Attaf : «L’Algérie s’emploie à l’activation immédiate, permanente et inconditionnelle du cessez-le-feu dans la bande de Gaza»
Par Mohamed K. – Le ministre des Affaires étrangères a indiqué que «l’admission de l’Algérie au Conseil de sécurité a coïncidé avec l’escalade de l’agression israélienne sans précédent contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, dans un contexte international marqué par l’aggravation de la paralysie quasi totale de cette instance onusienne centrale et des tiraillements qui caractérisent ses membres permanents». «Aussi, a ajouté Ahmed Attaf, l’agression israélienne contre nos frères palestiniens a été accueillie par la résignation de nombreux membres du Conseil de sécurité devant le fait accompli, d’où l’absence d’une initiative effective visant à mettre fin à cette dernière ou, à tout le moins, atténuer les souffrances des populations civiles palestiniennes».
«Cet état de fait, l’Algérie l’a refusé depuis le premier jour de son admission au Conseil de sécurité, à travers sa détermination à faire en sorte que le Conseil assume ses responsabilités envers la question palestinienne», a affirmé le ministre, dans une conférence de presse animée ce mardi au siège du ministère, en appelant à «intensifier les pressions sur l’occupant israélien pour le contraindre à se conformer à la légalité internationale et le priver de l’immunité qui lui confère l’impunité». Ahmed Attaf a précisé que l’Algérie œuvrait à faire acquérir à l’Etat de Palestine le statut de membre à part entière au sein de l’ONU.
«L’Algérie s’emploie à l’activation immédiate, permanente et inconditionnelle du cessez-le-feu à Gaza et à la protection indispensable du peuple palestinien, conformément aux conventions et aux résolutions internationales y afférentes», a assuré le ministre des Affaires étrangères, qui a appelé à «mettre fin aux entraves qui empêchent les efforts humanitaires destinés au peuple palestinien dans toute la bande de Gaza». Il a ajouté que l’Algérie s’opposait aux campagnes de déportation des Palestiniens et encourageait l’action judiciaire contre l’occupant israélien, qui doit être poursuivi devant les juridictions internationales, notamment la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI).
Abordant les prochaines étapes, Ahmed Attaf a expliqué que celles-ci «seront dans leur majorité axées sur l’exécution de la résolution de l’ONU, l’arrêt immédiat de l’agression israélienne contre Gaza et la levée des obstacles devant la distribution des aides humanitaires destinées au peuple palestinien, sans restrictions ni conditions». «Aussi est-il nécessaire de mettre en place les formules et les mécanismes à même de permettre à l’ONU de suivre l’exécution de la résolution du Conseil de sécurité, notamment le respect par Israël des devoirs et des engagements qui lui incombent», a insisté le ministre des Affaires étrangères.
M. K.
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