Sid-Ahmed Ghozali : «Le général Khaled Nezzar n’était pas un faiseur de rois»

Sid-Ahmed Ghozali
Sid-Ahmed Ghozali. D. R.

Par Abdelkader S. – «Vous pensez que le général Khaled Nezzar était un faiseur de rois ? C’est faux !» a affirmé l’ancien chef du gouvernement au début des années 1990. «C’était un militant, un défenseur de la République, un défenseur de l’armée, mais jamais un faiseur de rois», a insisté Sid-Ahmed Ghozali, dans un entretien à la chaîne Berbère TV. «L’armée politique vous apprend des choses que vous ne connaissiez pas», a-t-il confessé, en expliquant qu’il était un «cas exceptionnel» parce qu’il n’a «jamais demandé à être ministre ou Premier ministre».

Interrogé sur l’arrêt du processus électoral en janvier 1992, l’ex-ministre des Affaires étrangères sous Mohamed Boudiaf a précisé que la décision a été prise en Conseil de gouvernement et n’est donc pas une décision d’Untel ou Untel. «Ma première réaction à la déclaration du président français qui avait dit qu’il fallait que le processus reprenne était que celle-ci était inacceptable», a rappelé l’ancien ambassadeur à Paris, entre 1992 et 1994. «J’ai dit : ce n’est pas un vote mais un vomissement», a-t-il ajouté, en soulignant que «le vote du peuple algérien est un cri de protestation envers ceux qui sont responsables de la situation» qui prévalait à l’époque.

Sid-Ahmed Ghozali a indiqué avoir posé la question de savoir combien de temps l’Etat pouvait tenir «à supposer que nous fassions ce que demande le chef de l’Etat, à savoir exécuter sa promesse de laisser le FIS prendre le pouvoir s’il remportait les élections». «J’avais en tête l’exemple iranien, le gouvernement iranien n’a pas tenu une semaine», a-t-il dit. Et de poursuivre : «La réponse fut que le gouvernement en Algérie pouvait tenir six mois, pas plus, j’étais donc d’accord pour l’annulation du second tour.» «Je ne regrette pas l’arrêt du processus électoral ; ce que je regrette, c’est le fait que nous n’ayons pas tiré la leçon», a-t-il déploré.

«Le terrorisme a commencé bien avant l’arrêt du processus électoral», a fait constater l’ancien Premier ministre, selon lequel le patron du Front des forces socialistes (FFS) a adopté une attitude politicienne par calcul machiavélique. «Aït Ahmed savait que ce n’était pas bon d’accepter le FIS, mais comme il savait que le gouvernement et l’armée ne laisseraient jamais le FIS [prendre le pouvoir], il a joué le démocrate.» «Si nous avions, nous, fait un calcul politique, quel était le calcul le plus rentable ? Ç’aurait été de dire que nous allions respecter notre engagement de tenir les élections jusqu’au bout. Nous serions morts, mais sur le champ d’honneur de la démocratie», a-t-il insisté.

«Par contre, dire qu’il n’y a pas pire qu’un gouvernement islamiste a été une erreur car il y a eu pire : le système d’après», a regretté Sid-Ahmed Ghozali, qui brosse un tableau noir sur l’état général du pays depuis lors. «La situation actuelle est que 99% des recettes à l’étranger proviennent du pétrole, 75% des recettes de l’Etat proviennent du pétrole aussi», a-t-il dépeint. «La France, l’Allemagne l’Italie, l’Espagne, etc. fabriquent des dizaines de milliers de produits, alors que nous, nous ne produisons ni des milliers ni des centaines», s’est-il inquiété, en expliquant que «notre société vit avec une richesse qu’elle n’a pas créée» et en pointant une «situation d’insécurité épouvantable sur le plan économique». «Qui dit insécurité sur le plan économique, dit insécurité tout court», a-t-il mis en garde.

A. S.

Comment (39)

    Brahms
    17 mars 2024 - 5 h 54 min

    Ce Sid Ahmed Ghozali pense qu’il va régler les problèmes avec un discours et des papiers de format A4

    Il arrive et prononce son discours se prenant carrément pour un prophète et ça y est, c’est bon.

    Or, quand il avait ouvert la frontière avec le Maroc, on a vu les résultats. Tous les islamistes radicaux étaient passés par cette frontière avec armes et bagages donnant la décennie noire.

