Industrie : Ali Aoun appelle à prospecter les marchés étrangers

Aoun Industrie pharmaceutique
Les pouvoirs publics instruits pour accorder des facilités aux opérations d'exportation. D. R.

Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a appelé, lundi, les responsables de l’entreprise d’Electro-Industrie d’Azazga, à l’Est de Tizi-Ouzou, à prospecter les marchés étrangers pour la commercialisation de leurs produits.

Le ministre, qui a assisté à un exposé sur la situation de l’entreprise spécialisée dans la fabrication de transformateurs et moteurs électriques et qui dispose d’un lot important de produits en stock, a instruit ses responsables à chercher des débouchées sur les marchés étrangers, notamment le marché africain.

«Il ne faut pas se contenter du marché local et aller prospecter en Mauritanie, en Tunisie et en Libye pour écouler ces produits», a-il indiqué en assurant de la disponibilité des pouvoirs publics à leur accorder des facilités pour leurs opérations d’exportation.

Le ministre a, également, instruit les responsables de la même entreprise d’accélérer le processus de production de leur nouveau produit, un transformateur de grande puissance, en partenariat avec une société indienne, tout en demandant des explications sur le retard enregistré par ce projet lancé depuis 2018.

Lors de cette visite, M. Aoun s’est aussi rendu dans deux unités privées, l’une de fabrication de médicaments et l’autre de fabrication de faïence.

R. E.

Comment (4)

    issam
    27 mai 2024 - 10 h 59 min

    Il faut se lancer dans la production de véhicules 100 % électriques des ingénieurs ce n’est pas ça qui manque !

    Regarder les constructeur chinois et turcs

    Anonyme
    23 mai 2024 - 20 h 06 min

    Il faut d abord livrer les véhicules aux acheteurs algériens en temps et en heure, c’est pas sérieux de leur dire de saisir la justice c est trop facile puisque c’est l’état et vous le Mr le ministre qui avait délivré des licences à certains en Algérie. Qu est ce qui ne fonctionne pas où pour quelles raisons ces voitures ne sont pas livrés ? Commençons par là déjà, sommes nous tjrs dans les rouages de l ancienne Algérie et de l ancien clan cette fameuse issaba ? On a droit de se poser cette question à laquelle vous devez répondre au peuple algérien et déjà à ces acheteurs algériens , saisir la justice ne suffit pas puisque c est l état qui a choisi de donner ces licences à des tiers personnes, pourquoi on leur retire pas puisqu ils sont pas sérieux ni pour leurs clients ni pour les partenaires étrangers donc des saboteurs de l économie algérienne et vous restez là à rien faire à part de leur dire de saisir la justice et vous Mr le ministre que comptez vous prendre comme mesures ou actions coercitifs à leurs encontres, sinon c’est nous prendre pour des pigeons en plus d imbéciles, non ? Comment avez vous choisi ou sélectionner ces distributeurs concessionnaires algériens, une autre question qu on vous pose à vous ministre industrie pharmaceutique et plus ? Ça sera pareil dans les autres secteurs d’activités, agriculture et j en passe ? Des questions auxquelles les algériens attendent des réponses de votre part. La Justice va t elle leur retiré ce droits de vendre à ces voleurs entre guillemets oui parce que le véhicule n est tjrs pas livré alors que l argent du client citoyen à été pris, certains ont dû économiser des années et ont sacrifier bcp pour s acheter ce bien, ça vous gêne pas apparemment ?

    quelque chose ne tourne pas rond.
    14 mai 2024 - 9 h 57 min

    Monsieur Ali Aoun vient de nous annoncer officiellement, dans son intervention à la presse, que l’apport de son secteur de l’Industrie et de la Production pharmaceutique ne représente en 2024 que 4,1% du PIB et que l’objectif est d’atteindre 10 % mais seulement ….. en 2027, et avec çà il somme nos entreprises de ne pas se contenter du marché local et d’aller prospecter en Mauritanie, en Tunisie et en Libye pour ventes nos produits. Bizarre car il est généralement admis qu’un pays dont le secteur industriel ne représente que 4 % du Produit Intérieur brut , donc 4 % de la richesse nationale, c’est un pays dont l’économie est en panne et qu’il ne peut pas se prétendre être une économie exportatrice de produits manufacturés.

    Exporter, exporter , exporter voilà le leitmotiv dans la bouche de nos gouvernants alors que la couverture du marché national n’est pas garanti d’une manière satisfaisante et pérenne.

    Amin99
    13 mai 2024 - 21 h 44 min

    Tout directeur d’entreprise doit comprendre que son rôle est de veiller à la bonne santé de son entreprise et son développement. Chaque année, il doit présenter un bilan chiffré et rendre des comptes.
    Il faut en finir avec le laisser aller et le renflouement des entreprises avec l’argent public, celui qui n’a pas les reins solides doit céder sa place à d’autres.
    Un directeur qui se plein au ministre de tutelle que son entreprise dispose d’un lot important de produits en stock étonne par sa plainte. Il semble ne pas avoir de stratégie pour écouler ses stocks, or c’est son rôle de mettre en place cette stratégie.
    Afin de booster le secteur public, Il faudra songer à favoriser des rencontres au moins une fois par an pour des échanges d’expérience entre chefs d’entreprises, des stages de formation (par exemple pour l’export), les recompenser pour les meilleurs d’entre eux dans le but de les motiver et les sortir de leur routine.
    Une entreprise qui présente des bilans successifs négatifs doit alerter les pouvoirs publics. Souvent les problèmes sont liés au management.
    A bon entendeur

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