Sonatrach se réunit avec l’américain Baker Hughes à Milan

Rachid Hachichi
Rachid Hachichi, PDG de Sonatrach. D. R.

Le PDG de la Sonatrach, Rachid Hachichi, a tenu, mercredi à Milan (Italie), une réunion de travail avec une délégation de la compagnie américaine Baker Hughes, conduite par son PDG, Lorenzo Simonelli, en vue de renforcer la coopération entre les deux parties, indique un communiqué du groupe public.

Lors de cette réunion, il a été question des moyens de consolider les relations de coopération bilatérale dans le domaine de la fabrication des équipements d’énergie et de rechercher de nouvelles opportunités à même de renforcer le partenariat futur avec la compagnie américaine Baker Hughes, lit-on dans le communiqué.

La réunion s’est déroulée en présence du PDG du groupe Sonelgaz, Mourad Adjal, ainsi que des cadres dirigeants des deux sociétés algériennes, selon la même source.

Tenue à Milan, la réunion intervient dans le cadre de la visite de travail effectuée par M. Hachichi en Italie.

Il convient de rappeler que la compagnie américaine est un partenaire de Sonatrach, dans les filiales ALGESCO et APAC, spécialisées dans la fabrication d’équipements industriels et de pièces de rechange pour la chaîne de valeur des hydrocarbures, de même qu’elle contribue à plusieurs projets de développement vitaux.

R. E.

Comment (6)

    Chark
    8 août 2024 - 7 h 12 min

    Décidément le gouvernement n’est pas droit dans ses bottes , il poursuit encore son chemin avec les us-israelien au moment ou le peuple Palestinien se fait massacrer sur son propre sol avec des armes américaines
    Vraiment je ne comprend pas ce comportement ? je suis admiratif du courage du Mali , du Niger , et du Burkina pays qui ont décidés de mettre un terme au pillage de leur richesses par la France et les usa , l’Algerie devrait y reflechir serieusement et se tourner vers l’Eurasie pour ses affaires commerciales

    Brahms
    6 août 2024 - 12 h 55 min

    Le rapprochement diplomatique entre Paris et Rabat et la brouille qui s’installe de nouveau entre Paris et Alger auront-ils des conséquences économiques ? RFI a interrogé des experts.

    Le 30 juillet dernier, jour de la fête du Trône au Maroc, le président français, Emmanuel Macron, dans une lettre à Mohammed VI, adressait son soutien au plan marocain sur le Sahara occidental. Le 1ᵉʳ août, l’entreprise française Egis Rail remportait le marché de l’assistance à maîtrise d’ouvrage de la LGV Kenitra-Marrakech, devant sa concurrente espagnole Ineco.

    « Réinvention d’un partenariat économique avec le Maroc »
    Sans voir de lien de cause à effet immédiat, le rapprochement diplomatique de Paris et Rabat implique un renforcement des liens économiques, à l’œuvre depuis plusieurs mois. En avril dernier, le ministre français du Commerce s’était rendu dans le royaume chérifien, avec tout un tas d’entreprises et d’institutions financières publiques. La France, déjà très présente dans l’automobile ainsi que dans l’immobilier et les services, souhaite accroître ses investissements au Maroc dans l’eau, les énergies durables et les transports, jusque dans les provinces sahariennes.

    Selon Abdelmalek Alaoui, président de l’Institut marocain d’intelligence stratégique, le geste politique de Paris va catalyser davantage les relations franco-marocaines sur le plan économique : « C’est la réinvention d’un partenariat économique dans lequel le Maroc a beaucoup de projets, que ce soit dans les infrastructures, dans le renouvelable ou dans la technologie qui ne se limite pas au Maroc, mais s’étend à tout cet espace ouest-africain sur lequel le Maroc rayonne ».

    À la Une: le Sahara occidental, la France s’aligne sur la position du Maroc.