    Ensuite, Mr Sid Ahmed Ghozali s’est sauvé à l’étranger pour vivre pépère avec ses pantoufles et son magot amassé d’Algérie regardant les crimes commis à la télévision par ces hordes de sauvages qu’il avait lui même laissé entrer via cette maudite frontière marocaine.

    Qu’il garde ses conseils bidons c’est le même que le Chakib Khellil ou le Saadani, il s’est remplit les poches puis bye bye tout le monde, il mange son fromage à l’étranger et sans l’Algérie, il ne serait rien du tout, preuve suffisante, il utilise toujours l’Algérie pour se sentir important.

    Brahms
    13 mars 2024 - 1 h 33 min

    A la mort de Mr Houari Boumédiène, il a donné notre gaz pendant 25 ans au Maroc tandis que Bouteflika a continué pendant 20 ans soit 45 ans de gaz (gratuit) au gourou du Maroc qui ensuite revendait en interne pour s’enrichir sur notre dos.

    Ce qui donne : 45 ans de gaz gratuit au Maroc sur ordre de François Mitterand.

    Voilà, la réalité donc il ne faut pas s’étonner pourquoi, vous avez tant de harraga qui partent à l’étranger car leurs richesses naturelles s’évaporent dans le vide.

    Bouziane Al Kalii
    12 mars 2024 - 17 h 47 min

    Monsieur Ghozali, vous faites partie de ceux qui nous ont amenés là où nous sommes. Arrêtez de critiquer les autres et présentez d’abord vos excuses aux Algériens, ensuite nous vous écouterons.

    TURLUPINO
    11 mars 2024 - 13 h 28 min

    Mister Ghozali vous êtes aussi responsables avec les génies du parti unique, de toute la misère
    dans laquelle est plongée notre patrie, libérée par nos valeureux Chouhadas Rabbi Yerhamhuom.
    Si l’armée est sorti des casernes pour sauver la république c’est parce que vous les civils vous avez
    créé un monstre avec une culture importée et une arabisation anarchique et irréfléchie. Vous vous êtes
    surtout occupés de vos comptes bancaires à l’étranger mais aussi d’envoyer pendant ce temps vos enfants
    dans des écoles Européennes et Nord Américaines.
    Le patriote Ghozali réside en France afin de mettre au goût du temps son patriotisme débordant.
    Saha Ramdankoum et hommages au peuple Algérien.

    lhadi
    10 mars 2024 - 13 h 37 min

    La première impression qui frappe à la lecture de cette traversée dans l’histoire de la politique algérienne : il y a une musique qui se traduit dans sa justesse et sa précision. Le mot, concept juste comme la note sur la portée, donne à l’esprit un plaisir rare : celui de la clarté après le chaos, de l’apaisement après l’inquiétude.

    L’auteur de cette interview ne mène pas un troupeau à la vérité, mais guide chaque citoyen à la transhumance de l’esprit : « La situation actuelle est que 99% des recettes à l’étranger proviennent du pétrole, 75% des recettes de l’Etat proviennent du pétrole aussi» dit-il. Il rajoute : «notre société vit avec une richesse qu’elle n’a pas créée» et en pointant une «situation d’insécurité épouvantable sur le plan économique». «Qui dit insécurité sur le plan économique, dit insécurité tout court», a-t-il mis en garde.

    Dans une analyse personnelle et profonde, le citoyen algérien que je suis tire la leçon essentielle : Tant que le régime algérien, construit sur la rente pétrolière, dépend de la fluctuation du prix du baril de l’or noir, l’Algérie sera assujétie à des turbulences chroniques source d’un avenir d’instabilité et in fine de morgue.

    C’est dire combien nous devons être inlassablement les chercheurs de vérité, les éveilleurs des consciences assoupies même si cela doit être tenu en échec par un système qui s’arc-boute à ses illusions.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    @Algeriepatriotique.com
    10 mars 2024 - 12 h 11 min

    Le youtuber Rafaa jazayri vient de consacrer une vidéo sur ce personnage trouble qu’est sid-ahmed ghozali. Je demande donc à la rédaction d’Algeriepatriotique de bien vouloir la publier pour informer vos nombreux lecteurs.
    Les informations que nous transmet Rafaa sont capitales. Il a fait le job et moi, en temps que lecteur d’Ap, je demande à mon journal de la publier sur votre site.
    Merci d’avance.

    lhadi
    10 mars 2024 - 10 h 15 min

    La première impression qui frappe à la lecture de cette traversée dans l’histoire de la politique algérienne : il y a une musique qui se traduit dans sa justesse et sa précision. Le mot, concept juste comme la note sur la portée, donne à l’esprit un plaisir rare : celui de la clarté après le chaos, de l’apaisement après l’inquiétude.

