Réponse au message insultant à l’égard des Algériens du parti du voyou Ciotti
Par Karim B. – En réaction aux revendications faites par la partie algérienne au sein de la commission mémorielle mixte exigeant la restitution d’un certain nombre d’objets historiques spoliés par la France coloniale, le parti Les Républicains a réagi d’une façon immonde, laissant libre cours à sa xénophobie et dévoilant au grand jour son animosité maladive envers l’Algérie et les Algériens. Cette formation politique agonisante, qui ne représente plus qu’elle-même depuis belle lurette, a posté un message sur son compte X (ex-Twitter) dans lequel elle invite les autorités algériennes à récupérer également les Algériens présents sur le sol français. «Il faut tout reprendre», lit-on dans cette déclaration puant le racisme nauséabond.
Le président de l’Observatoire de lutte contre l’islamophobie fut le premier à flairer la tendance haineuse envers l’Algérie chez ce parti, alors connu sous les initiales d’UMP, appelant les militants musulmans au sein de cette association de malfaiteurs à le quitter pour dénoncer sa dérive extrême-droitière. Abdallah Zekri avait joint le geste à la parole en déchirant sa carte d’adhérent en public, révolté contre les propos de Nicolas Sarkozy, qui en était le chef de file. Le temps lui a donné raison.
En janvier 2023, l’écrivain et contributeur régulier d’Algeriepatriotique, Khider Mesloub, démasquait le délinquant politique qui préside aux destinées de cette coquille vide héritée de l’ancien président français avec lequel il partage les convocations devant les tribunaux pour des faits liés à l’argent sale. Nous publions à nouveau l’excellent article de Khider Mesloub qui a cerné le personnage vulgaire qui s’impose à des Français de plus en plus nombreux à se jeter dans les bras de Le Pen et de Zemmour, dans l’hypothétique espoir de se débarrasser une fois pour toutes d’une classe politique, pouvoir et opposition, dont ils n’en peuvent plus.
K. B.
«Eric Ciotti est l’incarnation du politicien français qui endosse le rôle de représentant dans la théâtrale démocratie financière décatie. Côté cour, Eric Ciotti développe en surface un discours de la vertu. Côté jardin, il cultive en souterrain le vice, voire les vices, tant ses déviances sont protéiformes. Ses délits multiples. Ses infractions dissimulées incalculables. Chaque mois, les médias dévoilent une nouvelle affaire de fraude Eric Ciotti.
L’homme des restrictions budgétaires publiques, des privations d’allocations sociales des parents de délinquants, des limitations des dépenses allouées à la population immigrée, de la paupérisation des retraités, ne se prive jamais de soutirer, sans scrupule moral, l’argent aux différentes instances étatiques, parlementaires et sanitaires pour s’en mettre plein les poches. Pour enrichir ses proches. En particulier les femmes de sa vie qu’il chérit financièrement avec l’argent du contribuable.
«Je veux réhabiliter la valeur travail», déclare en permanence Eric Ciotti, à telle enseigne qu’il en aurait offert plusieurs à son ex-épouse avec des rémunérations confortables. Je veux assainir les comptes publics, notamment le budget de la Sécurité sociale, ne cesse de proclamer Eric Ciotti. Cette règle d’épuration financière s’applique à tous les citoyens, sauf à sa mère, qui aurait bénéficié d’un traitement de faveur en profitant de la généreuse hospitalité d’un établissement de soins, selon les révélations du journal Mediapart.
Si son ex-épouse cumule plusieurs postes, Eric Ciotti accumule les infractions. Selon Wikipédia, le parquet de Nice aurait ouvert une enquête au sujet d’Eric Ciotti en 2020 pour «détournement de fonds publics», le soupçonnant d’utiliser indûment des moyens du conseil départemental.
Quant au journal Le Monde, dans son édition du 23 novembre 2022, il s’interrogeait sur l’affaire du cumul d’emplois de l’ex-épouse d’Eric Ciotti : «Peut-on physiquement – et légalement – cumuler jusqu’à quatre, voire cinq fonctions, aux frais du contribuable ? C’est la question que va devoir trancher le Parquet national financier (PNF), qui a ouvert, mardi 22 novembre, une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, concernant la carrière de l’ex-épouse d’Eric Ciotti (Les Républicains, LR).» De 2007 à 2016, Caroline Magne aurait cumulé plusieurs contrats qui lui avaient permis d’atteindre jusqu’à 94 500 euros de revenus bruts, notamment en 2009. Cette année-là, aux 20 000 euros touchés comme collaboratrice du député se sont ajoutés 62 800 euros de la mairie de Nice et 11 700 euros de la communauté urbaine Nice-Côte d’Azur, selon les calculs du journal Libération. La dernière affaire de soupçon de fraude concerne la mère d’Eric Ciotti.
