Affaire Jeffrey Epstein ou la face cachée d’un Occident pourri jusqu’à la moelle
Une enquête de Mohsen Abdelmoumen – Tout le monde en parle. L’affaire Epstein est devenue un scandale planétaire qui secoue le monde de la politique et du showbiz américain. En effet, la juge fédérale du district de New York, Loretta Preska, a jeté un pavé dans la mare, en rendant publics, le 18 décembre dernier, les documents officiels comportant les quelque 180 noms qui composent la liste noire des clients et amis de Jeffrey Epstein. Des noms de renommée internationale figurent sur cette liste, provenant non seulement du monde du divertissement, mais aussi de la politique et de certaines familles royales. Tous sont liés à l’homme d’affaires, trafiquant de mineurs et prédateur sexuel, Jeffrey Epstein, lequel s’est «suicidé» par pendaison en prison, en 2019, bien à propos et dans des circonstances plus qu’étranges, avant d’être jugé, ce qui a éteint la procédure engagée contre lui. Sans parler de la mort mystérieuse et opportune de plusieurs témoins de l’affaire.
La décision de rendre publique la fameuse liste provient d’une plainte en diffamation portée en 2015 par Virginia Roberts Giuffre à l’encontre de l’ex-compagne et complice de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, qui purge depuis 2022 une peine de 20 ans de prison pour trafic sexuel de mineures pour le compte d’Epstein. Virginia Giuffre est l’une des victimes les plus connues du réseau de trafic de mineurs dirigé par Jeffrey Epstein. Elle a fondé Victims Refuse Silence (les victimes refusent le silence) en 2015, une organisation à but non lucratif. Giuffre provient de Sacramento en Californie et a vécu une enfance très dure, subissant déjà des attouchements d’un proche de la famille à l’âge de 7 ans, fuguant, vivant dans la rue à 13 ans, avant de devenir la proie d’un trafiquant sexuel de 65 ans, lequel se livrait à un trafic sexuel international sous couvert d’agence de mannequins. Elle est finalement récupérée par son père à l’âge de 14 ans. Or, il s’avère que celui-ci travaillait comme responsable de l’entretien du club privé de Donald Trump, Mar-a-Lago, où il a aidé sa fille à trouver un emploi. C’est là que Virginia a rencontré Ghislaine Maxwell alors qu’elle travaillait comme assistante au spa du Mar-a-Lago. Maxwell lui a alors proposé un emploi chez Epstein comme masseuse. Une fois présentée à Jeffrey Epstein, les agressions sexuelles ont commencé sous prétexte de former la jeune fille à la «massothérapie professionnelle».
La liste Epstein est, en réalité, une compilation de documents judiciaires contenant plus de 900 pages. Y figurent des noms célèbres : le prince Andrew, frère du roi britannique Charles III, et le roi lui-même lorsqu’il était encore prince, Bill et Hillary Clinton, Barak et Michelle Obama, Joe Biden, Donald Trump, Bernie Sanders, Justin et Sophie Trudeau, l’ancien Premier ministre norvégien Thorbjorn Jagland et celui d’Israël Ehud Barak, Al Gore, John Podesta, l’avocat Alan Dershowitz, Mohammed Ben Salmane alias BMS, le directeur de la CIA William Burns (!), l’avocate de la Maison-Blanche sous Barack Obama, Kathryn Ruemmler, et du côté showbiz, des dizaines d’artistes, tels que Woody Allen, Robert De Niro, George Clooney, Steven Spielberg, Kevin Spacey, Leonardo Di Caprio, Alec Baldwin, John Travolta, Ben Affleck, Meryl Streep, Madonna, Céline Dion, Lady Gaga, Demi Moore, Angelina Jolie, et bien d’autres. Il serait d’ailleurs plus aisé de nommer ceux qui n’y figurent pas.