    L’auteur de cette interview ne mène pas un troupeau à la vérité, mais guide chaque citoyen à la transhumance de l’esprit : « La situation actuelle est que 99% des recettes à l’étranger proviennent du pétrole, 75% des recettes de l’Etat proviennent du pétrole aussi» dit-il. Il rajoute : «notre société vit avec une richesse qu’elle n’a pas créée» et en pointant une «situation d’insécurité épouvantable sur le plan économique». «Qui dit insécurité sur le plan économique, dit insécurité tout court», a-t-il mis en garde.

    Dans une analyse personnelle et profonde, le citoyen algérien que je suis tire la leçon essentielle : Tant que le régime algérien, construit sur la rente pétrolière, dépend de la fluctuation du prix du baril de l’or noir, l’Algérie sera assujétie à des turbulences chroniques source d’un avenir d’instabilité et in fine de morgue.

    C’est dire combien nous devons être inlassablement les chercheurs de vérité, les éveilleras des consciences assoupies même si cela doit être tenu en échec par un système qui s’arc-boute à ses illusions.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Alif
    9 mars 2024 - 22 h 03 min

    M Ghozali s’est laissé corrompre progressivement par le confort et les privilèges à l’instar de beaucoup d’autres qui ont gravité autour du système FLN2.0.

    Regardons ce qui se passe en Chine depuis l’arrivée de Xi Jinping. En poste depuis 2013, il s’est imposé comme l’un des dirigeants chinois les plus puissants depuis la création du régime communiste.

    La doctrine de Xi Jinping – inscrite dans la Constitution du parti communiste chinois – implique de faire de la Chine un acteur majeur sur la scène internationale. La Chine s’est distinguée sur le plan politique et économique, avec les nouvelles routes de la soie, ou encore sur le terrain technologique en créant des entreprises géantes du marché numérique, des télécoms, des énergies renouvelables et du nucléaire, etc.

    Commençons par réformer le système de gouvernance pour permettre l’arrivée au pouvoir d’hommes compétents dotés d’une vision sur le long terme.

    Brahms
    9 mars 2024 - 17 h 20 min

    Mr Ghozali passait souvent à la télévision française dans les années 1980 sur France 2,

    En clair, il enrichissait le FMi, la banque mondiale, les clubs de Paris et de Londres et il a fallu que Bouteflika revienne au pouvoir en 1999, pour boucher les trous financiers se chiffrant en milliards de dollars

    Ensuite, les fourches caudines du FMi nous ont mis à plat financièrement de 1980 à 1999, nous étions embourbés dans des dettes colossales avec des taux d’intérêts exorbitants amenant le terrorisme islamiste avec un désastre économique et social sans précédent.

    A votre place, j’irai me cacher au lieu de justifier l’invraisemblable.

      DZ
      9 mars 2024 - 21 h 37 min

      la dette de l algerie etait 26 milliards de dollars en 85 apres la disparition de boumedienne les predateurs qui suivirent n ont ete interresse qu a ce remplir les poches l algerie c etait le dernier de leur soucis gozalhi avais propose de vendre sonatrach pour eponger la dette les politique algeriens etaient les responsables de l echec de l algerie

        Brahms
        11 mars 2024 - 4 h 49 min

        @DZ

        Merci pour la précision, 26 milliards de dollars.
        Dans les années 1980, une telle dette avec les taux d’intérêts et l’inflation sur 44 ans, c’est l’équivalent d’au moins 100 milliards d’euros en 2024.
        Beaucoup de drames sociaux (précarité, misère sociale, départ pour l’étranger, harraga, terrorisme), voilà quand on s’amuse avec le pays ce que cela peut donner.

    Brahms
    9 mars 2024 - 14 h 49 min

    Mr Ghozali, faites une comparaison entre le Qatar et votre politique de gribouille et de barbouille,

    Petit rappel, le Qatar a repris le même modèle que Mr Houari Boumédiène, il a formé ses cadres à l’étranger mais pour un retour au pays. Ensuite, allez faire un tour au Qatar pour voir les routes, l’architecture ultra – moderne des bâtiments, aucun harraga qatari qui trainent les rues en Europe ou qui dorment sur des cartons dans les gares ou hall d’immeubles.

