Monsieur Macron, un président est lâche quand il…
Une contribution de Khider Mesloub – Monsieur Macron, un président est lâche quand il lâche son peuple et qu’il veut, de surcroît, le lâcher sur les champs de bataille d’Ukraine, l’envoyer à la mort en Russie.
Un président est lâche quand il lâche tous les pacifiques et salvateurs budgets sociaux pour bâtir son économie de guerre, financer ses imminents conflits militaires.
Un président est lâche quand il lâche des millions de Français, livrés aux griffes dégradantes du chômage et des morsures affamantes de la pauvreté.
Un président est lâche quand il lâche 27 millions de salariés, qu’il condamne à sacrifier désormais deux années supplémentaires de leur vie pour bénéficier d’une misérable retraite.
Un président est lâche quand il lâche toutes les législations sociales protectrices nationales pour complaire à ses maîtres, les financiers internationaux.
Un président est lâche quand il lâche tout le tissu productif national aux multinationales destructrices d’emplois.
Un président est lâche quand il lâche les principes gouvernementaux démocratiques pour les remplacer par une gouvernance solipsiste despotique.
Un président est lâche quand il lâche 15 millions d’élèves et d’étudiants, voués à l’anémie intellectuelle et à l’anomie sociale, par suite de la destruction du système éducatif orchestrée par sa gouvernance dévastatrice.
Un président est lâche quand il lâche les personnes âgées, acculées à la solitude sociale et à la paupérisation du fait de l’hyperinflation spéculative combinée par ses partenaires les capitalistes exterminateurs.
Un président est lâche quand il lâche les malades, condamnés à une mort certaine du fait de la désertification médicale et de la destruction des hôpitaux publics provoquées par sa politique sanitaire euthanasique.
Un président est lâche quand il lâche les forces vives et nobles de la nation – médecins, professeurs, agriculteurs, ouvriers – pour privilégier et gratifier les forces funestes de plusieurs corps de métiers parasitaires, répressifs et impérialistes – journalistes propagandistes assermentés, élites culturelles et intellectuelles doctrinaires, spéculateurs, policiers et militaires nazifiés, etc.
Un président est lâche quand il lâche plusieurs millions de Palestiniens innocents, massacrés par ses amis israéliens génocidaires qu’il soutient de manière inconditionnelle.
Un président est lâche quand il lâche toutes les valeurs humaines pour ne vénérer qu’une seule : la valeur boursière, celle de la finance, de Wall Street.
K. M.
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