l’entité génocidaire.

    KISSINGER sur les Bombardements
    6 décembre 2023 - 8 h 56 min

    Cf. S Samai
    Ben Rhodes (Ex Collegue de Kissinger au Gvt. US). Extraits, N.Y.TImes, 01/12/23 : –
    “…
    Au Laos et au Cambodge
    Plus de bombes que sur l’Allemagne et le Japon n’ont rien fait pour améliorer les conditions dans lesquelles la guerre du VIETNAM s’est terminée, si quoi que ce soit, cela indiquait simplement jusqu’où les États-Unis iraient pour exprimer leur mécontentement de PERDRE…”
    ..

    Ben Rhodes (Ex Collegue de Kissinger au Gvt. US). Extraits, N.Y.TImes, 01/12/23:
    In Laos & Cambodge
    « More bombs than on Germany & Japan did nothing to IMPROVE the terms on which the Vietnam War ENDED, if anything, it just indicated the lengths to which the US would go to express its DISPLEASURE at LOSING! »

    ..

    Bilal
    5 décembre 2023 - 17 h 18 min

    Que faire d’autre que de ce battre contre l’Occident sionisé, le silence complice du monde, et surtout la complicité honteuse et la lâcheté des Royaumes Saoudiens, Marocains (on est habitué avec eux); les Emiraties, Jordaniens et de la surprenante Egypte ? L’Algérie a connu aussi ses moments des solitudes et de doutes pendant la guerre de libération et de la guerre civile conduite par les nervis islamiques. Mais grâce à ses hommes et ses femmes, elle s’en est sortie, certes avec des millions de martyrs. Mais quelle guerre, révolution, n’entraine pas son flot de souffrances et de morts ?
    La victoire est au bout du combat juste que mène le peuple palestinien

    dz
    5 décembre 2023 - 15 h 37 min

    LE COEUR DU MONDE ARABE C EST LA PALESTINE EN FAIT C EST LE MONDE ARABO MUSULMAN QUI EST AGRESSE DU MAROC A LA SYRIE C EST LA VERITE C EST UNE GUERRE DE CIVILISATION QUI NOUS EST IMPOSE MAIS LES ARABES NE LE VOIENT PAS OU NE VEULENT PAS LE VOIR

      Anonyme
      5 décembre 2023 - 21 h 08 min

      C est pas faux quelque part, on Al impression que ce gouvernement extrémiste et le plus raciste envers jrs arabes et les musulmans, parfois j ai l impression que Tsahal et son gouvernement ont tout concocté avec certains pays arabes et occidentaux qui ont tjrs marcher ensemble ces dernières années, il y a des exemples ou des pays arabes ont frappés d autres pays arabes pour ces occidentaux et cette entité sioniste et pourquoi et pour qui sinon ? Surement un feu vert aux autres occidentaux voir européens à l extermination des musulmans ou de l arabes qui ne plaît pas et tout ça en concertation avec quelques pays Arabes du golf et d autres Égypte Maroc ect qui ont normalisés avec l entité sioniste,ces bons arabes seront épargnés et les mauvais arabes. Oui leurs silences à ces arabes et tous je parle des dirigeants est complice et seront à leurs tours ciblés aussi dûe à leurs lâchetés leurs peurs et leurs silences. Laissez faire ce carnage en tte impunité ne peut que permettre à l entité sioniste et les USA et ces suiveurs d européens de continuer à le faire partout ds le globe. Qui vivra verra mais on reparlera sûrement car ce monde actuel est incertain et fait peur à bcp d entre nous.

      Luca
      5 décembre 2023 - 22 h 02 min

      Le droit de défendre sa liberté et dieu est un devoir pour tout les peuples, c’est ce qui les unis jusqu’à l’avènement de la vérité, c’est à dire de la nouvelle politique faite avec un espace plus grand plus confiant en l’homme

        Anonyme
        6 décembre 2023 - 17 h 11 min

        Dieu ? il na pas besoin de nous et encor moins de le défendre ,c est plutôt à lui qu on s en remet et qu on demande protection et surtout qd tout va mal ; il le sait il nous a tous crée .