    Aucun qatari n’attend une carte de séjour, un logement social dans une cité française.

    La différence est là, je juge des faits réels pas de la parlote dans le vide du nia-nia-nia-nia sans arrêt. En clair, l’argent du Qatar est visible, on sait où il va et dans quoi, il est investi et surtout, on voit la richesse.

      pour plus de croissance
      9 mars 2024 - 16 h 18 min

      Un des indicateurs du Développement est le taux de Croissance , Ce n’est pas le Seul et il n’est pas parfait
      Mais…
      Le Vietnam qui a adopté le “Socialisme de Marché.” Fait 2X plus de Croissance que l’ALGERIE.
      .
      Il faut de La Croissance…avec les Hydrocarbures et surtout Hors Hydrocarbures.
      A un moment , il faut Commencer à Apporter des RÉPONSES SERIEUSES aux Questions et passer la VITESSE SUPÉRIEURE…
      Qu’est-ce qui FREINE , quoi Faire , avec qui et Comment
      z
      Mr Ghozali nous sert des Discours sur les Individus comme tous les autres.

      Vert
      10 mars 2024 - 12 h 07 min

      Picsou.. la Girouette ..tu ne te fatigue pas?
      Tu traitais le Qatar de Bédouin inculte NON?
      ?
      Tu étais planqué chez tata France quand le général Nezzar et Les Hommes défendaient l Algerie..
      Par respect tais toi

        Brahms
        10 mars 2024 - 23 h 17 min

        @Vert,

        En réponse, je n’aime pas les islamistes, ni les bédouins de la bédouinerie.

    Hamid
    8 mars 2024 - 22 h 33 min

    Mr Nezzar isn’t a kingmaker , unquestionably .He judged his moment as a military man responsible for national security to save our country from violence – lead rebel groups of extremists .He conducted himself with patriotism, dignity and honour so much so that I see his role as that of a facilator of cohesion within the government. His true patriotism would fit him into the ranks of Martyrs .Despite the traumatic events it endured , our country is now alive and kicking – that’s something to be thankful for .Lah Yarhmo ! May Allah bless our country ! Tahia Eldzair now and always ………..

    Brahms
    8 mars 2024 - 21 h 56 min

    GHOZALI voulait vendre le pays avec son copain Chadli à la France dans les années 1980,

    Seulement, la vie passe très vite, 40 ans sont passées et son travail, il est où ?

    Ce GHOZALI n’a cherché que des postes honorifiques pour sa petite personne. Imaginez, à l’époque, il voulait faire une estimation des gisements de pétrole dans le sous sol et vendre pour 25 milliards de dollars des années 1980, pour soi disant investir ?

    In fine, s’il avait donné notre pétrole à la France, on serait en 2024 complètement ruiné, on serait sous les ordres de TOTAL.

    Jamais, vous ne pourrez remplacer Mr Houari Boumédiène, vous aviez de l’or en barre de 12.5 kilos avec Boumédiène mais comme vous ne connaissiez pas sa valeur, vous souhaitez maintenant l’imiter, chose impossible. Allez croquer votre argent à l’étranger et vous retournerez au pays quand votre vie sera finie.

    Fodil
    8 mars 2024 - 11 h 53 min

    Déjà, Mr Sid Ahmed Ghozali aurait dû employer une autre expression que « faiseur de rois ». Autant on peut parler de règne d’Abdelaziz Bouteflika, d’une parenthèse dramatique et d’une dérive quasi monarchique qui a amené le peuple a se soulever pour renverser ce « despote qui s’est trompé d’époque » et la issaba qu’il représentait.
    L’Algérie est une république et le général Khaled Nezzar, Allah y rahmo, a pris ses responsabilités pour sauver l’état algérien. Et c’est ça que lui ont reproché ses nombreux détracteurs, ses nombreux ennemis (qui sont également les ennemis de l’Algérie et de son peuple); d’avoir sauver l’Algérie alors que ces chiens auraient voulu sa destruction!

    Moskos dz
    7 mars 2024 - 23 h 27 min

    Une chose est sûre,sans Khaled Nezzar,l’Algérie serait pire à ce qu’est aujourd’hui l’Afghanistan ou la Somalie,repose en paix mon général et merci pour avoir sauvé notre pays.

