Voici pourquoi le raciste Ferhat Mehenni a fait son mea culpa aux pays arabes
Par Kamel M. – Beaucoup d’observateurs n’ont pas caché leur grand étonnement après avoir entendu le chef de file du mouvement séparatiste MAK battre sa coulpe et demander des excuses aux «Arabes» et aux «musulmans», auxquels il a essayé d’expliquer à grand-peine pourquoi il les tenait jusque-là en mésestime. Ferhat Mehenni s’est justifié dans un enregistrement vidéo, en affirmant qu’il s’était trompé en accusant tous les Arabes et tous les musulmans, alors qu’au fond, il n’en voulait qu’au «régime algérien».
Pourquoi cette virevolte de ce nervi qui a bâti son activisme sur la «supériorité» et la «pureté» de la «race kabyle», induisant en erreur ses gouailles incultes qui ignorent jusqu’à leurs origines, les Kabyles étant un brassage de différentes cultures et de différentes ethnies qui, à l’instar de toutes les populations du monde, ont été constituées à travers l’histoire faite de migrations et d’intégrations ? Combien de membres du MAK savent-ils, par exemple, que la ville de Tizi Ouzou a été fondée par les Turcs et que le prénom de leur propre idole est aussi d’origine turque ?
La volte-face de Ferhat Mehenni est motivée par un objectif typiquement matérialiste. En effet, ses mentors marocains et israéliens ont attiré son attention sur le «manque à gagner» qu’il provoque en s’attaquant ainsi aux Arabes, alors qu’il peut profiter de la manne que peut lui assurer une richissime pétromonarchie du Golfe comme les Emirats arabes unis. C’est donc au régime d’Abu Dhabi que le troubadour autoproclamé président de la Kabylie adresse sa supplique pour espérer obtenir des fonds et poursuivre son activisme anti-algérien en s’adossant à Mohammed Ben Zayed qui payera sans rechigner, à partir du moment où le but est de déstabiliser l’Algérie.
La sortie de Ferhat Mehenni prélude une recrudescence des actions hostiles à notre pays, quand bien même toute cette agitation est un coup d’épée dans l’eau. Bien qu’infructueuse, le Maroc, les Emirats arabes unis, Israël et la France continuent de s’appuyer sur le farfelu septuagénaire natif d’Illoula Oumalou, dont l’influence ne dépasse pas les murs des bars parisiens qu’il a érigés en siège du «gouvernement provisoire», la place de la République et l’esplanade du Trocadéro que la préfecture de Paris lui réserve tous les dimanches pour haranguer les quelques dizaines d’inconditionnels obsédés par les ballades de leur soûlaud.
K. M.
Comment (46)