EuroPalestine entretient des liens étroits avec le mouvement terroriste Rachad
Par Nabil D. – Nous nous interrogions, dans un précédent article, sur les dessous de la reprise d’un article sur des supposées relations commerciales secrètes entre l’Algérie et Israël par l’ONG française EuroPalestine. La réponse nous est venue de sources informées à Paris, qui nous ont indiqué que l’association en question entretient des relations étroites avec le mouvement terroriste Rachad, dont les chefs de file sont hébergés en France, en Grande-Bretagne et en Suisse, et sont protégés par les services secrets de ces pays.
Nos sources rappellent qu’en 2019, le félon Habib Souaïdia, marionnette de François Gèze, a animé une conférence chez cette organisation. François Gèze, pour rappel, est l’artisan du «qui tue qui», la fameuse campagne enragée contre l’armée et les services de sécurité algériens, auxquels sont imputés les massacres de civils dans les années 1990, absolvant ainsi de tous leurs crimes les groupes islamistes armés qui trouvent à ce jour grâce auprès des gouvernements occidentaux.
C’est pour donner écho à cette campagne de désinformation que la libraire Résistances, créée par les deux responsables d’EuroPalestine, Olivia Zémor et Nicolas Shahshahani, a ouvert ses portes à deux membres de Rachad, Habib Souaïdia, prête-nom pour le «livre» écrit par François Gèze, La Sale Guerre, et Omar Benderra, pour répondre à la question : «Que se passe-t-il en Algérie ?» L’ONG, censée défendre la cause palestinienne, a débordé de sa vocation pour rejoindre les hordes islamistes imberbes, financées et entretenues par les gouvernements des pays qui les hébergent. Des agents rémunérés pour dénigrer l’armée algérienne et provoquer ainsi un retour aux années de braise, en encourageant les intégristes à revenir sur le devant de la scène politique algérienne et en entretenant les résidus du terrorisme dans l’espoir de rallumer la mèche de la violence extrémiste à partir des frontières est (Libye), ouest (Maroc) et sud (Mali).
Pourtant, la librairie Résistances affirme «s’employer à promouvoir les talents palestiniens à travers le monde, en s’attachant à montrer au travers de la littérature et d’autres formes artistiques […] que la culture palestinienne est bien vivante, et que loin de s’opposer à d’autres cultures, elle vibre de multiples influences et particularités». Quel rapport avec l’Algérie et sa décennie noire ? Comme nous l’indiquions dans notre précédent article, EuroPalestine fait partie de ces ONG-écran qui servent des intérêts occultes en se drapant dans la lutte pour des droits légitimes et des causes justes.
Le soldat voyou, radié des rangs de l’ANP pour des infractions de droit commun, et l’islamiste déguisé Omar Benderra sont encensés par les fondateurs de la librairie et de l’association qui en est la propriétaire. Leur conférence, qui portait sur «la situation en Algérie, les mobilisations et les luttes de clans sous-jacentes, avec des analyses que l’on a rarement l’occasion d’entendre» (sic), avait été chahutée par des patriotes qui avaient compris le manège et avaient acculé les intervenants et les organisateurs à travers des questions pertinentes, auxquelles ils ne s’attendaient pas, croyant mener un monologue comme cela se fait en France dans ce genre de manifestations et sur les plateaux de télévision.
«Habib Souaïdia raconte ce qu’il a vu : la torture, les exécutions sommaires, les manipulations, les assassinats de civils. Et, surtout, il lève le voile sur l’un des tabous les mieux gardés du drame algérien : le fonctionnement interne de l’armée.» C’est ainsi que les deux activistes «pro-palestiniens», Zémor et Shahshahani, présentaient le «conférencier» inculte qui allait «sortir» l’opinion européenne de la «désinformation» qui l’a «trop souvent empêchée de prendre conscience de la dimension effrayante de cette sale guerre». «Ce témoignage, piaffaient-ils, a notamment permis aux avocats Antoine Comte et William Bourdon d’obtenir la tenue à Paris d’un procès contre le général Khaled Nezzar, responsable de la répression contre les jeunes en octobre 88 et l’un des généraux putschistes de janvier 92».
Les deux responsables d’EuroPalestine se sont bien gardés de rappeler que le même regretté général Khaled Nezzar a intenté un procès à Paris même à ce renégat et à ses souteneurs français, en 2002, contraignant la justice française à se déclarer inapte à juger une affaire interne à l’Algérie, rendant ainsi obsolète toute poursuite judiciaire et poussant les chaperons occidentaux des terroristes algériens à déplacer leur procès en Suisse, foyer de criminels et territoire de vol et de recel.
N. D.
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