    Abou Stroff
    5 décembre 2023 - 15 h 28 min

    « Du droit sacré du peuple palestinien de se défendre contre le projet terroriste sioniste »

    en effet, je pense que tout peuple subissant une colonisation, en général et une colonisation de peuplement, en particulier a le droit et le devoir de se défendre par tous les moyens.

    le sionisme étant essentiellement un projet colonial, et l’entité sioniste étant essentiellement un vestige colonial doublé d’un régime raciste basé sur la religion, le peuple palestinien, dans sa diversité, a le droit de réagir et d’entamer une guerre prolongée qui débouchera sur un processus de décolonisation et le recouvrement de ses droits sur sa terre.

    ceci étant dit, je ne vois aucun intérêt à introduire cette histoire d’islamophobie* dans l’argumentation, puisque le problème palestinien s’intègre parfaitement dans une problématique coloniale et que la religion n’est qu’un voile idéologique qui brouille la réalité en faisant passer le conflit en question comme une guerre de religion et/ou de civilisation.

    quant à « La relation fusionnelle entre islamophobie** et sionisme », qu’avance M. B., je pense qu’il n’y en a aucune, bien au contraire. je pense que, si relation fusionnelle il y a, elle existe entre l’islamisme et le sionisme***, étant donné que l’un justifie l’existence de l’autre et vice versa.
    en effet, l’entité sioniste (vestige colonial et régime raciste basé sur la religion) entourée de régimes basés sur la religion musulmane (i. e. des régimes foncièrement raciste basés sur la religion) n’apparaîtrait plus comme un anachronisme mais s’intégrerait parfaitement dans le décor et pérenniserait, sans aucun doute, sa domination sur la région.

    wa el fahem yefhem

    * aveuglé par sa vision religieuse des choses et des phénomènes, M. B. essaie, par tous les moyens de faire intervenir la religion et/ou le rejet de la religion dans son argumentation. Je pense que M. B. n’a toujours pas compris que l’idéologie, en général et l’idéologie religieuse, en particulier ne contiennent pas l’essence de leur réalité.
    ** je pense que l’islamophobie a remplacé, dans les sociétés « développées », l’antisémitisme, comme « boucs émissaire » dès que les juifs se sont emparés des principaux leviers (la finance et les médias, notamment) du pouvoir. Le Grand Capital ayant toujours besoin d’un punching-ball pour divertir la populace, trouvent en les musulmans (et les valeurs archaïques qu’ils véhiculent) le punching-ball idéal.
    *** je pense que, c’est grâce à cette relation fusionnelle, que l’entité sioniste a favorisé l’émergence du hamas palestinien (mouvement religieux) au détriment de l’OLP (mouvement non- religieux), pour que le conflit soit appréhendé comme un conflit de religion et que l’entité sioniste puisse se présenter comme le représentant de la « civilisation judéo-chrétienne » en lutte contre la « barbarie islamiste.

      Akchich Layachi
      5 décembre 2023 - 19 h 38 min

      une citation d’un écrivain américain juif qui permettra de mieux éclairer la dimension religieuse du sionisme
      « Le sionisme a de fortes tendances violentes, et ces tendances s’expliquent mieux par l’influence du judaïsme. Certes, d’autres facteurs ont contribué à la dimension violente du sionisme, mais le sionisme est fondamentalement un phénomène juif et sa propension à la violence est donc également imputable au judaïsme.
      Cette évaluation s’applique non seulement au sionisme religieux, mais aussi au sionisme laïc. Même si le sionisme laïc a, à bien des égards, remodelé ou rejeté des éléments de la tradition juive, il a préservé des éléments clés du judaïsme qui étaient voués à fomenter la violence, notamment la croyance selon laquelle les Juifs avaient un droit fondamental à leur ancienne patrie. » (Rober Eisen : « La paix et la violence du judaïsme ; De la Bible au sionisme moderne » Presses universitaires d’Oxford ; 2011 p. 201)

        Abou Stroff
        6 décembre 2023 - 14 h 37 min

        vous avancez que « le sionisme est fondamentalement un phénomène juif et sa propension à la violence est donc également imputable au judaïsme.

