Biden lâche Netanyahou et laisse passer une résolution contre l’entité sioniste
Par Nabil D. – C’était dans l’air. Le président américain a fini par lâcher le criminel Benjamin Netanyahou. Les Etats-Unis ont, en effet, laissé passer une résolution au Conseil de sécurité exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Washington n’a pas opposé son veto et s’est contenté de s’abstenir.
Des signes précurseurs laissaient apparaître un début de désaccords profonds entre le locataire du bureau ovale et le Premier ministre israélien, de plus en plus isolé aussi bien à l’intérieur d’Israël que sur le plan international.
Parmi ces signes, la décision du gouvernement israélien de chercher de nouveaux fournisseurs d’armes après que les Etats-Unis ont décidé de ne plus en livrer à Israël, en raison de l’obstination du gouvernement extrémiste de Netanyahou d’étendre les opérations militaires à Rafah, en dépit de la ferme opposition de l’administration Biden.
Dans le même temps, quatre pays de l’Union européenne, l’Espagne, l’Irlande, la Slovénie et Malte, sont convenus de reconnaître l’Etat palestinien.
A l’initiative de l’Algérie, appuyée par les autres membres élus, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, ce lundi, par un total de quatorze voix pour, une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza pendant le mois de Ramadhan.
Cela fait suite à la proposition, par les membres élus du Conseil (Groupe des Dix), d’un nouveau projet de résolution après l’échec de la proposition américaine, vendredi dernier. L’Algérie a mené d’intenses négociations ces deux derniers jours, au cours desquels elle a rédigé une proposition succincte traitant des éléments les plus complexes, y compris un cessez-le-feu immédiat conduisant à un cessez-le-feu permanent, la libération de tous les détenus et la garantie de l’acheminement de l’aide humanitaire et des besoins médicaux.
La résolution insiste sur la nécessité urgente d’étendre l’acheminement de l’aide humanitaire aux civils et de renforcer leur protection dans l’ensemble de la bande de Gaza, et exige à nouveau la levée de toutes entraves à la fourniture d’une aide humanitaire à grande échelle, conformément au droit international humanitaire.
N. D.
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