Ambassades du Maroc à l’étranger : les scandales se suivent et se ressemblent
Par Nabil D. – L’humiliation affligée aux esclaves de la cour au service de la famille royale marocaine s’étend au-delà des frontières marocaines et s’applique également dans les ambassades et consulats de ce pays dirigé par la France par une procuration accordée depuis les années 1920 au régime monarchique le plus archaïque au monde.
En effet, les internautes marocains sont de plus ne plus nombreux à relayer les plaintes d’employés, notamment des femmes, dans ces institutions diplomatiques où elles subissent toutes sortes d’injustices, allant du viol à l’exploitation, en passant par le détournement de leur salaire. Au consulat marocain de Bordeaux, en France, c’est une «bonne» ramenée par le consul d’une ville intérieure du Maroc qui a fait les frais de ces pratiques abjectes. Le consul, qui a utilisé sa carte bancaire pour dépenser le salaire de la pauvre esclave dans les magasins et les restaurants, a été attaqué en justice, et la conseillère de la dame en question auprès de la banque où est domicilié son compte a décidé de témoigner en faveur de la cliente spoliée.
Dans toutes les ambassades et tous les consulats marocains, les ambassadeurs, consuls et autres représentants diplomatiques agissent de la même manière, témoignent de nombreuses victimes qui expliquent que l’esclavage en vigueur dans ce royaume moyenâgeux a été exporté hors du Maroc où la classe privilégiée, clientèle de la famille régnante, agit comme le roi et ses proches à Rabat, perpétuant ainsi une vieille tradition fondée sur un système social appliquant implicitement le droit de propriété aux individus.
On ne sait pas si la justice du téléphone française va statuer en faveur de la plaignante ou si elle va étouffer l’affaire, à la demande des autorités politiques qui viennent, à travers le président Emmanuel Macron, d’encourager leur protectorat à violer le droit international au Sahara Occidental, où le pouvoir français veut sortir la tête de l’eau en profitant des richesses halieutiques et naturelles sahraouies.
La seconde option est la plus probable.
N. D.
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