Vaine tentative d’intimidation de l’Algérie par Israël via sa marionnette Ursula
Par Kamel M. – La chaîne israélienne i24 News pavoise. Elle reprend avec célérité une dépêche de l’agence officielle française AFP sur une annonce faite par la controversée présidente de la Commission européenne, au sujet des relations commerciales entre l’Union européenne et l’Algérie. «Bruxelles a ouvert vendredi une procédure contre l’Algérie, accusée de restreindre depuis 2021 les exportations et investissements de l’Union européenne et a réclamé des consultations avec les autorités du pays», répercute le média du sioniste Patrick Drahi.
Qu’est-ce qui a fait sortir Ursula von der Leyen de sa tanière maintenant ? Inexorablement, l’offensive réussie de la diplomatie algérienne qui a fait bouger les lignes à New York contre l’intouchable Israël. Car, à y voir de plus près, c’est le régime nazi de Tel-Aviv qui a actionné sa marionnette à Bruxelles pour tenter d’intimider l’Algérie, pour avoir décomplexé les institutions internationales et poussé jusqu’à Washington à faire voter une résolution allant dans le sens de celle à laquelle il s’était opposé quelque temps plutôt et exigeant l’arrêt inconditionnel du génocide à Gaza et Rafah.
Pour comprendre l’attitude hostile de l’Allemande qui préside aux destinées de l’Union européenne en suscitant de plus en plus d’opposition contre sa gestion critiquée dans les pays de l’UE même, pour son ingérence dans les affaires internes de ces derniers et ses positions relativement à la guerre en Ukraine et aux crimes commis par Israël en Palestine, il suffit de consulter les médias européens. «Depuis les attentats du 7 octobre lancés par le Hamas contre Israël, Mme von der Leyen s’est imposée comme l’un des plus ardents défenseurs européens de la nation juive, soutien qu’elle a souligné lors d’une visite très suivie à Jérusalem dans les jours qui ont suivi l’attentat», relève Euro News.
De son côté, Times Of Israel relaie la déclaration de l’hôte européenne de Benyamin Netanyahou, déclaration dans laquelle elle affirme que «l’Europe se tient aux côtés d’Israël», qui a «le droit de se défendre face aux atrocités commises par le Hamas». «C’est l’attaque la plus abominable contre des juifs depuis la shoah», a-t-elle argué avec zèle, en assurant le régime criminel de Tel-Aviv du soutien [unilatéral] de l’institution qu’elle préside. Une attitude qui a fait dire à Marianne que «même les dirigeants américains ne vont pas jusqu’à un tel extrémisme». «Outrepassant une nouvelle fois son domaine de compétence, la présidente de la Commission européenne […] s’est totalement alignée sur la position de Benyamin Netanyahou, au point de surprendre ce dernier», a ironisé l’hebdomadaire français.
Voilà donc ce qui fait courir l’Allemande en fin de carrière, qui s’accroche désespérément à la brindille israélienne dont elle escompte un hypothétique repêchage.
K. M.
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