La diplomatie du Marocain Bourita comptabilise un but signalé… hors-jeu
Par Mohamed K. – Dans une énième illustration du degré zéro de la raison, la diplomatie marocaine rate lamentablement sa nouvelle tentative de faire avaler un mensonge, tellement gros cette fois-ci que le compte X (ex-Twitter) du MAE du Makhzen s’était vu infligé l’humiliation de recourir à la suppression de son propre poste mensonger.
Les faits remontent à la journée d’hier, au sortir du point de presse conjoint organisé à l’occasion de la visite du ministre brésilien des Affaires étrangères à Rabat. Comme il est d’usage dans ce genre d’événement, un communiqué conjoint sanctionne les travaux de la visite. Il aura suffi de publier le verbatim du communiqué conjoint, comme il se fait partout dans le monde. C’est un usage diplomatique tout aussi normal que séculaire.
Sauf que, dans le royaume heureux, il y a une autre tradition séculaire qui mérite inscription dans le patrimoine immatériel de l’Unesco. C’est la faculté de regarder les gens droit dans les yeux et… mentir.
Au lieu et place de rendre publique l’intégralité du communiqué conjoint, ce qui a été fait d’ailleurs par le gouvernement du Brésil, de son côté, en le publiant, en langues portugaise et française, sur son site officiel, le Makhzen s’est hasardé à tenter un dribble qui a été complètement raté. Il s’est emmêlé les pinceaux de manière très ridicule. Quand même, ça ne se joue pas comme ça avec le Brésil, ni au football ni encore moins en politique !
Après avoir publié des passages tronqués et retravaillés concernant le Sahara Occidental, le Makhzen s’est vu contraint de les supprimer, ensuite les publier à nouveau, en ôtant le mot «marocain» qui était placé, dans le poste supprimé, juste après le mot «Sahara».
Enfin, le lecteur pourra juger par lui-même si les passages extraits du «vrai» communiqué conjoint publié par le Brésil correspondent à la conclusion propagandiste marocaine avec le titre racoleur de «Le Brésil appuie les efforts du Maroc et l’initiative d’autonomie».
En un mot, ce nouvel épisode renseigne sur l’incroyable métastase de l’état maladif d’«autosuggestion» qui ronge le Makhzen et ses relais médiatiques aboyeurs.
M. K.
Comment (25)