D’après le témoignage de la victime, le prince Andrew aurait agressé sexuellement Virginia Giuffre alors qu’elle était mineure. En 2021, Giuffre a porté plainte à New York contre le prince Andrew qu’elle accusait de plusieurs viols entre 2001 et 2002, dont une fois à Little St James, l’île d’Epstein. Lors d’une interview peu convaincante à la BBC, le prince Andrew a nié les faits, affirmant «ne pas se souvenir avoir rencontré cette jeune femme». Cependant, une photo prise à Londres le montrant la main sur la hanche de Virginia alors âgée de 17 ans prouve le contraire. Toutefois, à la suite d’un accord à l’amiable de 13 millions de dollars entre le prince Andrew et Virginia Giuffre, celle-ci a abandonné les poursuites contre lui. Ce scandale a poussé la reine Elisabeth à sanctionner son fils en lui retirant la plupart de ses charges et privilèges.
Sont cités également dans les documents, Bill Clinton, ancien président des Etats-Unis, puisque, d’après les témoignages du pilote et de Virginia Giuffre, il se serait rendu à de nombreuses reprises à Little Saint James Island. Le nom de Bill Clinton est cité 50 fois dans les documents sous le pseudonyme «John Doe 36». Hillary peut tenter de défendre son mari, on se rappelle le célèbre tableau figurant dans le manoir de Manhattan d’Epstein nommé Parsing Bill, représentant Bill Clinton travesti en femme, vêtu d’une robe bleue et de chaussures à talons rouges, assis de travers dans un fauteuil du bureau ovale, et pointant le doigt vers le spectateur. Ce tableau «était accroché à la vue de tous dans une pièce à droite de l’entrée», selon une source de la police de New York. D’après le témoignage de Johanna Sjoberg, l’une des accusatrices qui rapporte les propos d’Epstein, «Clinton les aimait jeunes».
Ce fameux immeuble de sept étages et de 40 pièces d’une valeur estimée à 77 millions de dollars avait été vendu à Epstein par son mentor, Leslie Wexner, dont nous parlerons un peu plus loin. D’un luxe époustouflant, les chambres et les salles-de-bain étaient munies de caméras braquées sur les lits et les toilettes de manière à filmer tout ce qu’il s’y passait. Des témoins qui avaient visité la maison au temps où elle appartenait encore à Wexner, avaient décrit une salle de bain rappelant les films de James Bond : elle était située sous un escalier, bordée de plomb pour protéger des attaques et équipée d’un écran de télévision en circuit fermé et d’un téléphone, tous deux dissimulés dans un meuble sous l’évier. Comble de luxe, le trottoir est chauffé de manière à ce que la neige et le gel fondent en hiver.
Un nouveau document vient d’être publié concernant le témoignage d’une autre victime d’Epstein, Sarah Ransome, qui affirme que le prince Andrew, Bill Clinton et Sir Richard Branson (milliardaire britannique patron de Virgin Group : compagnies aériennes, téléphonie mobile, chaînes de distribution, etc.) auraient été filmés alors qu’ils étaient en pleins ébats avec elle. Ransome a en outre affirmé que l’ancien président américain Donald Trump avait également eu des relations sexuelles avec de nombreuses filles dans le manoir new-yorkais de Jeffrey Epstein. Epstein menait manifestement une opération de chantage et le nombre de vidéos salaces collectionnées par Epstein au cours de toutes les années où il a invité les nombreuses personnalités dans ses vols Lolita ou dans ses propriétés doit dépasser de loin le meilleur porno shop de la planète.
Bizarrement, Bill Gates n’est pas cité dans les documents, bien qu’il ait volé 37 fois à bord du Lolita Express. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle sa femme l’a quitté et elle n’a jamais caché le mépris et le dégoût que ces escapades lui avaient inspiré. Les photos montrant Bill Gates en compagnie de Maxwell ou Epstein ne se comptent plus tant elles sont nombreuses.
