Le président de la Fédération israélienne de football enfonce le Marocain Lekjaa
Par Nabil D. – Le président de la Fédération royale marocaine de football s’est retrouvé dans une position inconfortable dont il se serait volontiers passé. En effet, lors du 87e Congrès de la FIFA, qui se tient à Bangkok, en Thaïlande, alors que cinq pays arabes, à leur tête l’Algérie, ont pesé de tout leur poids pour permettre au président de la Fédération palestinienne de prendre la parole, son homologue israélien, Shino Moshe Zuares, n’a pas trouvé mieux pour renverser la situation que de se tourner vers Fouzi Lekjaa pour louer les «excellentes relations» que l’Etat hébreu entretient avec le régime monarchique de Mohammed VI. Si bien, a-t-il souligné, que des matchs amicaux sont programmés entre des clubs des deux pays et que des accords sportifs sont signés entre Tel-Aviv et Rabat.
Selon le quotidien El-Khabar, qui rapporte l’information, ces éloges faits par le représentant israélien au Marocain Fouzi Lekjaa ont mis ce dernier dans une position peu enviable, d’autant qu’ils coïncident avec le génocide que commet Israël à Gaza depuis sept mois. Preuve, commente le journal, que le mot «principe» ne fait pas partie du vocabulaire marocain.
Sur un autre plan, près de deux cents jeunes Marocains sont toujours séquestrés en Thaïlande, victimes de réseaux mafieux qui les ont attirés dans un traquenard, en leur promettant des emplois lucratifs dans ce pays asiatique. Le fait que ces réseaux aient ciblé les Marocains tout particulièrement est symptomatique d’un certain nombre d’éléments, au premier rang desquels la concurrence entre les deux pays en matière de tourisme sexuel. Les Thaïlandais ont donc naturellement porté leur attention ce pays qui le devance désormais dans ce domaine et qu’ils savent peuplé de gens capables de tout pour parvenir à leurs fins.
L’autre élément a trait à la nature des Marocains, nombreux à quitter leur pays sans retour et à saisir la première occasion pour ce faire. Ils ont donc jeté leur dévolu sur des diplômés en informatique qui ont facilement accroché à l’hameçon, croyant aux promesses de salaires mirobolants que leur ont fait miroiter les groupes qui les retiennent et exigent des rançons pour les libérer.
Ces deux faits, bien que séparés, donnent la mesure de l’état de déliquescence qui prévaut chez nos voisins de l’Ouest, où les apparatchiks se crêpent le chignon pour la succession à un monarque en fin de règne, pendant que les sujets du roi ploient sous le poids d’une misère noire.
N. D.
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