      Vert
      8 mars 2024 - 16 h 27 min

      FAUX
      Il y a un seul héros c est le Peuple
      Le général Nezzar lui-même n a jamais revendiqué ce titre
      Des officiers de hauts rangs des simples joundis sont morts dans l anonymat en sauvant l Algerie

    Anonyme
    7 mars 2024 - 22 h 17 min

    (…) Laissons reposer en paix le général Nezzar. Nous retiendront de lui qu il a mener un combat contre l extremisme le plus violent pdt une dizaine d années pour que l Algerie et son peuple puissent être en paix et libre et c est bcp mieux car le reste n est que futilités . Certes vous avez connu tt cela Mr l ex ambassadeur et PM et même un des premiers responsables de l état d urgence à l époque avt Zeroual. Allah y rhamo 🤲

    Anonyme
    7 mars 2024 - 20 h 47 min

    (…)
    Si vous n’aimez pas l’Algérie qittez-la et arrêtez de tromper les gens .
    On vit mieux en Algérie que partout en Afrique ou dans certains pays arabes qui ne vivent que de mendicité.

    Une chose est sûre
    7 mars 2024 - 19 h 36 min

    Même si feu le général Nezzar était faiseur de roi, il n’a jamais plébiscité Boutesrika. En tout les cas de son temps, on aurait eu aujourd’hui autre chose, que ce (…) qui se complaît dans la cacophonie permanente.
    Rip.

    DZ
    7 mars 2024 - 18 h 45 min

    GHOZALI MR NOEUD DE PAPILLON QUI VOULAIT CEDER LES HYDROCARBURES ET LE SOUS SOL ALGERIEN AUX PLUS OFFRANTS ET CASSER SONATRACH DANS LES ANNEES 90 POUR RENFLOUER LES CAISSES VRAIMENT PAS UN EX DE PATRIOTISME

      LotfiALN
      7 mars 2024 - 22 h 49 min

      M Ghozali n’est pas un pourri!
      Néanmoins M Ghozali aurait du !
      M Nezzar avait toujours pris ses responsabilités !
      M Chadly n’ Jamais été un traître !
      Un incompétent, inapte à la tête de l’Algérie 🇩🇿 !
      Mitron et Hassan 2 …
      Ouverture des frontières, début de l’été 88!
      5 octobre 88!
      La narco monarchie marocaine ( annexe sioniste)…
      S’en suivit la belle époque : gia fida…
      Cerise 🍒 sur le gâteau 🍰 ; boutef !
      On revient de loin de très loin !

        DZ
        8 mars 2024 - 13 h 29 min

        @ LOTFI fln chadly et boutef sont les pires president de l algerie des traitres de la pire espece des voleurs chadly a ouvert la voie au fis et le gia pendant les annees 80 il avait recu mithe errant a zeralda c est la que le complot contre l algerie a ete prepare mithe errant avait apporte son soutien au fis car le but de mithe errant etait de recuperer l algerie avec le fis au pouvoir heureusement le general nezzar a compris ce plan et force chadly a annule les elections la suite on la connait en 1999 alors que l armee avait maitrise la situation voila que l ont courre chercher boutef qui lui promet de ramener la paix et commence a enrichir les pires assassins des algeriens le gia ais ceux la meme qui aujourdhui tienne le marche informel les anciens du fis de 2000 A 2019 des centaines de milliard de dollars ont detournes en algerie par ceux la meme qui devaient geres cet argent pour le developement de l algerie ces milliards ont servis a acheter des cafes des brasseries des hotels des appartement un peu partout dans le monde et surtout en france voila ces patriotes et leurs magouilles

      Brahms
      8 mars 2024 - 21 h 44 min

      @DZ

      En réponse, vous avez tapé dans le mile, bravo pour votre commentaire, c’est juste ce que vous dites.
      En effet, Ahmed Ghozali a ruiné le pays dans les années 1980 et nous a mis dans la panade avec le FMI et la banque mondiale.
      A l’époque, on avait une dette abyssale + des intérêts conséquents à payer au FMI, aux club de Paris et de Londres, il a fait le lit du terrorisme avec sa politique de gribouille et de barbouille et en 2024, il vient jouer au conseiller alors qu’il était incompétent.