Dans l’entourage d’Epstein, citons un Français, Jean-Luc Brunel, qui avait fondé une agence de mannequins, Karin Models of America, et était considéré comme un découvreur talentueux ayant recruté de nombreux mannequins, dont certains sont devenues célèbres, telles que Sharon Stone ou encore Milla Jovovich. A la suite de témoignages portant sur usage de drogue et viols au sein de son agence, il avait été contraint de quitter son agence en Europe pour s’installer aux Etats-Unis. En effet, deux mannequins accusaient Brunel de les avoir droguées et violées, alors qu’elles étaient mineures. Les témoignages décrivent ces pratiques comme récurrentes. Les anciens partenaires de Brunel cherchant à l’empêcher d’utiliser désormais le nom de Karin Model en raison des affaires scabreuses qui lui étaient imputées, il a transformé le nom de son agence américaine en MC2 Model Management. Ne pouvant plus compter sur ses soutiens habituels, il a obtenu un financement de Jeffrey Epstein pour sa nouvelle agence, d’un montant d’un million de dollars. C’est Ghislaine Maxwell, que Brunel connaissait depuis les années 1980, qui avait mis les deux hommes en contact.
MC2 possède des bureaux à New York, Miami et Tel-Aviv. Selon le témoignage de Virginia Roberts Giuffre en 2014, MC2 était une couverture pour trafic sexuel. L’objet de la société était de fournir des jeunes filles à Epstein. Elle a déclaré qu’Epstein se vantait devant elle d’avoir couché avec plus de mille filles de Brunel. Jean-Luc Brunel a été passager du Lolita Express à 25 reprises entre 1998 et 2005. D’autre part, il a rendu visite à Epstein à quelque 70 reprises quand ce dernier a été emprisonné pour la première fois en 2008. Brunel a été arrêté en 2020 à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour le Sénégal. Mis en examen pour viols sur mineures et pour harcèlement sexuel, il a été placé en détention provisoire. Il a également été placé sous le statut de témoin assisté dans le cadre de l’affaire Epstein et accusé d’avoir «organisé le transport et l’accueil de jeunes femmes pour le compte de Jeffrey Epstein», selon l’acte d’accusation. Impliqué dans une dizaine d’agressions sexuelles, on le retrouvera, lui aussi, pendu dans sa cellule en 2022. Décidément, ces délinquants sexuels finissent tous de la même façon !
Une mafia aux innombrables prolongements
Jeffrey Epstein était aussi un ami proche des Pinto, les designers franco-marocains de la jetset. Le Lolita Express atterrissait à Tanger où les Pinto possèdent un palais, dans lequel Epstein, ses invités et ses esclaves sexuelles, prolongeaient la «fête» commencée dans les vols Lolita. Le Lolita Express faisait souvent escale au Maroc, ce qui ne nous étonnera pas, connaissant les mœurs des Bousbiriens. Ainsi, le 13 juillet 2002, Jeffrey Epstein, après avoir passé une journée au Maroc, a embarqué Bill Clinton à bord de son avion, Clinton étant venu à Rabat avec sa femme et sa fille pour assister au mariage de Mohammed VI avec Salma. D’après le pilote interrogé, outre Bill Clinton, Epstein et Maxwell, il y avait à bord le prince Andrew, Cindy Lopez (mineure à l’époque et mannequin à l’agence de Brunel), Doug Band, le conseiller de Clinton, un garde du corps de Clinton, et 8 personnes des services secrets. D’autres documents révélés par l’enquête montrent plusieurs vols depuis l’Espagne vers Tanger dans lesquels figuraient Alberto Pinto, ainsi que sa sœur Linda.
Dans son carnet d’adresses qui date de 2004-2005, son «black-book», Epstein a noté toute une liste de personnalités avec leurs numéros de téléphone et leurs adresses : hommes politiques, hommes d’affaires, artistes, parmi lesquels ceux que nous avons déjà cités plus haut, mais aussi Ehud Olmert, les hommes d’affaires Michael Bloomberg, Rupert Murdoch, Bernie Ecclestone, les artistes Mick Jagger, Phil Collins, Dustin Hoffman, Naomi Campbell, etc. Le champion de la shoah, Elie Wiesel, et le duc et la duchesse d’York, y figurent aussi, ainsi que Tony Blair, lequel nie aujourd’hui avoir été chargé de mission par Israël pour extraire les Palestiniens de Palestine occupée et de les envoyer dans les pays voisins.
