Décès du soldat américain qui s’est immolé en soutien aux victimes de Gaza
Par Houari A. – Le soldat américain qui s’est immolé dimanche devant l’ambassade d’Israël à Washington, en soutien aux victimes des crimes commis par l’entité sioniste à Gaza, est décédé aujourd’hui. Le soldat avait crié «Libérez la Palestine !» avant de s’asperger d’essence et de craquer une allumette.
Aaron Bushnell, 25 ans, membre de l’US Air Force, avait expliqué son geste par ces mots, enregistrés quelques secondes avant de faire le sacrifice de sa vie : «Aujourd’hui, j’ai l’intention de m’engager dans un acte extrême de protestation contre le génocide du peuple palestinien». «Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de leurs colonisateurs, ce n’est pas extrême du tout, c’est ce que notre classe dirigeante a jugé normal», avait-il regretté.
Un des policiers arrivés sur les lieux, quelques minutes après l’immolation sur fond de cris horrifiés, n’a pas trouvé mieux que de braquer son arme sur la victime dévorée par les flammes, pendant que ses collègues tentaient d’éteindre le feu à l’aide d’extincteurs manuels.
Aaron Bushnell, qui s’est tué d’une manière effroyable pour ne pas être complice d’un génocide encouragé par l’administration Biden, secouera-t-il enfin l’opinion publique américaine, en ayant donné sa vie pour les enfants martyrs de Gaza ?
Cette tragédie est intervenue quelques jours à peine après le veto américain contre le projet de résolution algérien exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza et l’entrée des aides humanitaires dans l’enclave assiégée, et rejetant le plan israélien de déplacement des populations palestiniennes.
H. A.
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