GNL : l’Algérie au septième rang mondial en termes de capacité de production

Alg septième rang mondial
: Le classement a été établi par l’Union internationale du gaz. D. R.

L’Algérie occupe le septième rang mondial et le premier rang africain en termes de capacité de production de gaz naturel liquéfié (GNL), avec 25,5 millions de tonnes/an jusqu’à fin février 2024.

Selon un rapport de l’Union internationale du gaz (UIG), l’Algérie s’est classée au septième rang mondial en termes de capacité de production de GNL, devançant, au niveau africain, le Nigeria (8e position) avec une capacité de production de près de 22,2 millions de tonnes/an et l’Egypte (10e position) avec 12,2 millions de tonnes.

Les Etats-Unis d’Amérique arrivent en tête de ce classement avec 91,4 millions de tonnes/an, suivis de l’Australie (87,6 millions de tonnes/an) et du Qatar (77,1 millions de tonnes/an). Ces trois pays représentant ensemble plus de la moitié de la capacité de production mondiale.

La Malaisie arrive, quant à elle, en quatrième position avec une capacité de production de 32 millions de tonnes/an, juste avant l’Indonésie (30,3 millions de tonnes/an), la Russie (29,1 millions de tonnes/an), l’Algérie, le Nigeria, Trinité-et-Tobago (14,8 millions de tonnes/an) et l’Egypte.

La capacité de production de GNL dans le monde a augmenté à 483,1 millions de tonnes/an jusqu’à fin février 2024, tandis que l’utilisation moyenne de la capacité de production exploitée était d’environ 88,7% l’année dernière, en légère baisse par rapport à 2022 (89%).

Par ailleurs, l’Algérie a enregistré, selon le rapport, une augmentation de son volume d’exportation de GNL à fin 2023, avec 2,88 millions de tonnes supplémentaires par rapport à 2022, portant ainsi ses exportations totales à 13 millions de tonnes, avec une part de marché estimée à 3%, la plaçant au septième rang mondial.

Le rapport est également revenu sur les principaux flux de commerce de GNL entre les régions en 2023, classant les échanges entre l’Algérie et la Turquie (4,29 millions de tonnes) et de l’Algérie vers la France (3,20 millions de tonnes) comme les premiers et troisièmes plus grands échanges de GNL en Afrique et en Europe respectivement.

R. E.

Commentaires

    Amin99
    11 juillet 2024 - 16 h 56 min

    Nous sommes arrivés à un tournant où l’Algérie devrait revoir ses ambitions d’exportation des hydrocarbures bruts à la baisse afin de préserver ses ressources pour le futur, au même temps accélérer la diversification vers de nouveaux axes porteurs déjà identifiés (minerais, agriculture, industrie, bâtiment et services).
    Nos grands gisements datent de plus de 60 ans (je pèse mes mots), cela ne sert à rien de chercher à se classer si ce n’est pour épuiser ses réserves qu’il vaut mieux préserver, cela apparait comme une évidence. Wel fahem yefhem.
    A bon entendeur

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