Le général Nezzar enterré au cimetière d’El-Alia avec tous les honneurs dus à son rang
Le moudjahid Khaled Nezzar a été inhumé ce samedi au cimetière d’El-Alia, avec tous les honneurs dus à son rang.
Etaient présents aux obsèques, le chef d’état-major de l’ANP, le Premier ministre, le directeur de cabinet de la présidence de la République, le secrétaire général du MDN, le commandant de la Garde républicaine, des membres du gouvernement, dont les ministres de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de la Justice, de l’Industrie, de l’Energie, de l’Education nationale et du Commerce, le commandant de la Gendarmerie nationale, le patron de la DGSN, les commandants des forces, le commandant de la 1e Région militaire, les chefs des départements et les directeurs et chefs des services centraux du MDN et de l’état-major de l’ANP, des généraux et des colonels à la retraite, à l’instar de Toufik, Touati, Medjahed et Boukhari, et des personnalités des mondes politique et économique, parmi lesquels Soufiane Djilali et Issad Rebrab.
Dans son oraison funèbre, le représentant du ministère de la Défense nationale a rappelé les hauts faits d’arme du défunt général Khaled Nezzar, depuis sa désertion de l’armée française en 1958 jusqu’à sa retraite et même au-delà, puisque, a-t-il souligné, l’ancien ministre de la Défense nationale a laissé à la postérité des ouvrages qui serviront de référence aux générations futures.
L’ancien chef d’état-major de l’ANP a, a-t-il encore affirmé, commandé les troupes algériennes qui ont pris part à la guerre contre Israël en 1968 et a, à son retour, occupé plusieurs fonctions, dont celle de commandant des 3e et 5e Régions militaires, jusqu’à présider aux destinées du ministère de la Défense. Le général Nezzar a sauvé le pays d’une grave dérive au début des années 1990 en barrant la route aux terroristes islamistes, a encore rappelé l’orateur.
N. D.
Comment (22)