Autre ami proche d’Epstein, le sioniste enragé et actuel favori pour siéger à la Cour internationale de justice, Alan Dershowitz. Celui-ci aime aussi beaucoup les jeunes filles, mais il est également l’avocat qui a représenté O.-J. Simpson, Harvey Weinstein, Jeffrey Epstein et le président Donald Trump. Cet ancien professeur de droit à Harvard a abusé d’une mineure, appelée Jane Doe 3, à plusieurs reprises, selon les documents déclassifiés. En guise de défense, Dershowitz a affirmé que les plaignantes et victimes d’Epstein étaient antisémites. Ben tiens ! Aujourd’hui, non seulement Dershowitz est libre, mais il s’est associé à d’autres sionistes notoires, tels que Bill Ackman, un autre ami d’Epstein, pour calomnier des présidents d’université afin de censurer toute voix contraire à la propagande d’Israël. Il est à noter que c’est à la critique acerbe d’Ackman, ce soi-disant «philanthrope» sioniste (difficile d’associer ces deux mots antinomiques), que la présidente de l’université de Harvard, Claudine Gay, a été licenciée pour raison d’«antisémitisme», parce qu’elle a permis à des étudiants de manifester sur le campus en faveur des Palestiniens. Ce qui est intéressant à noter, c’est que l’épouse d’Ackman, l’architecte israélienne Neri Oxman et, par ailleurs, ancienne lieutenante de l’armée de l’air israélienne, est une plagiaire notoire, notamment dans sa thèse de doctorat. Mais ce n’est pas grave, tout est permis à ces gens-là.
Autre personnage lié à Epstein : Nathan Wolfe. Ce virologue est un «Young leader» américain du Forum économique mondial (WEF) et le fondateur de Metabiota, dont les liens avec la CIA sont un secret de Polichinelle. Il a siégé au comité de rédaction d’EcoHealth Alliance, une ONG basée à New York, qui soutient divers programmes de santé à travers le monde et travaille pour la prévention des pandémies, ainsi qu’au Conseil de recherche en sciences de la défense de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), qui est une agence du département de la Défense des Etats-Unis, chargée de la recherche et du développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire. Nous avons déjà évoqué ce sujet dans un précédent article intitulé «Révélations sur les secrets laboratoires biologiques du Pentagone en Ukraine». Nous avons aussi traité des liens de Rosemont Seneca, l’entreprise du fils junkie de Joe Biden, Hunter Biden, avec Metabiota dans «Ces secrets explosifs trouvés dans l’ordinateur du fils de Joe Biden».
Une fois de plus, on constate que tout se recoupe et que tous les personnages sont étroitement liés les uns aux autres dans ce qui s’apparente à une mafia aux innombrables prolongements. Nathan Wolfe a notamment reçu plus de 40 millions de dollars de financement provenant de diverses sources, notamment du département US de la Défense, Google.org, National Institutes of Health, la Fondation Skoll, la Fondation Bill & Melinda Gates et la National Geographic Society. Ce Wolfe a écrit le livre sorti en 2011 «The Viral Storm : the Dawn of a New Pandemic Age» (La tempête virale : l’aube d’une nouvelle ère pandémique), dans lequel il remercie ses amis dont Jeffrey Epstein. Un autre ami remercié attire l’attention également. Il s’agit d’un certain Boris Nikolic qui passerait inaperçu s’il n’était pas l’ancien conseiller scientifique principal de Bill Gates et l’un des trois exécuteurs testamentaires de Jeffrey Epstein ! En outre, Nikolic et Epstein étaient clients de la banque privée JPMorgan Chase & Co., dont plusieurs personnes proches du dossier ont déclaré à la presse qu’Epstein avait aidé la banque en attirant de nouveaux clients très riches. Wolfe est également l’un des fondateurs de l’organisation de Ghislaine Maxwell, TerraMar, une ONG bidon fondée en 2012 et dissoute en 2019.
