Une délégation algérienne prend part au séminaire du Comité de décolonisation à Caracas
Une délégation algérienne conduite par l’ambassadeur, Amar Bendjama, prend part, à partir de mardi, aux travaux du séminaire annuel du Comité spécial de décolonisation (C 24), qui se tient à Caracas (Venezuela), du 14 au 16 mai 2024.
A l’instar des éditions précédentes, le Séminaire sur la décolonisation connaîtra la participation des représentants des dix-sept territoires inscrits sur l’agenda de décolonisation de l’ONU, y compris le Sahara Occidental, des Etats membres de l’ONU et des experts dans le domaine de décolonisation.
Outre la participation active de la délégation algérienne, de nombreuses délégations de pays d’Afrique, Amérique latine et Asie-Pacifique y prennent part pour porter haut et fort la voix de tous les peuples sous domination coloniale, ainsi que leur droit à l’indépendance et le devoir de parachever le processus onusien de décolonisation.
Il est à relever, à cette occasion, le discours prononcé par la vice-présidente vénézuélienne, Mme Delcy Rodriguez, lors de la séance inaugurale. Mme Delcy Rodriguez, qui a relevé que des générations de son pays étaient nées dans la lutte anticolonialiste, a affirmé que cette lutte continuera jusqu’à l’éradication du colonialisme sous toutes ses formes. La vice-présidente vénézuélienne a souligné dans ce même cadre que le soutien de son pays à la lutte du peuple sahraoui demeure indéfectible.
Le Comité des 24, dont la mission exclusive est de veiller à l’application de la résolution historique 1514, adoptée en 1960, sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples sous colonisation, constitue le bastion de la doctrine onusienne de décolonisation.
La question du Sahara Occidental sera examinée par le comité à partir de la deuxième journée des travaux du séminaire. Nombre de pays à l’avant-garde de la défense du droit du peuple du Sahara Occidental à l’autodétermination et à l’indépendance se ligueront durant ce séminaire pour que la voix de la justice et de la prééminence de la légalité internationale prévale.
R. I.
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