Goudjil appelle à une participation massive à la prochaine élection présidentielle

Goudjil présidenteille
Salah Goudjil. D. R.

Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a appelé, dimanche à Alger, le peuple algérien à participer massivement à l’élection présidentielle prévue le 7 septembre prochain et à exprimer sa voix librement et en toute démocratie.

Présidant la cérémonie de clôture de la session parlementaire ordinaire du Conseil de la nation 2023-2024, Goudjil a précisé que «l’Algérie vit une étape cruciale à quelques encablures d’une élection présidentielle décisive qui sera l’occasion d’incarner la pratique démocratique», appelant le peuple algérien à «se diriger massivement aux urnes pour exprimer sa voix librement et en toute démocratie».

Ce rendez-vous électoral est«l’occasion de rappeler les réalisations concrétisées depuis l’élection d’Abdelmadjid Tebboune en tant que président de la République», a-t-il dit, estimant qu’une participation massive du peuple à ce scrutin «adressera un message fort à l’étranger».

Parmi ces réalisations, le président du Conseil de la nation a cité «les grands pas franchis par l’Algérie dans divers domaines, la préservation de ses principes constitutionnels, sa voix portée haut dans les fora internationaux et le respect qu’elle a su imposer dans le concert des nations».

Il a aussi évoqué «ses succès diplomatiques à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité des Nations unies dans la défense des causes justes, en tête desquelles la cause palestinienne».

A ce propos, Goudjil a estimé que la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste contre la Palestine  «s’apparente à celle endurée par l’Algérie pendant la colonisation de peuplement française, d’où sa défense du droit des peuples à la liberté et à l’indépendance et sa position contre les tentatives de spoliation de leurs terres, comme c’est le cas en Palestine et au Sahara occidental».

Après avoir rappelé les efforts consentis par l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), dans la défense de la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays, et sa forte cohésion avec le peuple, le président du Conseil de la nation a affirmé que «les Algériens sont fiers du niveau de professionnalisme et de la place prestigieuse qu’occupe l’ANP parmi les armées dans le monde».

Goudjil a, par ailleurs, mis en garde contre les tentatives des ennemis de l’Algérie visant à lui porter atteinte, appelant à «la vigilance et à l’unité des rangs pour les contrer».

R. N.

Comment (3)

    Abou Stroff
    2 juillet 2024 - 6 h 58 min

    « Goudjil appelle à une participation massive à la prochaine élection présidentielle » R. N..

    je pense que l’appel de goudjil est irrecevable.

    en effet, vu son âge avancé, goudjil, me semble t il, n’a pas à s’immiscer dans des affaires qui concernent, d’abord et avant tout, ceux dont la vie est devant eux et pas derrière eux.

    en termes crus, je pense que goudjil devrait prendre une retraite méritée et éviter de s’immiscer dans des histoires qui le dépassent.

    PS: au fait pouquoi impose t on aux fonctionnaires de partir en retraite à 70 pendant que les « on » se permettent de « travailler » jusqu’à un âge où il ne reste que peu de neurones fonctionnels?

    bizarre, bizarrement, bizarre, n’est ce pas?

    Le vote comme moyen d'émancipation.
    1 juillet 2024 - 13 h 33 min

    Tout le monde veut participer, mais pour cela il faut des candidats représentant le peuple et non imposé. Sinon c’est belote et rebelote.

    lhadi
    1 juillet 2024 - 12 h 04 min

    Il fut un temps où un homme public, digne de ce nom, avait des principes, des convictions, des idées bien à lui qui en font une personnalité réelle.

    Au jour d’aujourd’hui, la politique ne suscite plus de grandes passions. Les citoyens sont désabusés. L’abstention gagne des points et on constate la bonne santé du premier parti d’Algérie : celui des abstentionnistes.

    Pourquoi ? Parce qu’elle tend à être représentée de plus en plus par des individus moins compétents et moins honnêtes. Ces politiques, dont la seule conviction est l’absence de conviction, ne véhiculent aucun projet de société, aucune vision, aucun grands desseins pour l’avenir. si ce n’est s’auréolé du changement en faisant du neuf avec de l’ancien.

    Pour que l’Algérie, prytanée de talents, s’émancipe du travail de Sisyphe : c’est-à-dire du bricolage permanent qui obère tout développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie apaisée, moderne et conquérante face à ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste, il importe de changer le système politique de notre pays, devenu complètement obsolète, vers une structure nouvelle permettant d’y réaliser rapidement et démocratiquement les réformes nécessaires au maintien de la cohésion nationale et de sa crédibilité internationale.

    Comment ?

    En faisant appel à la nouvelle génération de cadres et de responsables attachée à l’unité nationale, ayant le sens de l’intérêt public et animée d’une volonté profonde de redresser puis de moderniser et de développer l’appareil productif ; en faisant appel aussi à tous les intellectuels emblématiques des lumières ; ces élites modernisatrices qui s’identifient au progrès, à la science, aux forces productives et à la rationalité.

    Pourquoi ?

    parce que des transformations – politiques, économiques, sociales et culturelles – répondant non seulement aux besoins des citoyennes et des citoyens mais aussi aux intérêts les plus élevés de la nation, sont nécessaires afin que le pays d’un million et demi de martyrs ne soit plus source de critiques, de soubresauts chroniques et in fine de chaos.

    Pour des raisons de réalisme et d’élargissement de la solidarité afin de concilier justice sociale et efficacité économique, les politiques doivent s’affranchir du jeu de miroir de la société spectacle et épouser la conscience révolutionnaire qui, seule, alliée à l’efficacité du monde moderne, peut mettre un terme aux erreurs et aux errements d’une gouvernance qui considère l’intelligence comme une menace et la compétence comme un danger.

    L’opinion publique, de façon majoritaire, et au nom de la  Nation indivisible et de l’intérêt général, souhaite, dans la pratique algérienne, un Périclès des temps moderne qui ne trahit pas le trust qui lui est confié (trust voulant dire à la fois : mandat, confiance et finalité du bien commun) et plus profondément encore, un réformateur qui limite les conséquences du système algérien d’inspiration soviétique qui empêche la jeune nation algérienne de connaitre exactement les maux dont le pays souffre encore au jour d’aujourd’hui

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

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