Selon Mediapart, cette dernière serait indûment hospitalisée depuis 18 ans dans un établissement spécialisé avec une prise en charge injustifiée de la Sécurité sociale. D’après le journal, la mère d’Eric Ciotti devrait être hospitalisée dans un établissement où la prise en charge de son hébergement ne devrait pas être remboursée par la Sécurité sociale. Or, la facture de cette hospitalisation injustifiée s’élèverait entre 900 000 à 1,2 million d’euros, payée par le contribuable.
Anny Ciotti, depuis son accident vasculaire cérébral, devenue paralytique, serait hospitalisée depuis 2004 dans un établissement des Alpes-Maritimes n’accueillant d’ordinaire des patients que quelques semaines ou mois. Dans cet établissement, rappelle Mediapart, la prise en charge est entièrement assurée par la Sécurité sociale, excepté un forfait hospitalier qui peut être remboursé par la mutuelle. Pourtant, comme le précise Mediapart, il existe à l’hôpital de Nice un service plus adapté aux soins de longue durée, mais que dans ce cas-là la Sécurité sociale ne prend pas en compte les frais d’hébergement, ni les frais de dépendance. En tout cas, ce choix d’hébergement privilégié aurait permis à la famille du président des Républicains d’économiser plus de 526 000 euros. Pour le contribuable, la facture, assumée par la Caisse primaire d’assurance maladie des Alpes-Maritimes, atteindrait 900 000 à 1,2 million d’euros.
Il est utile de rappeler qu’Eric Ciotti prône, pour les personnes issues de l’immigration ne respectant pas «les valeurs de la République française», la suppression des allocations familiales des familles de délinquants et leur expulsion des logements sociaux, la suppression de l’aide médicale d’Etat. Sur le chapitre de la brûlante question de la retraite, Eric Ciotti veut repousser l’âge légal du départ à 65 ans, et porter la durée de cotisation de 43 à 45 ans.
A noter qu’au plan civilisationnel, en bon chrétien respectueux de la morale, Eric Ciotti, le patron des LR, propose d’inclure les «racines chrétiennes» dans la Constitution. Probablement celles des Templiers, ses prédécesseurs fraudeurs. Pour rappel, l’Ordre des Templiers fut constitué au XIIe siècle pour défendre les pèlerins chrétiens contre les musulmans. Ils se baptisèrent Pauvres Chevaliers du Christ. Or, ces templiers se révélèrent être plus riches et puissants que le roi de France, grâce notamment à leur activité religieusement illicite, l’usure. Et autres opérations frauduleuses. Comme le rapporte Wikipédia, «Les Templiers possédaient d’immenses richesses (certains vivant dans un luxe ostentatoire alors qu’ils avaient fait vœu de pauvreté), augmentées par les redevances (droits d’octroi, de péage, de douane, banalités, etc.) et les bénéfices issus du travail de leurs commanderies (bétail, agriculture…).
Le Templier des temps modernes, Eric Ciotti, constamment en Croisade contre les Arabes et les musulmans, accusés de toutes les forfaitures, se révèle être un vulgaire voleur de la République. Un délinquant politique (certes, il est juridiquement présumé innocent, mais moralement il est déjà disqualifié et condamné). Un politicien désormais classé à l’extrême-droite puisqu’il avait déclaré, lors de la dernière élection présidentielle, qu’il voterait au second tour pour Eric Zemmour en cas de duel contre Macron. Eric Zemmour «défend aujourd’hui des idées que pour la plupart je partage», avait souligné Eric Ciotti.
En effet, il partage non seulement les idées de Zemmour, mais sa haine des Algériens. Pour preuve. Eric Ciotti, d’origine italienne, celui qui veut rétablir le «droit du sang» pour obtenir la nationalité, n’avait pas hésité dans un tweet à rendre un «vibrant hommage» aux harkis le jour de la commémoration de l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet 2019. Il avait ajouté : «Contrairement à Emmanuel Macron et sa repentance néfaste, je ne crois pas que les Français en Algérie aient commis de crimes contre l’humanité. Dire cela, c’est insulter la France.»
Et voler l’argent des contribuables, autrement dit détourner des fonds publics, c’est respecter ou insulter la France, Monsieur le bon chrétien Eric Ciotti ?
K. M.».
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