France : la gestion des Jeux olympiques participe d’une stratégie expérimentale militariste

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Quelque 18 000 militaires seront mobilisables pour les JO. D. R.

Une contribution de Khider Mesloub – Certes, la France, comme l’ensemble des pays atlantistes, se préparent depuis plusieurs années à une guerre de haute technologie, menée au moyen de bombardiers furtifs, de missiles hypersoniques, voire de troupes Terminator. Mais la France se prépare surtout à une guerre avec des armements biologiques. En effet, les dirigeants français s’apprêtent à affronter une guerre de haute intensité conduite notamment avec des armes biologiques et génétiques.

La majorité des experts s’accordent sur le fait que la prochaine guerre mondiale sera biologique, contrairement aux deux Premières Guerres qui ont été décrites respectivement comme chimique (l’usage du chlore, du phosgène – un agent suffocant –, du gaz moutarde – qui inflige des brûlures de la peau douloureuses) et nucléaire (Hiroshima et Nagasaki), précisant que les armes biologiques seront «l’arme principale de la victoire» dans cette guerre du XXIe siècle high-tech.

Sans conteste, une attaque à l’arme biologique entraînerait une augmentation considérable du nombre de patients nécessitant des soins hospitaliers, provoquant inévitablement l’effondrement du système médical de l’ennemi.

Or, en cas d’afflux de millions de personnes atteintes par de nouvelles armes biologiques méconnues médicalement, aucun système hospitalier ne peut les soigner. Pour parer à ces attaques biologiques, les Etats des principales puissances impérialistes préparent leur stratégie de défense. Aussi, depuis quatre ans, procèdent-ils à de multiples expérimentations militaro-médicales défensives sur leurs populations, comme on l’avait constaté lors de la pandémie de Covid politiquement instrumentalisée.

D’aucuns postulent que le «déclenchement étatique» de la crise sanitaire du Covid-19 s’intégrait dans le cadre des préparatifs de la troisième guerre mondiale. Avec comme épicentre l’Asie, donc la Chine, cible principale.

De fait, si les deux Premières Guerres mondiales se déroulèrent principalement sur le continent européen, la prochaine s’invitera en Asie. Et le déclenchement de la guerre en Ukraine a pour dessein de neutraliser, autrement dit de mettre hors état de nuire, le principal allié (militaire) de la Chine : la Russie. Et surtout faire main basse sur les précieuses richesses naturelles du pays, en particulier ses matières énergétiques, à la fois en vue de les exploiter pour leurs besoins économiques (pays atlantistes), mais également de les soustraire au régime chinois, le privant ainsi de ces matières indispensables à son industrie.

Derrière cette escalade, les va-t-en-guerre américains entendent entraîner les pays européens dans une action militaire directe, notamment par une intervention militaire en Russie. Les conséquences prévisibles de l’escalade seraient le risque d’extension de la guerre en Asie, autrement dit en Chine, en réalité cible principale des Etats-Unis. Mais également d’extension de la guerre dans tous les pays européens. Notamment la France. En tout cas, la France s’active pour participer pleinement à la guerre en préparation.

Depuis 2020, dans le cadre de cette préparation à la guerre mondiale bactériologique, la France comme ses alliés atlantistes mènent une politique d’expérimentation militaire sur les populations pour procéder à des modifications comportementales au moyen de la manipulation psychologique et du terrorisme policier, en vue de favoriser leur adaptabilité politique à la militarisation de la société, leur acclimatation aux mesures de confinement durables, d’isolement et de contrôle social par le biais des QR codes, par l’entraînement sanitaire spartiate visant à contrer les potentielles armes biologiques susceptibles d’être utilisées lors de l’imminente guerre mondiale bactériologique.

Déjà, en France comme dans l’ensemble des pays occidentaux atlantistes, les politiques de confinement et de coercition décrétées lors de l’épidémie de Covid au cours des années 2020-2022 n’avaient aucun fondement médical, sanitaire ou scientifique. Elles répondaient à un agenda politique, sécuritaire et, surtout, militaire. Derrière le «zéro Covid» se dissimulait le «zéro dissidence politique» et, surtout, le 100% soumission à la stratégie expérimentale de défense contre la guerre bactériologique.

A menaces de guerre, mesures de guerre. La France s’applique ainsi à pérenniser cette stratégie expérimentale de défense contre la guerre mondiale en préparation. Par le contrôle total de l’information (nouvelles lois relatives aux réseaux sociaux, dorénavant menacés de blocage). La neutralisation de toute opposition politique par la criminalisation de ses activités militantes. L’endiguement des mouvements de contestation sociaux opéré par la terreur policière. La destruction psychologique des habitants des quartiers populaires réputés pour leur esprit frondeur par les contrôles systématiques, les humiliations et stigmatisations. Les restrictions des déplacements. L’assignation à résidence. Les perquisitions islamophobes. La fermeture de lieux publics et commerciaux. Le contrôle social totalitaire. La surveillance électronique militarisée.

