Algérie-Belgique : signature d’un accord de partenariat en matière de prise en charge médicale

prise en charge malade Belgique CNAS
Le programme de formation permettra aux algériens de bénéficier de l'expertise des CHU belges. D. R.

Un accord de partenariat a été signé, samedi à Alger, entre la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) et le Centre hospitalo-universitaire belge Brugmann, avec pour objet, le renforcement de la coopération bilatérale.

L’accord a été signé par le directeur général (DG) de la CNAS, Nadir Kouadria et la directrice générale (DG) du CHU belge Brugmann, Caroline Francks, sous la supervision du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb et le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi.

A cette occasion, M. Bentaleb a affirmé que ce partenariat constitue «un nouveau jalon» dans la coopération existant entre les deux pays, au titre du «processus d’amélioration de la qualité de la prise en charge des patients algériens, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, à même de contribuer à la concrétisation des engagements de M. le président de la République, visant à promouvoir la prise en charge sanitaire des citoyens, notamment en trouvant de nouvelles formules de coopération en matière de prise en charge médicale de certains cas graves, dont la greffe de foie et la transplantation de moelle osseuse chez les enfants âgés de moins de trois ans».

Pour le ministre, la réduction du transfert à l’étranger, se veut «un indicateur normatif de l’évolution du secteur de la santé en Algérie, à travers les structures publiques et privées, les équipements médicaux, ainsi que les compétences humaines y afférentes», ajoutant que cet accord intervient, dans le contexte de l’échange des expertises et de la coopération internationale dans le domaine de la santé.

Selon M. Bentaleb, la coopération avec les établissements hospitaliers belges, devra permettre «l’échange des technologies, du savoir et des expertises médicales entre l’établissement hospitalier belge concerné et les établissements hospitaliers algériens», en sus de «la prévention des maladies et du développement des recherches médicales».

Dans ce contexte, le ministre a fait savoir que les deux parties «ont entamé un programme de formation qui permettra à des staffs médicaux et paramédicaux algériens de bénéficier de l’expertise et de la compétence des établissements de santé belges».

Il convient d’indiquer que le staff médical du CHU belge Brugmann, effectue une visite à la Clinique médico-chirurgicale infantile (CMCI) de Bousmaïl de Tipasa et à l’Etablissement public de cardiologie et de chirurgie cardio-vasculaire à Alger, et ce en vue de s’enquérir de l’expérience algérienne en la matière.

R. E.

Comment (4)

    Chelieth
    23 mai 2024 - 16 h 18 min

    En attendant des jours meilleurs où l’Algérie pourra enfin prendre en charge ses grands malades sans les envoyer à l’étranger, évitant ainsi l’hémorragie de devises, il est essentiel de statuer sur le statut des médecins algériens afin qu’ils ne songent plus à s’exiler. Pour cela, il faut leur offrir des conditions de travail adéquates, y compris des hôpitaux propres et bien équipés, des salaires attractifs et des stages de formation continue en Algérie avec les meilleurs spécialistes du monde. Ce partenariat avec la Belgique semble être un autre pied de nez à la France, qui croit que ses services sont incontournables.

    lhadi
    18 mai 2024 - 21 h 32 min

    Les esprits vétilleux et rigoureux s’efforcent à assurer le respect inviolable aux résistances qui consistent à mettre un terme à un système d’un autre temps forgé par des hommes perfides qui acceptent de conclure un pacte avec deux adversaires : Le Patrimonialisme ancré dans une gouvernance indécise et sans aucun fondement sur lequel s’appuyer, et les conditions honteuses qui entravent et enchainent toutes initiatives individuelles des citoyens algériens qui vivent sur un ilot de pauvreté perdu au milieu d’un vaste océan de prospérité matérielle.

    Il est temps pour notre nation d’échapper aux sables mouvants des dérives d’un système, d’un autre âge, qui préfère tout obérer au nom d’une légitimité révolutionnaire et de s’agripper aux solides rochers de la raison et du progrès.

    C’est la raison pour laquelle, le citoyen algérien, que je suis, résistera au conservatisme, exacerbé, hostile aux attentes tout aussi immenses de nos compatriotes, de leurs désirs de réformes, de leurs exigences en matière de sécurité, d’emploi, de santé, d’éducation, d’environnement ou de décentralisation …

    Cette lourde tache est aussi difficile que complexe. Mais, avec l’aide d’un peuple jeune qui veut vivre son temps, bâtir son avenir tout en bâtissant l’avenir du pays ; un peuple déterminé, intelligent et capable d’être l’égal des nations dites avancées, nous pourrons regarder l’horizon d’un avenir meilleur.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Anonyme
      20 mai 2024 - 12 h 52 min

      je suis désolé mais ton commentaire est illisible .

      Chelieth
      23 mai 2024 - 16 h 05 min

      Avec tout le respect que je vous dois, Monsieur Lhadi, vos commentaires semblent tous provenir d’un texte que vous avez rédigé et que vous collez, avec quelques modifications par-ci par-là, en réponse à chaque article qui attire votre attention. Vous êtes certainement capable de répondre directement à un article et de restreindre votre réponse à ce dernier. Pourquoi ne le faites-vous pas ? Cela gagnerait en clarté et rendrait vos commentaires plus intéressants, à mon avis. C’est juste une suggestion, sans aucune intention de vous dénigrer.

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