Présidentielle : la Cour constitutionnelle rappelle les modalités de recours

vote recours
Des précisions supplémentaires apportées par l'Anie. D. R.

La Cour constitutionnelle a rappelé, mardi dans un communiqué, les modalités d’introduction de recours relatifs aux décisions de rejet de candidature à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie).

«La Cour constitutionnelle rappelle aux citoyennes et citoyens que dans le cas où leur candidature à l’élection du président de la République serait rejetée par l’Anie, leur droit d’y introduire un recours auprès de la Cour constitutionnelle, conformément à l’article 252 (alinéa 2) de la loi organique relative au régime électoral et à l’article 56 du règlement fixant les règles de fonctionnement de la Cour constitutionnelle, selon les conditions et formes suivantes.»

Ainsi, «l’intéressé doit avoir fait l’objet d’une décision de l’Anie portant rejet de sa candidature», précise le communiqué, ajoutant que «le recours doit être déposé au service du greffe de la Cour constitutionnelle, par l’intéressé ou son représentant dûment habilité, dans un délai maximum de quarante-huit (48) heures qui suivent l’heure de la notification de la décision».

«Le recours doit être motivé et signé par l’intéressé ou son représentant dument habilité», souligne la même source.

Pour plus d’informations, la Cour constitutionnelle invite à consulter son site internet sur le lien (www.cour-constitutionnelle.dz) ou contacter les numéros de fax (lignes groupées) 023253885 et de téléphone (021990008).

R. N.

 

Commentaires

    lhadi
    26 juillet 2024 - 18 h 04 min

    Le citoyen algérien, que je suis, décèle un dessein qui le dérange : la permanence de l’influence du système politico militaire dans le processus électorale. Un système d’un autre âge, qui, à la faveur des mascarades électorales, met en scène un festival de purs escrocs opportunistes prêts à toutes sortes de compromissions avec les turpitudes criminelles qui trahissent allègrement la patrie, l’honneur…, rarement ces imposteurs n’ont autant menti avec une telle audace.

    Dans ce contexte, le partisan de la liberté politique que je suis ne saurait se satisfaire d’une situation où le citoyen serait un simple sujet qui ne prendra plus son destin en main, un infantilisé qui se désintéressera de la vie de la cité pour le repli sur un égoïsme désespéré.

    C’est pourquoi, je juge indispensable d’interpeler le président de la république et lui demande, d’une part, d’exposer les idées et le projet d’un véritable changement de paradigme qui bouleversera en profondeur la société algérienne et, d’autre part, de respecter, dans la lettre mais aussi dans l’esprit, son engagement à n’accepter aucune compromission avec celles et ceux qui ont préféré les postures politiques réprouvées par la morale à la voix de la conscience qui épouse l’attachement aux valeurs qui ont forgé l’identité algérienne.

    Dois je rappeler que la mission d’un Président de la république, fut il algérien, consiste à assumer, l’un après l’autre, le destin de la nation, de préserver sa cohésion, sa place dans l’Histoire et son rayonnement dans le monde. Son devoir est aussi d’assurer la permanence des valeurs et des principes qui restent les meilleurs garants de l’unité de la nation.

    Pour que cette gouvernance soit porteuse d’un espoir et d’une légitime volonté de changement,
    le Président de la république se doit de s’affranchir de son appartenance trop partisane qui l’empêche de mieux percevoir la réalité concrète des problèmes que la nation endure et que les citoyens doivent affronter.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

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