    OK
    7 mars 2024 - 15 h 53 min

    Les Temps des “Constateurs” Est révolu
    Avec tout le Respect Mr Ghozali ne propose Pas le Début du Commencement d’une PROPOSITION..concrète
    Alors Désolé
    Merci mais on attend un peu plus d’un Ancien Premier Ministre

    Abou Stroff
    7 mars 2024 - 15 h 11 min

    «Le général Khaled Nezzar n’était pas un faiseur de rois» avance SAG.

    que «Le général Khaled Nezzar (que le Bon Dieu l’accueille en son vaste paradis) fut ou ne fut pas un faiseur de rois n’a, au moment présent, aucune importance.

    par contre, se focaliser sur le constat « que «notre société vit avec une richesse qu’elle n’a pas créée» et en pointant une «situation d’insécurité épouvantable sur le plan économique», …… »me semble être le devoir de tout patriote algérien qui doit se poser la question de savoir ce que font nos dirigeants du moment pour que l’Algérie sorte du sous développement, de l’arriération et du bricolage qui caractérisent nos augustes dirigeants depuis des décennies.

    le reste, tout le reste n’est que du bla bla pour meubler le vide sidéral dans lequel nous végétons.

    PS: je persiste et signe en remerciant le Général Nezzar de nous avoir évité l’enfer que nous concoctait la vermine islamiste.

    lhadi
    7 mars 2024 - 12 h 57 min

    J’éprouve une hostilité totale envers l’incantation magique des prophètes désarmés qui veulent nous faire infuser l’idée que l’Algérie adamantine est convalescente alors que la situation est désespérante si l’on en juge par le rythme des citoyens qui continuent de quitter le pays par manque de sécurité, manque d’emplois etc. Au jour d’aujourd’hui, l’Algérie est malade de la stagflation (croissance productive nulle accompagnée d’une forte inflation et d’un taux de chômage élevé). L’Algérie est gangrénée par tous les maux inhérents au sous développement. Quant au B.I.B ( bonheur intérieur brut) du citoyen , il est quasiment inexistant : des millions de nos compatriotes subissent les affres de la misère moderne pour ne pas dire des millions de familles rusent avec la faim (…). L’Algérie est faible et affaiblie ; Le peuple souffre. Cela ne peut plus durer !!!

    Je suis plus que convaincu que l’Algérie a une destinée, un avenir meilleur pour peu que la prise de conscience des hautes autorités du pays se désolidarise de l’obésité du médiocre : source d’un avenir de morgue.

    La construction d’un avenir de prospérité ne peut se faire sans le talent du citoyen algérien qui veut vivre son temps, bâtir son avenir tout en bâtissant l’avenir du pays. La construction d’un avenir de paix ne peut se faire sans cet atout précieux qui se conforme aux lois de la république, déploie toute son énergie pour défendre, à chaque occasion, les intérêts les plus élevés du pays et du B.I.B (bonheur intérieur brut) du peuple. Le développement de l’Algérie ne peut se faire sans cette génération attachée à l’unité nationale, ayant le sens de l’intérêt public et animée d’une volonté profonde de redresser puis de moderniser et de développer l’appareil productif. Elle ne peut se faire sans les intellectuels emblématiques des lumières ; ces élites modernisatrices qui s’identifient au progrès, à la science, aux forces productives et à la rationalité.

    Dans cette perspective, l’Algérie, prytanée de talents, se doit de s’émanciper du travail de Sisyphe : c’est-à-dire du bricolage permanent qui obère tout développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie apaisée, moderne et conquérante face à ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste. Pour libérer ces énergies, vélarium d’une Algérie nouvelle, il importe de changer le système politique de notre pays, devenu complètement obsolète, vers une structure nouvelle permettant d’y réaliser rapidement et démocratiquement les réformes nécessaires au maintien de la cohésion nationale et de sa crédibilité internationale.

    En définitive, les traits d’un ordre politique nouveau, la plus haute ambition à mes yeux, dessinent la méthode et le cadre intellectuel de la pensée politique fondée sur le culte de l’optimisme et du progrès. Par conséquent, l’urgence, que la situation rend nécessaire, est, d’une part, d’activer une politique de rupture avec le système actuel qui obère tout développement politique, économique et social du pays et, d’autre part, redonner force à une politique réformiste pour désensabler l’Algérie de tous les maux inhérents au sous développement ; condition sine qua non pour mettre le pays d’un million et demi de martyrs à la taille des géants qui côrnaquent ce monde de globalisation politiquement, économiquement et socialement injuste.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      LALGERINO
      8 mars 2024 - 9 h 01 min

      @LHADI
      Mr Lhadi, vous parlez et écrivez bien.Mais vous êtes franchement PESSIMISTE (…).D’un côté, vous exagérez (…) et de l’autre, vous ne donnez aucune solution concrète.

