Quand une ministre française véreuse se prosterne aux pieds de son roi ripou
Par Nabil D. – La ministre française corrompue, parvenue au pouvoir grâce à sa proximité douteuse avec l’ancien président Nicolas Sarkozy, a réagi à la décision du Makhzen de reconnaître la marocanité du Sahara Occidental à travers son soutien à l’hypothétique plan d’autonomie qui consacre la colonisation de ce territoire illégalement occupé. Les outils de propagande marocains se sont empressés de répercuter les propos de cette intruse dans la sphère politique française gangrénée, qui s’est félicitée de l’annonce d’Emmanuel Macron, qu’elle a qualifiée de «moment historique».
Rachida Dati, qui était présente au Maroc pour fêter l’anniversaire de l’installation du régime alaouite à la tête du Maroc par le maréchal Lyautey, confirmant son obséquieuse mais néanmoins intéressée allégeance à Mohammed VI, n’a pas manqué de reprendre des extraits du discours de ce dernier sur les réseaux sociaux, se faisant la porte-parole du gouvernement marocain en France où elle est rémunérée par le contribuable pour, normalement, défendre les intérêts français. Mais, c’est connu, en France, l’argent des Français va ailleurs : en Ukraine, au Maroc et en Israël.
«La souveraineté du Maroc est indiscutable», a décrété la ministre de Gabriel Attal, deux personnalités politiques françaises humiliées lors des dernières législatives mais qui, par un tour de passe-passe «démocratique», sont toujours au pouvoir. «La position du président de la République Emmanuel Macron est une évolution majeure et positive, qui conforte la souveraineté du royaume du Maroc», a-t-elle appuyé, en décidant que «ce cours de l’histoire est essentiel et irréversible».
Quel crédit accorder à cette politicienne parvenue et corrompue qui a été mise en examen en France ? L’ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy est soupçonnée d’avoir perçu des fonds suspects par l’intermédiaire de la structure néerlandaise du constructeur automobile français Renault.
En novembre 2020, l’ancien président-directeur général de la marque au losange avait confirmé l’implication de l’ancienne eurodéputée dans le dossier de l’implantation de la marque au losange en Algérie en 2014. Interviewé par une chaîne française au Liban, Carlos Ghosn avait affirmé que la candidate malheureuse à la mairie de Paris a effectivement été rémunérée pour aider la firme à s’installer «en Afrique du Nord», sans entrer dans les détails et esquivant presque la question. Par «Afrique du Nord», il faut comprendre l’Algérie, puisque l’usine Renault existait déjà depuis de longues années au Maroc.
En février 2019, des sources médiatiques avaient révélé au grand jour une rémunération astronomique – on parlait à l’époque de 600 000 euros, la somme passe désormais à 900 000 euros – touchée par l’actuelle ministre de la Culture qui s’était rendue en Algérie en décembre 2010. Trois mois plus tard, soit le 20 mars 2011, le directeur général de Renault-Algérie, Stéphane Galoustian, annonçait que «les négociations avec les autorités algériennes pour la mise en place en Algérie d’une usine de fabrication de véhicules de son groupe se poursuivent». Sa visite avait été précédée, quelques mois plus tôt, par celle de Jean-Pierre Raffarin, envoyé spécial de Nicolas Sarkozy, avec lequel le ministre de l’Industrie à l’époque, Mohamed Benmeradi, menait les discussions.
Rachida Dati avait tenté de justifier cette somme sidérale qu’elle a touchée sous le manteau en prétextant qu’elle officiait en qualité d’avocate pour le compte du groupe. Une affirmation qui tendait déjà à confirmer son rôle d’intermédiaire pour le compte de cette firme automobile qui sera la toute première à implanter son usine en Algérie avant que des marques concurrentes, sud-coréennes et allemandes notamment, s’installent à leur tour après de laborieux pourparlers avec Abdeslam Bouchouareb, en fuite.
N. D.
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