Droit à l’autodétermination : Ramaphosa réitère la solidarité de son pays avec les peuples palestinien et sahraoui
Le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a réitéré la solidarité de son pays avec les peuples sahraoui et palestinien qui luttent pour l’exercice de leur droit à l’autodétermination, rapportent plusieurs médias.
«Nous sommes solidaires des peuples du Sahara Occidental et de la Palestine qui se voient toujours refuser leur droit à l’autodétermination», a-t-il affirmé dans un discours prononcé devant le Parlement sud-africain.
L’Afrique du Sud, qui a reconnu la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en 2004, s’est toujours déclarée en faveur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et l’organisation d’un référendum, conformément à la Charte et aux résolutions des Nations unies.
«Notre principale solidarité avec les peuples accablés par le joug de l’oppression et de l’asservissement ne faiblira pas», a-t-il promis.
Réitérant le soutien apporté par son pays à la lutte du peuple palestinien pour l’exercice de son droit à l’autodétermination, le président Ramaphosa, réélu en juin dernier pour un second mandat, s’est dit, dans ce contexte, «optimiste», estimant que la dernière décision de la Cour internationale de justice (CIJ) indique que l’élan international contre les violations continues des droits du peuple palestinien par l’entité sioniste «s’intensifie». Il a fait savoir, à ce titre, qu’il rencontrerait l’ensemble de l’équipe juridique qui représente son pays à la CIJ dans le cadre de l’affaire de génocide qui l’oppose à l’entité sioniste.
«Il s’agit de juristes sud-africains dévoués. Je les appelle des Aigles juridiques qui, grâce à leurs prouesses intellectuelles, ont réussi à hisser notre drapeau au plus haut niveau du système judiciaire international», s’est-il félicité devant le Parlement.
L’Afrique du Sud a déposé le 29 décembre 2023 une plainte devant la CIJ, plus haute juridiction de l’ONU. Pretoria accuse l’entité sioniste de violer la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans son agression militaire à Gaza.
La CIJ a ordonné, en janvier, à l’entité sioniste de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.
De nouveau saisie par Pretoria, la CIJ a ordonné, le 24 mai, à l’entité sioniste de stopper «immédiatement» son agression militaire à Rafah.
R. I.