Harcèlement envers l’Algérien Youcef Atal : lettre aux dirigeants de l’OM
Une contribution d’Amar Djerrad – Nous avons appris que le joueur Youcef Atal ne cesse de faire l’objet de harcèlements depuis qu’il a soutenu publiquement la cause palestinienne et condamné le génocide que subissent les Gazaouis du régime diabolique de Tel-Aviv. Surtout depuis que ce peuple subit le martyre avec plus de 40 000 morts, plus de 80 000 blessés (plus de 20 000 disparus) – dont la majorité des femmes, des enfants voire des bébés – en plus des assassinats de journalistes (plus d’une centaine), de personnel médical y compris ceux de l’ONU, les destructions des infrastructures médicales, culturelles, religieuses (musulmanes et chrétiennes), immeubles d’habitations (des dizaines de milliers), coupures d’eau et d’électricité, empêchement et destruction des aides alimentaires, transformant en réfugiés plus d’un million de personne, etc. Il y a des centaines de preuves par les images, les vidéos et les reportages émis par des journalistes souvent indépendants (dont celles produites par des juifs éclairés) ! Des actions que la raison et la morale réprouve, mais que leCrif de France approuve.
L’Olympique de Marseille vient de recevoir une injonction du lobby sioniste, le Crif, pour empêcher Youcef Atal d’être recruté pour son club, affichant ainsi ce qui ne cesse d’être dénoncé au sujet de ce groupe de pression politique à savoir un chien de garde des sionistes d’Israël au sein de la France et de ses institutions qui – sous couvert «d’antisémitisme», «d’incitation à la haine» et tutti quanti, les niaiseries habituelles éternelles et rentables – s’ingère aussi avec effronterie dans la gestion même d’une équipe de football.
Le Crif, qui soutient les crimes d’Israël en Palestine, est au service des colons d’Israël (et non des «juifs de France») aidé par des «sayanim» comme les qualifie Jacob Cohen dans son livre Le Printemps des sayanim. C’est une entité parallèle qui façonne clandestinement et, par des pressions, l’approche de la France dans les affaires internationales, en relation avec Israël ! Voilà donc ce Crif, en tant qu’organisme français – qui s’immisce déjà dans la politique «intérieure» de la France – pousse son culot jusqu’à se mêler des recrutements dans les clubs sportifs ! (Pourquoi pas dans les menus des restaurants, la validation des mariages ou tout autres décisions puisqu’ils disposent d’un Parlement «parallèle» à Bruxelles). Selon Cohen, il existe une soixantaine de «sayanim» députés israélo-français au Parlement français.
Cette intervention contre Youcef Atal vient comme par hasard après «l’affaire» de la boxeuse algérienne Imane Khelif (gratifiée par Dieu du sexe féminin, mais que l’on force à rendre «homme biologique» par un subterfuge dit «scientifique» de scientifiques ou pseudo-scientifiques corrompus), qui sort encore juste après qu’un judoka algérien a refusé, par soutien au supplice des Palestiniens, de combattre avec un Israélien ! Le monde voit bien avec des «yeux-logiques» que c’est le lobby sioniste qui aiguille tout cela !
En réponse à la lettre du Crif, nous nous permettons une sorte de «contre-lettre», mais visible, en espérant déconstruire leurs mensonges et leurs propagandes calomnieuses tout en mettant à nu leurs tromperies et incongruités envers le peuple français ! Une «contre-lettre» qui reprend en gros leur modèle en paraphrasant des passages :
A messieurs les dirigeants de l’Olympique de Marseille
Je me permets de vous écrire, en qualité de citoyen épris de paix et de liberté, pour attirer votre attention sur un sujet particulièrement sensible et important. Nous avons appris avec un sentiment de révolte que le Crif s’est ingéré jusque dans la nature des recrutements de club de football de l’Olympique de Marseille (OM) qui envisage de recruter le joueur Youcef Atal.
«L’incitation à la haine antisémite» qu’on lui colle, cette épée de Damoclès passe-partout, est antinomique avec la nature de «Youcef» (ou peut-être d’un Jacob) puisqu’il est plus sémite (par son origine) qu’eux dont la plupart sont des Européens convertis, ou des «conversos», mais dans le sens inverse (chrétiens devenus juifs en apparence) ; souvent par opportunisme et intérêts, qui n’ont aucune racine sémite, sans lien historique avec la Palestine, une terre à laquelle leurs ancêtres n’ont aucun lien ancestral. C’est le cas de la majorité des juifs en Europe, dont ceux de France.
Oui, l’OM «a toujours été un symbole de diversité, de tolérance et d’unité» ; oui, «le club incarne des valeurs humanistes qui rassemblent au-delà des différences» ; oui, «il est un exemple pour de nombreux jeunes qui voient en ses joueurs des modèles à suivre» (dit le Crif). L’embarras pour eux est que Youcef Atal incarne précisément ces valeurs et ces principes que le Crif et ses ouailles ne possèdent pas et ne posséderont jamais du fait de leur funeste idéologie sioniste bâtie sur le colonialisme, le racisme, l’apartheid et le génocide ! Atal est foncièrement contre ces diableries et cette déshumanisation !
«L’incitation à la haine» est pratiquée sournoisement, depuis toujours, par le Crif. Par ses pressions sur l’OM, pour «reconsidérer cette décision de recrutement» «afin de préserver les valeurs d’humanisme» (affirme-t-il), ce sont ces «valeurs humaines» qui sont bafouées, piétinées en plus du gros risque de frustrer des dizaines de milliers de Marseillais qui retrouvent leurs valeurs et principes en Youcef Atal pour ses compétences dans le sport, sa défense des opprimés et sa bonne éducation. «L’incompatibilité avec le sport» vient justement de l’action perfide du Crif dans les affaires sportives qui ne le regarde pas ; ni de près ni de loin !
Le Crif poursuit «le racisme et l’antisémitisme n’ont pas leur place dans nos stades, tout comme dans notre communauté… l’OM renverrait à un message négatif et contradictoire par rapport aux efforts continus que nous déployons tous pour combattre l’intolérance et promouvoir la paix sociale». Ce qui est curieux, et c’est vérifié à tous les coups, c’est que les manipulateurs argumentent toujours sur des «valeurs» qu’ils n’ont pas et sur des risques potentiels qu’eux-mêmes programment pour les imputer ensuite à leurs adversaires, s’ils se réalisent. Le monde a appris à comprendre l’inverse, de ce que racontent les manipulateurs et les escrocs, pour être dans le vrai ! Remarquez son paradoxe entre le «notre communauté» et le «au-delà des différences» qu’il évoque ! Le sectarisme du Crif qui prône sans ambages la «tolérance et la paix sociale», alors qu’il défend bec et ongles les actions des sionistes en Palestine ?
A notre connaissance, les dirigeants de l’Olympique de Marseille sont assez perspicaces pour ne pas se laisser embobiner par ces élocutions mielleuses et se détourner de leur mission cardinale qui est le sport et non la politique, surtout celle du Crif, pour séparer le bon grain de l’ivraie, pour ne pas céder à son «chant des sirènes» car cette entité sioniste de pression dit croire «fermement» que le club marseillais, «par son histoire et son engagement, a un rôle à jouer dans la lutte contre toutes les formes de discrimination …», un club «qui fait la fierté de notre ville», écrit le Crif avec «habileté».
Terminons cette «contre-lettre» par une citation de La Boétie : «Pour que les hommes, tant qu’ils sont des hommes, se laissent assujettir, il faut de deux choses l’une : ou qu’ils y soient contraints ou qu’ils soient trompés.»
A. D.
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