Le partenariat industriel algéro-chinois fondé sur le transfert de la technologie moderne
L’ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie, Li Jian, a affirmé, mercredi à Bordj Bou Arreridj, que le partenariat algéro-chinois dans le domaine industriel est «fondé sur le transfert de la technologie moderne».
Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite aux unités de l’entreprise Condor pour les industries électroniques dans la zone industrielle de Bordj Bou Arréridj, l’ambassadeur chinois a indiqué que les relations économiques de la Chine avec l’Algérie «datent de plus de quarante ans et connaissent de grandes évolution et extension au travers des contrats de partenariat passés entre entreprises chinoises et algériennes».
Ce partenariat, a-t-il ajouté, «ne se limite pas au seul aspect commercial mais porte sur le transfert des technologies modernes pour contribuer au développement du produit algérien dans le domaine des industries de l’électroménager et de l’électronique et permettre à l’Algérie d’avoir ses propres marques locales et de dominer les marchés de la région».
L’ambassadeur qui s’est entretenu longuement avec les travailleurs chinois rencontrés dans les unités visitées a considéré que l’entreprise Condor représente «un modèle de réussite des sociétés algériennes par son travail constant pour l’évolution et la maîtrise des technologies modernes».
De son côté, Abderrahmane Benhamadi, PDG du groupe Condor, a souligné que cette visite «s’inscrit dans le cadre de la politique de présentation du groupe en tant que partenaire économique aux ambassadeurs, notamment ceux des pays avec qui il est lié par des relations économiques et des partenariats ainsi que de sa vision stratégique sur le moyen et long termes».
Il a également indiqué que de multiples projets et investissements nouveaux avec le partenaire chinois «seront annoncés le moment venu».
Le directeur de la société Condor, Mohamed Daâs, a indiqué que le projet de production de compresseurs de réfrigération en partenariat avec la Chine «entrera en phase de production vers fin 2024», conformément à l’engagement fait dernièrement au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au cours de la 55e édition de la Foire internationale d’Alger avec des conceptions amies de l’environnement.
Ce projet, a-t-il souligné, a requis un investissement de près de 100 millions dollars et permettra de générer 500 emplois et la production de 4,7 millions unités/an dont 3 millions seront dirigés vers l’exportation pour 100 millions dollars/an.
R. E.