    « On ne peut pas revenir sur une dépendance énergétique avec l’Algérie du jour au lendemain »
    De son côté, Alger a immédiatement rappelé son ambassadeur à Paris, mais cela ne veut pas dire que les relations économico-commerciales franco-algériennes vont péricliter. Certes, les investissements français sont trois à quatre fois moindres qu’au Maroc, l’Algérie ayant une législation plus contraignante, mais les échanges commerciaux – 11 milliards d’euros – sont comparables aux échanges franco-marocains.

    La France exporte en Algérie des produits agro-alimentaires et, de manière croissante, des produits industriels. Dans l’autre sens, l’Algérie exporte de plus en plus gaz vers la France, depuis qu’elle se passe du gaz russe.

    Il y aura peut-être plus de tracasseries administratives pour les entreprises ou produits français, reconnaît Dhafer Saidane, professeur à la Skema business School, mais pas au point de bouleverser les fondamentaux, le gaz algérien pesant encore très lourd dans le commerce bilatéral. « On ne peut pas balayer d’un revers de manche tout ce qui a été construit et toute cette économie réelle qui est nouée en termes de services, de commerce, d’industrie. On ne peut pas revenir sur une dépendance énergétique. Quelle serait l’alternative ? La structure de la balance commerciale ne peut pas être remise en cause du jour au lendemain. »

    Relations entre l’Algérie et la France: «le statu quo n’était plus tenable»

    « L’Algérie doit assurer la stabilité économique des contrats »
    Quant à l’éviction des entreprises françaises d’Algérie, en particulier dans les hydrocarbures, le géopoliticien du pétrole Philippe Sébille-Lopez n’y croit pas : « Le gouvernement algérien doit quand même assurer la stabilité des investissements, c’est pour la stabilité économique des contrats. Dans ce domaine, les raisons politiques ne comptent pas. »

    L’Algérie s’exposerait à de lourdes amendes et à une image dégradée auprès des investisseurs, alors qu’elle attend d’eux le développement de nouveaux champs gaziers.

    Il faut donc éviter de signer avec des pays hostiles en finissant les contrats commerciaux actuels.

    Brahms
    5 août 2024 - 7 h 40 min

    Mr Le Président de la SONATRACH,

    Il ne faut pas donner 50 % de son sous – sol, à des sociétés étrangères, c’est une très grande bêtise.

    La clé du coffre – fort, on l’a garde pour son pays et pour les générations futures.

    Mr Houari Boumédiène avait tout nationalisé en 1971 et maintenant, je vois TOTAL prendre 50 % de notre pétrole pour la période 2018 à 2043 soit 25 ans à pomper. C’est de trop. C’est exagéré.

    A l’inverse, essayez de votre côté de prendre 50 % des voitures de chez Renault ou d’être actionnaire à
    50 %, jamais le français vous laissera rentrer. L’Algérie ce n’est pas un moulin.

    Il faut donc revenir à 1971 et chasser tous les intrus qui prennent l’Algérie pour leur vache à lait.

    Bechir
    3 août 2024 - 21 h 50 min

    Baker Hughes fait partie des sociétés dont les titres sont conseillés à l’achat en cas de victoire de Trump. Trump a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Certains veulent sanctionner la France pour avoir approuvé le plan marocain sur ce même Sahara Occidental. Alors on devrait pactiser avec une société US qui devrait profiter de l’arrivée de Trump, mais on devrait couper les ponts avec la France pour les mêmes raisons ??? c’est pas un peu incohérent tout ça ?

    Amin99
    3 août 2024 - 18 h 38 min

    Ce type de coopération est une bonne chose pour nos compagnies, il aide ces dernières à avoir des équipements et pièces disponibles et bon marché, à éviter des ruptures de stocks, à maîtriser leurs coûts reccurerents et même à exporter leur savoir faire en se positionnant sur de nouveaux marchés notamment en Afrique en proposant des solutions complètes. C’est du gagnant-gagnant.

      Banu_Hilal
      7 août 2024 - 20 h 12 min

      Il faudrait boycotter les sociétés américaines et allemandes enrichissant leurs pays qui à leur tour donnent des milliards à l’ état juif Israel massacrant les palestiniens et s’armant avec notre argent !!!
      Il faut arrêter de dilapider nos ressources avec ces hypocrites.

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