        Mohammed BELKACEMI
        8 mars 2024 - 19 h 17 min

        si si, il donne la solution : changer de système !
        En mode simplifié :
        Pour un système « démocratique », transparent, controlable, etc. où chaque responsable rend des comptes et publie « publiquement » son travail

    Nord-africain
    7 mars 2024 - 12 h 36 min

    S il y a un général que j admirais en Algérie c était bien feu Nezzar.J ai apprécié en cet homme intellectuel un pragmatisme manifeste et un don de soi!Après qu il a accompli la mission salvatrice du pays,il a démissionné sachant qu aller jusqu au bout avec les extrémistes islamistes heurterait les droits de l Hommistes occidentaux!Il avait nettoyé le pays de l intérieur,il ne voulait pas le »salir » de l extérieur!Aussi a-t-il cédé la place et se consacrait à diffuser la lumière à travers ses livres.
    Le défunt Chadli Benjdid était un homme moralement correct mais politiquement trop naif.Il voulait asseoir une démocratie sur un volcan en éruption,l exemple de l Iran que Monsieur Ghozali a donné est édifiant!L islamisme est fataliste,l Iran continue à nager à contre-courant,fait vivre son peuple aux prises avec les maîtres du monde et fait souffrir son peuple au point que nombreux sont ceux qui regrettent la pré-révolution islamique!Les Mollahs fatigués de cet état d alerte permanent ont diminué d intensité,les apparitions du Guide se rarifient de plus en plus,la garde nationale organise des manoeuvres militaires de moins en moins et on a l impression que tout l Iran semble être à la croisée des chemins!Cette révolution islamique serait-elle une perte de temps?
    En tout cas l Algérie des années 90 a sauvé L Afrique du Nord,la Tunisie et l Egypte aussi!Dieu,merci!

    Vert
    7 mars 2024 - 12 h 27 min

    Franchement arrétez …
    le General Nezzar ALLAH yerahmou a lui meme reconnu dans plusieurs entretien intervenir pour «  »designer «  » des présidents au méme titre qu un collége de hauts officiers comme Lamari Toufiq et autres…
    c est un secret de polichinelle
    il a lui méme proposé a AIT AHMED puis BOUDIAF ZEROUAL et BOUTEFLIKA de prendre les déstinés du PAYS
    ca existe depuis 19 mars 1962
    un garcon de 10ANS a Alger sait ca
    esperons que vous publirez

      Anonyme
      7 mars 2024 - 16 h 44 min

      C’est faux. Nezzar n’a jamais plébiscité bouteflika. Il s’est même referé à lui comme étant un canasson. Le choix s’est porté sur bouteflika malgré son opposition. Cessez de sauter sur tout même sur les choses dont vous connaissez rien. Vous ne faites que diluer vos interventions.

        Vert
        7 mars 2024 - 20 h 15 min

        C est ca crois aux petits hommes verts..
        Si tu veux..BOUTEFLIKA a claque la porte en 1994 une première fois après avoir donné son accord au Panel de militaire dont Nezarr et Lamari..
        Apres il y a eu la Solution Zeroual

          Argentroi
          8 mars 2024 - 12 h 03 min

          @ Vert
          Justement, c’est après s’être dérobé en 1994 que Boueflika a été considéré par Nezzar comme étant un canasson qui a grandi sous le burnous de Boumediene.

          Anonyme
          8 mars 2024 - 14 h 33 min

          Moi. Je vous ai montré une marque de respect en vous vouvoyant et vous vous me donnez du tu comme si on avait grandi ensemble dans une zriba. Encore une fois Nezzar n’a jamais plébiscité un homme pour lequel il n’a jamais tenu une grande estime. Il s’était tout simplement rangé du côté de la majorité pour ne pas faire de remous à une époque où le pays n’en avait pas besoin. Entre laissez passer le canasson ou laisser le pays tomber entre les mains des fondamentalistes son choix était vite fait.

    Ztack
    7 mars 2024 - 12 h 00 min

    Mr GHOZALI Sid Ahmed a été un patriote, certes ! Mais il a été aussi un technocrate gestionnaire qui a trop tergiversé pour suivre la voie de sa conscience, tant il a été tenté par l’appel de ses anciens compagnons , en vain !
    Lui manquait-il le courage ou alors sous-estimait-il ses capacités?

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