De toute évidence, actuellement, dans cette gestion despotique des Jeux olympiques, le jusqu’au-boutisme sécuritaire du régime macroniste participe d’une finalité politique et d’une stratégie militariste. En l’espèce, il ne s’agit pas de Jeux olympiques mais de Jougs olympiques.

A l’occasion d’un point presse tenu ce mercredi 17 juillet, le député et ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, s’est félicité des «résultats» obtenus dans le cadre de la vaste opération de répression menée en vue de l’ouverture des JO. «Nous serons à temps pour atteindre le million d’enquêtes», a-t-il déclaré. Au détour, on apprend qu’un million de personnes aurait fait l’objet d’enquête. Pourquoi ? Comment ?

L’homme à double casquette, député et ministre, s’est également targué d’avoir écarté près de 4 000 personnes «susceptibles de constituer une menace sur la sécurité de l’évènement». Ecartées ou assignées à résidence ?

Dans le cadre de ces Jougs olympiques, toutes les zones situées à environ 100 m de la Seine sont désormais totalement interdites. Dans la capitale française assiégée par les troupes militaires, quadrillée par des barrières grillagées, encerclée par des caméras de sécurité et un système expérimental de vidéosurveillance basé sur l’IA, le jour de la cérémonie d’ouverture la situation prendra une configuration apocalyptique, une dimension de fin de monde : toute l’activité économique sera mise à l’arrêt, les avions interdits de décoller, d’atterrir ou de voler près de Paris. De même, tous les trains seront annulés.

Pour un événement sportif, il y aura plus de policiers et militaires que d’athlètes et de spectateurs. Selon le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, quelque 18 000 militaires français seront mobilisables pour les JO, dont 3 000 aviateurs. A cela, il faut ajouter plus de 30 000 policiers et 22 000 agents de sécurité privée déployés sur l’ensemble de l’évènement. De plus, le gouvernement a sollicité plus de 46 pays partenaires étrangers pour un peu plus de 2 000 soldats en renfort. On compte parmi ces pays la Pologne ou encore le Qatar.

C’est-à-dire plus que les troupes françaises déployées en Afrique. Plus que les 20 000 soldats de la Wehrmacht à Munich en 1936, déployés sous le régime nazi.

Pis, en plein Paris, un gigantesque camp militaire pour 5 000 soldats, comptant 331 dortoirs pouvant accueillir 18 personnes par chambre, a été implanté sur la pelouse de Reuilly par l’économat des armées. Du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon plusieurs sources, ces soldats participeraient régulièrement à des séances d’entraînement, notamment au combat rapproché.

Lors de ces Jougs olympiques, le caractère inédit de cette opération militaire camouflée sera illustré par l’usage de la vidéosurveillance algorithmique, autrement dit, l’exploitation de l’intelligence artificielle pour une surveillance policière hors normes. Cela, avec près de 15 000 vidéo-caméras. Ces caméras sont capables d’analyser les comportements des individus et même potentiellement de collecter des données biométriques. Bigh Brother en a rêvé, Macron le réalise !

Ainsi, les Jeux olympiques organisés par la France seront placés sous le signe du renforcement sécuritaire, de l’encadrement militaire. De la vidéosurveillance. Du contrôle social totalitaire. De la systématisation des QR codes. Des perquisitions. Des assignations à résidence.

Toujours est-il que cet extraordinaire déploiement policier et militaire, bien loin de protéger qui que ce soit, constitue un moyen opportun d’expérimenter les nouvelles techniques de contrôle social, les récentes technologies de surveillance.

Au vrai, ce déploiement policier et militaire s’intègre dans la politique d’expérimentation militaire opérée, depuis 2020, sur les populations pour procéder à des modifications comportementales au moyen de la manipulation psychologique et du terrorisme policier, en vue de favoriser leur adaptabilité politique à la militarisation de la société, leur acclimatation aux mesures d’assignation résidentielle durable, d’isolement et de contrôle social par le biais des QR codes.

Il s’agit ni plus ni moins que d’un entraînement militaire grandeur nature visant, entre autres, à contrôler la population (tester ses réactions), à contrer les potentielles armes biologiques susceptibles d’être utilisées lors de l’imminente guerre mondiale bactériologique.

K. M.

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