        1ère question à un doro: l’expansionnisme (el foutouhate el islamia) est il fondamentalement un phénomène musulman et sa propension à la violence est elle également imputable à l’islam?

        2ème question à un doro: le colonialisme est il fondamentalement un phénomène chrétien et sa propension à la violence est elle également imputable au christianisme?

        réponse gratuite: telle que posées, les questions précédentes « marchent » sur la tête et n’ont pas de réponses pertinentes. cependant, il suffit de les « renverser » pour qu’elles aient un sens et permettent une explication judicieuse des choses et des phénomènes.

        en effet, en analysant concrètement la situations concrètes, on peut remarquer que les discours religieux, en tant qu’idéologies, ne font que cacher les objectifs palpables et quantifiables visés par ceux qui les brandissent en tant qu’étendard.

        moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que la domination de peuples par d’autres peuples a toujours été accompagnée par des discours religieux qui permettent de justifier l’asservissement des uns par les autres.

        PS: le sionisme, en tant qu’idéologie, a justifié la colonisation de la Palestine, l’islam, en tant qu’idéologie a justifié l’expansionnisme et la mise sous tutelle de peuples non musulmans au delà de la péninsule arabique et enfin, le christianisme, en tant qu’idéologie, a servi à coloniser le monde dans sa quasi totalité.
        en termes crus, derrière les idéologies, il y a TOUJOURS, des intérêts palpables et quantifiables que la vision de Benachenhou ne peut guère appréhender.

        wa el fahem yefhem

          ahmed lounaci
          6 décembre 2023 - 23 h 39 min

          Une citation d un professeur d université américaine à lire
          “ L’État d’Israël lui-même n’est bien sûr pas un État impérial semblable à l’Angleterre, à la France ou aux États-Unis. Cependant, les discours légitimant sa fondation, rendue possible par la dépossession des terres, reproduisaient les discours impériaux précédents, invoquant la Bible. Le théologien irlandais Michael Prior a soutenu de manière convaincante que des arguments bibliques similaires, basés sur le peuple élu et ses droits, ont été invoqués lors de la conquête espagnole de l’Amérique, dans la fondation de l’État-nation américain, dans la colonisation européenne de l’Afrique du Sud et dans la fondation de l’État d’Israël5. En même temps, l’État d’Israël n’est pas un État-nation comme les républiques de l’Inde (1947), de l’Égypte (1953) ou de l’Algérie (1962). Les trois derniers ont été fondés contre la volonté de l’Angleterre et de la France, tandis qu’Israël a été fondé avec le soutien des deux et des États-Unis. P. 58 dans “deconstruire le sionisme Décoloniser le sionisme d’État-nation dans l’horizon colonial de la modernité1 Walter D. Mignolo

        @Akchich Layachi
        6 décembre 2023 - 15 h 42 min

        Bonjour,
        Rober Eisen développe une vision religieuse de l’histoire et fait du sionisme politique (qu’il appelle laïc) un phénomème exclusivement juif, donc à essence religieuse.
        Ce faisant (très brièvement), – il a tendance (peut-être inconsciemment de par sa formation intellectuelle) à réifier d’abord le judaïsme (religion, croyance), puis son corolaire le « peuple juif » (pure invention cf. Shlomo Sand ‘Comment le peuple juif fut inventé : de la Bible au sionisme’, Paris, Fayard, 2008), enfin le sionisme comme corolaire des deux(cf cf. Shlomo Sand ‘Comment la terre d’Israël fut inventée’, Paris, Flammarion, 2012) corolaire des deux.