Parlons maintenant de Maria K. Farmer. C’est une artiste américaine connue pour avoir déposé la première plainte pénale contre Jeffrey Epstein auprès du service de police de la ville de New York et du FBI en 1996. Eileen Guggenheim, de la célèbre famille ashkénaze qui collectionne les œuvres d’art et les musées grâce à la fortune amassée dans les mines et la métallurgie, la mondaine qui dirige l’Académie des arts de New York et qui a été l’assistante du prince Charles, Guggenheim, donc, a présenté l’artiste à Jeffrey Epstein, ancien membre du conseil d’administration de l’académie de 1987 à 1994, et à sa compagne Ghislaine Maxwell. Epstein voulait acheter un tableau de l’artiste et Guggenheim aurait encouragé celle-ci à conclure un marché avec lui. Farmer a été recrutée pour travailler pour Epstein en tant que conseillère artistique, où elle a supervisé l’acquisition d’œuvres d’art. Elle a témoigné avoir observé un grand nombre de jeunes filles allant et venant dans la maison de New York. Elle a déclaré aussi que Ghislaine Maxwell partait en missions fréquentes pour recruter des filles pour Epstein. Elle a raconté qu’Epstein lui avait fait visiter la salle de sécurité de son manoir new-yorkais qui était équipée de nombreux dispositifs de vidéosurveillance braqués sur les lits et les toilettes de la propriété. Farmer a déclaré avoir vu l’avocat Alan Dershowitz visiter régulièrement la maison.
En 1996, Epstein a proposé à l’artiste qui avait une commande et disposait d’un petit atelier à Greenwich Village d’aller passer l’été dans la propriété des Wexner à New Albany, dans l’Ohio, où elle disposerait de plus de place pour travailler. La propriété était effectivement spacieuse mais l’artiste a été perturbée de voir à son arrivée que la maison était gardée par le personnel de sécurité armé de Wexner et qu’elle devait téléphoner à l’épouse de ce dernier, Abigail, pour obtenir la permission de quitter la maison ou la propriété. Epstein et Maxwell sont venus dans la propriété de l’Ohio et l’ont agressée sexuellement. Elle a réussi à s’échapper dans une autre partie de la maison et s’est barricadée à l’intérieur en poussant les meubles contre la porte. Les agents de sécurité présents dans la propriété lui ont dit qu’elle ne pouvait pas partir et elle a été détenue contre son gré pendant 12 heures. C’est finalement son père qu’elle avait réussi à joindre qui est venu la chercher. A la suite de cette agression, Ghislaine Maxwell a proféré des menaces de mort à l’encontre de Maria Farmer à plusieurs reprises pour tenter de lui imposer le silence. Non contents de la menacer de mort, Maxwell et Epstein ont également appelé ses clients et contacts dans le monde de l’art dans le but de détruire sa crédibilité. Elle a dû changer de nom et déménager en Caroline du Nord où elle a vendu des antiquités et restauré des maisons dans l’anonymat. Dans son témoignage, elle accuse Epstein et Maxwell d’être profondément racistes et d’avoir pu s’en prendre à elle parce qu’elle était non-juive, avec la bénédiction du Mega Group. L’oligarque Eileen Guggenheim, quant à elle, a, bien entendu, nié avoir jamais conseillé à Maria Farmer de conclure un marché avec Epstein.
Cette histoire qui pourrait figurer dans les faits divers démontre bien que le réseau lié à Jeffrey Epstein est tentaculaire et extrêmement puissant. Et c’est le sujet que nous allons aborder dans la prochaine partie.
M. A.
(Suivra)
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