        De la même manière en attribuant à un peuple juif, construit juste sur une croyance et qui n’existe biologiquement pas, une qualité intrinsèque, la violence (la violence est « donc également imputable au judaïsme » écrit-il), de la même manière donc il fait de la violence une matière causale, qui existerait d’abord dans la nature en tant que gène, puis qui s’associerait à un autre gène, le gène « juif » inexistant évidemment.
        Tout le monde conviendra que cela relève du pire racisme.
        Et je ne pousse pas le bouchon.

        Cependant, en restant au seul niveau de cette vision religieuse, toute approche sérieuse du sionisme doit inclure le sionisme chrétien (cf wikipédia) plus ancien que le sionisme politique récent.

        Mais il existe heureusement une vision matérialiste de l’histoire, et aussi celle du sionisme qui s’appuie exclusivement sur les faits. (cf S. Sand et autres).

        Elle identifie une convergence de causes, forcément toutes matérielles, que tente de voiler aujourd’hui les visions religieuse et sioniste.

        Indication de quelques causes:
        – l’anti judaïsme chrétien (légendes bibliques) culturel,
        – l’interdiction faite aux juifs (européens judaïsés ou immigrés) de posséder des biens fonciers ou bien très réglementé,
        – ce dernier point fait de quelques juifs possédant capital financier des usuriers, le dogme chrétien interdisant l’usure et le judaïsme l’autorisant sauf envers la communauté juive,
        – la concurrence entre les riches juifs et les chrétiens de même statut,
        – le cloisonnement des populations d’origines diverses (religieuses, régionales, pays, langues…) qui isole les juifs des autres et les autres des juifs, comme cela s’est toujours fait et se fait encore partout et pour tout le monde pour des raisons diverses (solidarité, sécurité, culture, alimentaire…).
        – enfin, élément peut-être plus déterminant, la volonté de la majorité des non juifs de se séparer de leurs frères, pourtant du même groupe d’ascendance biologique, pour des raisons d’anti judaïsme transformé au 19eme siècle en antisémitisme (après l’invention du « sémite » par quelques « scientifiques » racistes dans le mouvement du colonialisme de l’époque). Cette raison a servi d’appui déterminant aux décideurs riches chrétiens d’accorder et encourager leurs concurrents juifs de chercher un lieu pour rassembler les juifs loin d’eux.

        J’abrège en précisant que la vision de l’histoire de Rober Eisen (juif lui-même) est une vision religieuse et raciste, tout comme l’est la vision sioniste.
        Et pas seulement elle, car une partie des peuples du monde la partagent (vision religieuse et propagande), en particulier les musulmans et encore plus ceux qui se désignent par arabo-musulmans.

          Mohand amokrane Akchich
          6 décembre 2023 - 19 h 21 min

          Tout ce ci dit, Israël reste une colonie de peuplement à l origine et jusqu à présent. Sans l accord Sykes-Picot 1915, la déclaration de Balfour 1917 et le mandat anglais , quelque solides et acceptables qu auraient été religieusement les prétentions sionistes sur la terre de la Palestine historique, jamais Israël n aurait pu voir le jour. Le moindre des palestiniens a plus de droits sur cette terre que le plus puissant des israéliens et quelle que soit la puissance militaire qu il puisse mobiliser directement ou grâce à l appui US sans limites. Israël restera pour l éternité un état illégitime !

      ahmed limane
      6 décembre 2023 - 17 h 10 min

      Moshe Sharon , ancien pm d Israël “ la Bible est notre livre foncier” à rapprocher de l ayat coranique “ la terre de Dieu est vaste.”

    Raïs
    5 décembre 2023 - 14 h 55 min

    Tout simplement le colonialiste juif n’a pas le droit et aucun droit de mettre ses deux sale pieds, meme pas uun sale pied, de juif en Palestine.

      che
      5 décembre 2023 - 19 h 08 min

      @RAIS la religion juive est une religion noble le combat des palestiniens est contre la colonisation sioniste faut pas melanger

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